Le véritable bonheur est dans la médiocrité.
Un homme médiocre n'a que fort rarement le sentiment de sa médiocrité.
La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n’est pas immortel.
La moyenne en tout est haïssable comme égale médiocrité.
Bonheur qui gît en médiocrité, ne veut ni maître ni valet.
N'y aurait-il pas dans l'égoïsme une sorte d'humilité à aimer ce qu'il y a de plus vil dans l'univers, c'est-à-dire soi-même, dont on connaît exactement toute la médiocrité et toute la bassesse ? L'égoïsme serait donc un sentiment très voisin de la charité.
Rien ne prouve plus la médiocrité que les petits mystères à l'oreille, les conversations dans une embrasure de fenêtre, les nouvelles de gazette qu'on donne pour des lettres qu'on a reçues.
Les prétentions sont l'apanage de la médiocrité.
Pendant que la médiocrité se perd par l'envie, le génie s'avance par l'émulation.
D'ordinaire, la médiocrité règne, c'est son droit ; la supériorité se connaît et se suffit, c'est sa récompense.
La médisance est l'apanage de la sottise et de la médiocrité.
Une réserve excessive tient lieu de prudence et d'esprit à la médiocrité.
Le cachet de la médiocrité, en tout genre, est de ne savoir pas se décider.
La modestie ajoute au mérite, et fait pardonner la médiocrité.
Les médiocrités de caractère et de talent peuplent le monde ; apprends à vivre avec elles, et à te mouvoir au milieu d'elles sans les heurter.
Souvent, tout ce qu'on trouve dans le juste milieu, c'est la médiocrité.
Le plus affreux de la médiocrité, c'est qu'on finit par l'accepter.
Le signe de la médiocrité est de ne louer que ce qui est médiocre.
Tout devient médiocrité, vulgarité, plat, mesquinerie dans une âme mesquine, puisque forcément elle fait tout passer à sa filière. Et qu'est-ce qui élargit l'âme ? La soif du divin qui se traduit en humilité, désintéressement, adoration.
Le mariage est souvent cela, le couronnement de deux médiocrités étrangères l'une à l'autre.
La médiocrité conçoit aussi difficilement la générosité que la peur a de peine à comprendre la gloire.
Le mérite, le courage, l'abnégation, le dévouement, même le succès sont fort mal récompensés en France, où plus que jamais toutes les positions, toutes les dignités, toutes les distinctions semblent devoir appartenir exclusivement à la servilité, à la médiocrité !
Le renoncement : héroïsme de la médiocrité.
Méprise l'or, chéris la médiocrité, tu vaincras l'avarice et la cupidité.
L'arrogance est le partage ordinaire de la médiocrité.
La sympathie est le doux privilège de la médiocrité.
La médiocrité fait seule le bonheur des mortels. L'excès de la prospérité, loin de leur être utile, ne sert qu'à signaler, par de plus grands revers, les coups de la fortune irritée.
La médiocrité hait tout ce qui n'est pas médiocre, ou ne le comprend pas, ou s'en effraie.
La médiocrité résulte d'un ensemble de facultés vulgaires.
Décourageons toujours la médiocrité par l'indifférence, son lot légitime, mais toujours des hommages pour tout ce qui a l'empreinte du talent, et pardonnons-lui d'avoir été surpassé ou de pouvoir l'être par le génie.