La mère élève son enfant à la chaleur de son incessante tendresse ; elle veille sur lui nuit et jour et croit toujours faire trop peu pour sa petite créature adorée et chérie.
Chose étrange que la maternité et l'extrême tendresse qu'elle inspire ! C'est un instinct commun à toutes les mères de tout entreprendre pour leurs enfants.
Le tort habituel des mères, c'est de n'abandonner jamais à un époux la tutelle de leur enfant sans se réserver de la reprendre aussitôt en sous-œuvre. L'époux qui subirait sans protestation ce partage d'autorité se déclarerait par là même incapable d'être à lui seul une protection suffisante pour sa femme.
La séparation d'un enfant avec sa mère est avant tout un acte physique. Il faut que les bras de l'un cessent d'enlacer le corps de l'autre, que les mains de l'un se détachent des mains de l'autre, que les peaux ne se touchent plus, que les regards se désencastrent l'un de l'autre. Il faut s'éloigner et, dans cet éloignement, il y a le début d'une désagrégation, comme si l'un ne pouvait vivre que grâce à l'autre, comme si l'un ne pouvait pas vivre sans l'autre. C'est une perte de substance. La vie qui s'en va, quelque chose qui s'écoule, une force qu'on ne peut pas retenir.
L'amour d'une mère pour son enfant, cette effusion immense, ce débordement comme on le dit d'un fleuve qui déborde de son lit.
L'enfant qui n'a pas commencé sa vie par un grand amour pour sa mère ou son père a été privé d'un des sentiments les plus absolus. Tel est le sentiment que j'éprouvais pour ma mère, et lorsqu'elle se penchait sur mon lit avant d'aller à quelque fête, elle me paraissait plus belle que tous mes songes ; aussi, au lieu de m'endormir, je veillais, attendant anxieusement son retour, car, dès qu'elle s'éloignait, je craignais que quelque chose de fâcheux ne lui arrivât.
Les enfants comprennent facilement les grandes choses. Malheureusement, il y a bien des femmes qui font de leur qualité de mère une sorte de rôle qu'elles prennent et quittent à volonté. Faibles et passionnées quand il s'agit de témoigner leur tendresse, elles adoptent un visage et une voix de convention, soit pour blâmer des torts qu'elles excusent, soit pour inculquer des principes dont elles ne se soucient que pour la forme. Ce n'est plus une femme qui fait passer son âme dans celle de son enfant, c'est un acteur médiocre qui répète des tirades sans portée. L'enfant sait très bien dédoubler les deux rôles de celle qui l'estime assez peu pour l'élever au moyen d'une comédie. Il sait à merveille ce qu'il doit penser d'enseignements qui cadrent si mal avec la vie de sa mère, qu'elle est forcée, pour les donner, d'avoir recours à un personnage fictif.
Quel douloureux spectacle de voir l'enfant servir de refuge et de protection à la mère !
Une mère est pour son enfant l'organe du ciel. Dans la première enfance, en le nourrissant de son lait, elle accomplit une tâche toute de fatigue et de dévouement, à laquelle pourtant elle trouve les plus ineffables douceurs.
La prière d'une mère a le pouvoir de sauver son enfant, fût-il au fond de l'Océan.
Tout ce que nous pouvons pour nos enfants, c'est de bien choisir leur mère.
Les mères s'associent plus volontiers aux rêves de leurs enfants qu'aux labeurs de leur mari.
L'amour de la mère pour ses enfants ressemble par bien des côtés à celui de l'homme pour la femme qui lui est chère. Il y a chez tous les deux un sentiment très doux de protection et d'autorité.
Beaucoup de mères aiment leurs enfants comme les petites filles aiment leurs poupées.
Une mère, incapable de manger le pain de la paresse, le miel de la charité découle de ses lèvres, sa bouche ne s'ouvre que pour des paroles sages, et ses enfants la bénissent dès le matin.
La consolation d'une mère calme la révolte du cœur irrité de son enfant.
Le baiser d'une mère réchauffe le front glacé de désespoir de son enfant.
Si la mère, par son lait, fournit aux premiers développements du corps ; si, par sa tendresse vigilante et ses caresses de tous les jours, elle forme le cœur aux épanchements les plus doux, les premiers regards de l'enfant sont pour sa mère ; et l'enseignement de la vie débute ainsi par l'exercice de l'amour filial.
On est toujours l'enfant de son temps, encore plus que l'enfant de sa mère.
Les mères ont beau s'en défendre, rien ne les humilie tant que d'avoir un fils à qui le monde reproche d'être trop sage. C'est un affront qu'on leur fait et qu'elles ont peine à digérer.
La mère doit se considérer comme le soleil de son enfant, immuable et toujours rayonnant, où la petite créature mobile, prompte aux larmes et aux éclats de rire, légère, inconstante, passionnée, orageuse, vient se recharger de chaleur, d'électricité et de lumière, s'égaliser, se calmer, se fortifier.
L'amour d'une mère pour son enfant, c'est le symbole terrestre et touchant de l'amour de Dieu pour l'humanité.
L'amour vigilant et protecteur d'une mère s'attache à la vie de son enfant comme un parfum.
On est parvenu à donner la vie à des enfants sans père, mais jamais sans mère.
Le meilleur lait pour un enfant, c'est le lait provenant de sa mère.
L'amour d'une mère pour ses enfants est donné sans contrepartie.
Un papa, c'est une présence rassurante, chaleureuse, bienveillante, à la fois pour la maman et pour l'enfant.
Lorsque l'esprit s'éclaire le cœur devient meilleur ; l'épouse doit être plus vertueuse, la mère plus tendre, elle doit presser avec plus d'amour sur son sein l'enfant chéri qui vient d'entrer dans la vie.
À la beauté de la vierge qui inspire l'amour succède la beauté de l'épouse qui commande la vénération ; la gravité des traits, la majesté de la démarche, la sévérité du langage, dénoncent les qualités de l'âme unies aux agréments du corps ; aussi n'est-il point de beauté plus sublime que celle d'une mère allaitant son enfant.
L'amour d'une femme pour un homme doit ressembler à la tendresse d'une mère pour son enfant.
La tendresse d'une mère pour son enfant commence à l'instant même où son enfant voit le jour. Mais à mesure que l'enfant grandit, la mère s'attache à lui par tous les liens qui peuvent unir une âme à une autre. Elle l'aime pour les grâces qu'il a réellement, et pour celles qu'elle lui suppose ; elle l'aime pour le bonheur qu'il lui donne, et pour les soins et pour les peines qu'il lui a coûtés ; elle l'aime quelquefois pour ses défauts, ou pour ses souffrances ; elle aime en lui l'image vivante et embellie du père de famille ; elle l'aime comme la consolation et la gloire de son avenir.
La maternité est tellement supérieure à la paternité, que je voudrais être la mère et non le père de mes enfants.
Les plus grands philosophes ont de la peine à lire dans le cœur humain, et le plus petit enfant sait lire couramment dans le cœur de sa mère.
Une mère pleure en secret du châtiment qu'elle a dû infliger à son enfant.
Un Dieu créa dans nos misères les baisers des enfants pour les larmes des mères.
Rien ne protège mieux un enfant que la bonne réputation de sa mère.
Une mère donne avec le lait à son fils la première leçon de reconnaissance.
Pour mieux vous guider sur la route éphémère, enfants, le Seigneur vous dota d'une mère.
L'amour de certaines mères est comme une corde passée au cou de l'enfant : au moindre mouvement de celui-ci vers la vie, le nœud coulant se resserre.
Pour toute mère, son enfant est un dieu.
Après neuf mois de voyage, de pensées et de mirage, je me suis posé lentement sur le ventre de maman.
Il suffit qu'une mère voit sourire son enfant pour être convaincue de la réalité d'une félicité suprême.
Le travail des mères, c'est de protéger les enfants de la noire humeur des pères.
Le visage d'une mère est pour l'enfant son premier livre d'images.
Une mère ne peut jamais cesser d'être la mère de son enfant.
Une mère ne regrette jamais les soins ni les peines que son enfant lui a coûtés.
Une femme, avec quatre enfants, n'a pas le temps de s'ennuyer.
Il est affreux qu'une mère perde son enfant ; il est affreux qu'un enfant perde sa mère.
Les soins d'une mère pour son enfant sont le fruit de l'expérience de toute sa vie.
Une maman, c'est une personne qui aide son enfant à grandir pendant toute sa vie.
Une mère aimante pardonne toujours à son enfant.
Le baiser d'un enfant, c'est l'âme de sa mère !
La mère aimante apprend à son enfant à marcher seul.
La bonté de la mère est écrite dans la gaîté du marmot.
La mauvaise mère, la mère maladroite ou injuste, est pour l'enfant la plus tragique initiatrice.
C'est au cœur d'une mère une idée importune, que de voir un enfant s'éloigner de ses bras.
Une femme seule qui élève deux enfants, c'est le bagne.
Quelle joie de s'entendre appeler petit cœur, ou mon bon ! de voir autour de soi croître dans sa maison, sous les paisibles lois d'une agréable mère, de petits citoyens dont on croît être le père !
Un enfant qui n'a que sa mère n'admettra jamais de la partager.
Lorsqu'un enfant cesse d'aimer sa mère, c'est un monde qui s'écroule.
La main de la mère relevant avec nonchalance une mèche de cheveux sur le front de son enfant lègue à celui-ci une douceur qu'une vie entière n'épuisera pas.
L'homme a toujours besoin de caresse et d'amour, sa mère l'en abreuve alors qu'il vient au jour.
Les femmes et les enfants sont une aristocratie de grâce et de charme.
Une menace à son enfant, trouble le sang d'une mère.
L'enfant est l'ancre de la mère.
L'avenir d'un enfant est l'oeuvre de sa mère.
L'asile le plus sûr est le sein de la mère.
L'enfant reconnaît sa mère à son sourire.
Pour connaître ta mère, enfant, commence à lire dans le livre de son sourire.
Les bras des mères sont faits de tendresse ; les enfants y dorment profondément.
Une vrai mère pour ses enfants, c'est un état d'esprit, une habitude de la pensée.
À mère courageuse, enfant courageux?