De son fils une mère seule peut tout savoir, parce que seule une mère peut tout pardonner.
L'inacceptable pour une mère est de devoir envisager la perte de son fils. C'est la plus grande perte. Elle n'y survivrait pas. Les mères ne survivent jamais à la disparition de leur enfant. Même vivantes, elles sont mortes.
Quand une mère a supporté toutes les angoisses, toutes les terreurs, toutes les peines, on tue ses fils sur le champ de bataille.
Nul autre ne discerne plus sûrement le naturel de son fils, le fort et le faible de son caractère, la part qu'il convient de faire à son tempérament, la mesure de sévérité et d'indulgence en rapport avec son humeur, les précautions à prendre pour le faire valoir sans le gâter, que sa mère.
Que j'aime à voir cette jeune mère près du berceau de son fils, suivant sur ses traits les pensées qui l'occupent dans son sommeil, évitant avec une merveilleuse adresse tout ce qui peut l'arracher à un semblable bien-être, et méditant l'heureuse impression qu'elle fera naître à son réveil ! Que les yeux d'une mère, dans cet état sont admirables d'expression ! La bonté, la joie, l'émotion y brillent, et parfois quelques larmes viennent ajouter de nouveaux charmes à un tableau que tout homme sensible n'oubliera jamais.
Que ton fils, en suçant le lait de sa mère, ne s'abreuve pas en même temps de ses larmes.
Un fils a besoin de sa mère, une mère ne peut pas se passer de son enfant.
Garde-toi de te mêler à un entretien entre un fils et sa mère.
Un fils qui ne travaille pas pour nourrir sa vieille mère, est un rameau stérile jusque dans la racine.
Un fils doit un jour se dégager de sa mère pour vivre pleinement sa vie.
Quand le chevreau est là, la chèvre est tout proche.
Permettez-moi de vous dire que, en général, l'opinion des fils sur leurs mères est insoutenable : Ils ne songent pas assez qu'une mère n'est mère que parce qu'elle aima et qu'elle peut aimer encore. C'est pourtant ainsi, et il serait déplorable qu'il en fût autrement. J'ai remarqué que les filles, au contraire, ne se trompent pas sur la faculté d'aimer de leurs mères ni sur l'emploi qu'elles en font : elles sont des rivales ; elles en ont le coup d'œil.
Le simple sanglot d'une mère à son fils est un viatique.
Un fils ne juge jamais sa mère.
Quand son fils est malade, une mère ne le quitte pas un instant, elle veille sur son enfant, et le soigne avec le dévouement le plus admirable.
Ma mère n'avait pas de moi, mais un fils.
La mère est une maîtresse femme, qui entend la vie et le succès. Elle a la prévoyance qui calcule juste et les bras longs qui exécutent avec activité. Elle suffit à pousser tout son monde, et le mari comme les fils, et trouve du temps pour beaucoup d'autres protégés.
Toutes les mères viennent en aide aux sottises de leurs fils et les protègent contre la dureté des pères.
Tu sais, mon chéri, je t'aime, tu es mon fils adoré, je donnerais ma vie pour toi.
Aveugle en ses tendresses, une mère d'un fils protège les faiblesses.
Une mère ne voit pas que son fils vieillit, surtout si lui-même refuse de grandir.
La valeur, mon fils, ne se conseille point, c'est la nature qui la donne.
Un grand fils aime beaucoup à montrer à sa mère qu'il en sait plus qu'elle.
Il n'y a pas un bon fils au monde qui n'a jamais résisté aux larmes de sa mère.
Tendresse maternelle, toujours se renouvelle?