L'homme a été créé libre, mais faible ; son libre arbitre est nécessaire à la justice de Dieu, mais la miséricorde de Dieu est tout aussi nécessaire à notre faiblesse.
Qui implore le Dieu de miséricorde n'a pas à craindre un refus.
Bienheureux les miséricordieux parce qu'on leur fera miséricorde à eux-mêmes.
Dieu, qui est grand dans sa justice, l'est aussi dans sa miséricorde, et il a fait du cœur de l'homme une immortelle patrie à tous ceux qui ont perdu la leur en demeurant par leur courage dignes d'en avoir une.
Ni la nature ni la société ne possèdent la pénalité complète, la pénalité qui blesse et qui guérit, qui punit et qui réconcilie, qui frappe en aimant et abaisse pour relever. La nature a le glaive inexorable de la douleur et de la mort, la société a sa hache et ses bourreaux ; ni l'une ni l'autre ne connaissent le vase où se cachent l'onction de la miséricorde et l'honneur du repentir.
Quand l'homme ne peut plus rien, il faut qu'il s'abandonne en paix à la miséricorde divine.
Trois choses ne sont jamais rassasiées : l'enfer, la pitié, et la miséricorde.
Nous ne demandons pas à Dieu sa justice, mais sa miséricorde.
Le courroux de Dieu est d'un moment ; la miséricorde divine est éternelle.
Dieu a quelquefois des miséricordes particulières pour l'être calomnié ; il l'adopte, il le comble de force, il lui dit tout bas : Je suis là.
Les miséricordieux touchent aux blessures sans les faire crier.
Ô vous qui craignez le Seigneur, espérez en lui, et sa miséricorde viendra sur vous comme l'inondation de la joie.
La miséricorde de Dieu est un océan sans fond et sans rivages.
C'est au Seigneur qu'il appartient de juger. Pour nous, nous ne devons que louer sa miséricorde et son saint nom, à haute voix, devant notre prochain, car Dieu seul peut lire au fond des cœurs.
Dieu a, de toute éternité, préféré la miséricorde aux châtiments.
Celui qui désespère de la miséricorde de Dieu envers les pécheurs, commet un péché irrémissible ; comme l'étincelle qui jaillit du caillou ne peut embraser la mer, l'amertume de nos péchés ne saurait altérer la douceur de la clémence divine.
Celui qui voudra se venger sentira la vengeance du Seigneur, et Dieu n'oubliera jamais ses péchés. L'homme garde sa colère contre un homme, et il ose demander à Dieu qu'il le guérisse ! Il n'a pas de compassion pour un homme semblable à lui, et il demande à Dieu miséricorde !
La miséricorde de Dieu est grande et quoiqu'un homme soit grand pécheur, il ne lui faut qu'un moment pour s'en repentir.
Ne faites pas seulement l'aumône, faites la charité ; les œuvres de miséricorde soulagent plus de maux que l'argent.
C'est en baisant amoureusement le pied de la justice de Dieu que le pécheur arrive assurément entre les bras de sa miséricorde ; et il faut tenir pour certain, que ceux qui espèrent en sa bonté, ne sont point confondus.
Il y en a qui accompagnent la miséricorde de tant de dureté envers les malheureux, qu'un simple refus eût été moins accablant qu'une charité si sèche et si farouche.
L'homme miséricordieux a toujours une larme de tendresse prête à couler sur l'infortuné.
La miséricorde est au-dessus de la prière.
Ce n'est pas la justice qui est sans miséricorde, c'est l'amour.
Il faut mettre ses principes dans les grandes choses, aux petites la miséricorde suffit.
Dieu est grand, Dieu est bon ; nul n'a sondé jusqu'au fond les trésors de sa miséricorde.
La miséricorde est le plus bel attribut de Dieu.
Qu'est-ce que toute miséricorde sinon cette misère de l'amour réduite aux larmes ?
Qui s'applique à la justice et à la miséricorde trouvera la vie, la justice et la gloire.