La fausse modestie n'est bien souvent que le masque d'une ambition démesurée.
De la même façon que la modestie disparaît au moment précis où l'on s'en vante, la fidélité en amitié cesse d'être une vertu non révocable dès lors qu'en la soulignant on paraît admettre qu'elle ne va pas de soi et donc qu'on peut y faillir.
La modestie est le voile naturel de la beauté.
La modestie ne consiste pas précisément à ignorer son mérite, mais à ne pas s'en glorifier.
La modestie est la grâce du mérite.
Toute vertu sans modestie est provocation, comme toute résistance sans conviction est grimace.
La modestie est une clef qui ouvre tous les cœurs.
La modestie est une vertu qui règle notre maintien extérieur ; et elle a deux vices opposés, à savoir : la légèreté dans les gestes et contenances, et l'affectation ou contenance affectée.
La modestie est une vertu inventée principalement à l'usage des coquins.
La modestie et la douceur sont les plus riches et les plus beaux ornement de l'âme.
La modestie n'est qu'un procédé adroit pour se mettre davantage en lumière.
La modestie est une vertu que chacun exige des autres.
Une fausse modestie n'est qu'un voile pour couvrir l'orgueil.
Il y a quelque chose de plus haut que l'orgueil, c'est la modestie.
La modestie est une vertu qui nous met si bien dans l'esprit des autres, qu'ils nous pardonnent d'avoir plus de mérite qu'eux, dès que nous ne cherchons pas à le faire paraître.
La modestie est une qualité d'autant plus précieuse chez les femmes, qu'on fait tout ce qu'on peut pour les en guérir.
La modestie chez l'homme de mérite n'est que la fine fleur de l'orgueil.
La modestie, qui est aussi une pudeur secrète, protège l'être contre le vertige à se regarder vivre.
La modestie dirige l'homme supérieur ; la sincérité et la fidélité lui servent d'accomplissements.
La modestie est nuisible si elle est fausse. Rien n'est plus profitable que l'estime de soi soi- même fondée sur la justice et le droit.
La modestie fait des vols à l'esprit, mais le cœur le dédommage de ses pertes.
La modestie est une vertu qui tient lieu de mérite à ceux qui la possèdent.
L'orgueil est la flamme même de la vie ; la modestie, affaire d'abat-jour.
La modestie est pour les jeunes gens un devoir en même temps qu'une grâce de l'âge.
La modestie, comme la timidité, dérive souvent d'une sorte de pudeur.
La modestie est l'ombre qui fait valoir la lumière ; c'est la chasteté du mérite.
La modestie n'est une vertu que quand elle est naturelle.
La modestie n'est pas une vertu, seulement de la prudence.
La modestie accompagne toujours le savoir et l'intelligence.
La fausse modestie me parait aussi odieuse que la vanité.
La plus estimable modestie est celle qui pare le savoir, et qui l'accompagne rarement.
La modestie est quelquefois le voile du mépris que les autres nous inspirent.
La modestie des femmes est l'écueil le plus infaillible de la vertu des hommes, parce que c'est celui dont ils se défient le moins.
La modestie de certains hommes est souvent en proportion de leur politique, ou de leur faiblesse.
La modestie est le complément du vrai mérite, c'est le dernier sceau qu'on puisse mettre à ses bonnes actions. Y a-t-il rien de plus grand que de voir un homme faire le bien, et cacher en même temps sa main bienfaisante, satisfait d'avoir rempli les devoirs de l'humanité, et de n'avoir pour témoins que Dieu et son cœur ?
La modestie est la réflexion d'un cœur honnête qui condamne son ambition.
La modestie est le correctif de l'orgueil.
Chez les femmes la modestie a de grands avantages, elle augmente la beauté et sert de voile à la laideur ; elle en est même le supplément. Il n'y a pas, en effet, de plus joli vermillon que celui que la pudeur et la modestie déposent sur les joues.
La modestie n'est qu'une sorte de pudeur de l'orgueil.
La modestie sincère est un suicide, on est toujours pris au mot.
La modestie est toujours inséparable du vrai mérite.
La modestie devrait être la vertu de ceux à qui les autres manquent.
La modestie est à la beauté ce que le parfum est aux fleurs.
La véritable modestie n'est pas tant celle que l'on conserve au milieu des éloges que celle qui demeure impassible devant les attaques de la malveillance.
La réserve évite de s'avancer ; la modestie ne cherche pas à se montrer.
La modestie dont la plupart des beaux esprits se parent paraît en eux une vertu si étrangère qu'elle leur donne presque un ridicule de plus.
L'amour-propre a trouvé dans la modestie, qui fuit la louange, le moyen le plus sûr de la provoquer.
La modestie est au succès ce que la pudeur est à la beauté.
La plus aimable qualité, le plus bel ornement de la femme, c'est la modestie.
La coquetterie est si naturelle aux femmes que plus elles semblent renoncer à plaire par le luxe, plus elles y visent par la modestie.
La modestie, quand elle est vraie, est la pudeur de l'esprit ; mais le plus souvent elle n'est qu'un voile dont nous couvrons notre amour-propre et notre vanité. Aussi gardons-nous bien, si nous voulons conserver nos amis, de les prendre au mot lorsqu'ils parlent d'eux-mêmes avec modestie.
Il est beau, très beau, sans doute de mériter une décoration ; mais, afficher son mérite à sa boutonnière, dans la note la plus éclatante de la gamme colorée, sans y être forcé par une loi, est une puérilité qui ne serait, certes, jamais un titre à la croix de chevalier, dans l'ordre de la modestie.
La modestie est le plus beau collier d'une fille?