De bonnes mœurs, rien ne dispense d'elles ; on abroge les lois, les mœurs sont immortelles.
Dans l'état de nos mœurs et dans notre société moderne, il y a une race d'hommes qui tend à disparaître, ce sont les hommes à bonnes fortunes.
Les mœurs simples donnent un jugement sain plutôt qu'un esprit crédule.
Quand les mœurs sont en désaccord avec la conscience, il est rare que celle-ci prenne le dessus.
La fortune ne change pas les mœurs, elle les démasque.
L'original n'est qu'un homme raisonnable qui, par souci de justice, afin que la balance ne penche pas trop d'un côté, prend le contre-pied des mœurs de son temps.
Les mœurs déréglées risquent de nous conduire en enfer beaucoup plus vite qu'en paradis.
Le langage est le reflet des mœurs.
La société des femmes est l'élément où se développent les bonnes mœurs.
Il ne faut pas faire par les lois ce que l'on peut faire par les mœurs.
Le peuple conquis perd peu à peu ses mœurs, sa langue, son caractère national.
La licence est contraire au respect et à la modération, elle signifie dérèglement dans les mœurs.
Le peuple français est le seul peuple qui puisse perdre ses mœurs sans se corrompre.
Quand l'oreille d'une femme peut tout entendre, c'en est fait de ses mœurs.
Rien ne nuit tant au respect dû aux lois que de ne pas abolir formellement celles qui sont tombées en désuétude, surtout lorsqu'elles se trouvent en contradiction avec les mœurs.
Les lois répressives sont insuffisantes pour conserver les mœurs, il faut une religion qui prévienne leur corruption.
Les hommes font les lois, les femmes font les mœurs.
Plus nos lois tendront à une impossible égalité, plus nous nous en écarterons par les mœurs.
Lorsque les idées et les mœurs d'un peuple sont en désaccord avec les lois qui le régissent, une révolution est inévitable ; mais qu'attendre d'un peuple dont les idées et les mœurs sont en désaccord avec toutes les lois et toutes les formes de gouvernement ?
Selon tes mœurs, de toi les autres feront cas, l'estime avec les mœurs marchent du même pas.
Lorsque les anciennes mœurs ont été détruites par une révolution sociale, il faut en recréer de nouvelles d'accord avec les nouveaux principes, avant que la liberté soit possible.
Ces dernières années, on disait gravement qu'il fallait « adapter la loi aux mœurs ». Traduit en français, cela signifiait qu'il fallait l'adoucir, vu que tout le monde était devenu malhonnête et qu'on ne pouvait pas punir le quart ou le tiers de la population.
Assez et trop longtemps on a fait des lois sans faire de mœurs : essayons donc enfin de faire des mœurs sans faire de lois !
Les mœurs doivent toujours être les préludes des lois.
Les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs.
Les idées de la veille font les mœurs du lendemain.
Les honneurs ne changent les mœurs que de ceux qui n'en étaient pas dignes.
Autant les lois sont fortes avec les mœurs, autant les lois sont faibles contre les mœurs.
Se plaindre du grand nombre d'hypocrites, c'est faire l'éloge des mœurs.
La franchise, de nos jours, est aussi loin de nos mœurs que les vertugadins le sont de nos modes.
Mœurs : Leur accélération est fonction inverse des limitations imposées aux véhicules à moteur. L'échangisme a permis de mieux connaître ses voisins et les films X de se familiariser avec des anatomies différentes de la sienne.
Il n'est point de mœurs sans l'habitude du respect ; il n'est point de respect sans humilité.
Les lois et les mœurs ont toujours été dures et cruelles aux malheureux.
Chez les chrétiens les mœurs sont innocentes, les vices détestés, les vertus florissantes.
Autres temps, autres mœurs.
D'une femme de mœurs légères, l'argot américain dit qu'elle a les talons ronds.
Que notre vie se maintienne entre les bonnes mœurs et la coutume.
La gaieté orne la raison, elle adoucit les mœurs.
Quand les mœurs sont pures et innocentes dans le premier âge, la vieillesse est douce et tranquille.
Les hommes préfèrent se distinguer par les ornements de la vanité que par la beauté des mœurs.
Autant de maisons, autant de moeurs?