Les mœurs politiques et sociales de notre temps peuvent donner à craindre que les peuples de l'Europe ne pourrissent avant d'être arrivés à maturité.
Les mœurs sont si corrompues que le mot même de chasteté est devenu suranné et presque ridicule.
Notre vie, nos mœurs, notre caractère sont presque toujours tracés sur les murs de notre chambre à coucher.
Les mœurs font toujours de meilleurs citoyens que les lois.
On prend les mœurs de ceux avec qui l'on vit.
Il faut se rendre respectable par sa vertu et par sa suffisance, et aimable par sa bonté et douceur de ses mœurs.
Les bonnes mœurs, pour se maintenir, ont besoin de lois ; les lois pour être observées, ont besoin de bonnes mœurs.
Ce que nous appelons la décence et les mœurs, n'est qu'un moyen pour faire arriver les hommes, de bon gré, à des résultats où il ne serait pas même toujours possible de les conduire par la force brutale.
Il n'est point de signe extérieur de politesse qui ne tire son origine des mœurs ; la meilleure éducation, sous ce rapport, serait donc celle qui enseignerait en même temps et les signes et leur origine.
Les mœurs sont l'hypocrisie des nations, l'hypocrisie est plus ou moins perfectionnée.
À défaut de l'originalité de l'esprit, on arbore celle des mœurs.
On est quelquefois d'autant plus civil que les mœurs sont moins honnêtes.
Les mœurs doivent toute leur corruption à l'empire que les passions ont pris sur le cœur.
Une peinture trop étudiée des mœurs est aussi dangereuse pour l'esprit que l'est pour le cœur une trop grande fréquentation du monde.
Les mœurs simples de la campagne ne nous paraissent si singulières et si grossières en même temps relativement aux nôtres, que parce que nous nous sommes accoutumés à ne juger que d'après nos vices.
Quand les lois des mœurs subsistent, toutes les autres sont en sûreté.
Les mœurs sont la source et la base de la félicité publique.
Les droits de la fortune ne s'étendent pas sur nos mœurs, elle ne nous enlève que ce qu'elle nous a donné.
On ne change pas de mœurs et de tempérament à tout âge, quand on n'a jamais eu d'autre règle que ses propres caprices.
Les bonnes mœurs sont en tout temps un trésor inestimable. L'éducation les polit et contribue à la vertu ; la pudeur jointe à la sagesse répand sur la vie une gloire qui ne vieillit point.
Les mauvaises mœurs souillent plus que la boue les plus brillantes parures.
Ce sont les bonnes mœurs et non les riches atours qui parent les femmes.
Les cheveux blancs ne supposent pas toujours un homme sage ; au lieu que les bonnes mœurs peuvent mettre un jeune homme au rang des vieillards.
Il n'est aucun ménage exempt de peines. Mais les uns peuvent en accuser la fortune, d'autres n'ont à s'en prendre qu'à leurs mœurs.
On recueille, suivant ses mœurs, l'amitié, l'amour ou la haine.
Les naturalistes en sont réduits à étudier les mœurs des animaux, les hommes n'en ont plus.
De nos jours, la liberté des mœurs se règle un peu sur la liberté de la presse : quand l'une est prohibée, l'autre observe.
L'austérité des mœurs est un ajustement que les femmes ajoutent à leur beauté.
D'une bonne pensée sortent les bonnes mœurs.
De bonnes mœurs font plus d'effet là-bas, qu'ailleurs de bonnes lois.
Aux changements des temps, il faut plier nos moeurs.
L'exercice de l'hospitalité suppose des mœurs simples et douces.
Les bonnes mœurs portent de bons fruits.
De bonnes mœurs seront toujours une puissante recommandation.
En Europe, les femmes valent mieux que les mœurs ; en Orient, c'est tout le contraire.
Les époques morales sont celles où l'on aime : plus d'amour, plus de mœurs !
Les moeurs sont plus fortes que les lois?