Les citations obliger.

Avant d'obliger un homme, assurez-vous bien d'abord que cet homme n'est pas un imbécile. — Pourquoi ? — Parce qu'un imbécile est incapable de supporter longtemps cette charge écrasante qu'on appelle la reconnaissance.

Le seul moyen d'obliger les hommes à dire du bien de nous, c'est d'en faire.

Noblesse oblige parfois, et désoblige souvent.

Les promesses entre amants n'obligent point.

Obliger une femme, il n'y a pas de mérite à cela ! Mais le cœur en fait un devoir, l'amour un plaisir, et la nature une nécessité.

Qui a donné n'entend pas s'être dessaisi tout à fait et se croit encore le droit d'exercer un contrôle sur l'obligé. Ce contrôle est d'autant plus impérieux que l'obligé est plus pauvre.

Rien ne remercie mieux que le bonheur de celui qu'on a obligé.

On est d'autant moins obligé de reconnaître un bienfait que le prix n'en est pas fixé.

Donner à ceux qui le méritent, c'est obliger tout le monde.

Lorsque les femmes obligent trop, elles viennent à n'obliger plus ; l'excès de leurs faveurs en fait naître le dégoût.

On est obligé de dire la vérité, mais on n'est pas obligé de dire toutes les vérités.

Ce que vous faites deux fois de suite, dons ou autres choses, vous vous obligez presque à le faire toujours.

La sensibilité seule grave les spectacles attendrissants dans la mémoire, et l'envie d'obliger dans le cœur.

L'honneur ne nous oblige pas seulement à être honorable, il nous oblige à ne pas vivre avec ceux qui ne le sont pas.

Qui oblige vite, oblige deux fois.

Le pauvre a peu le temps d'attendre impunément ; aussi qui vite oblige, oblige doublement.

Qui n'oblige personne est payé de retour, et ne mérite pas qu'on l'oblige à son tour.

On oblige deux fois lorsqu'on oblige vite, et de la bienfaisance on double le mérite.

Un lourdaud ne saurait vous obliger sans vous marcher sur le pied.

On n'est pas obligé d'aimer tous ceux qui nous aiment, et qui n'a rien promis ne doit rien.

Obliger de bonne grâce, c'est obliger doublement.

Si l'on m'oblige absolument à rompre le silence, bien des gens pourront s'en repentir.

Quand un homme est obligé de reconnaître qu'il a moins d'esprit qu'un autre, il s'en dédommage en s'attribuant plus de bon sens.

On n'oblige jamais la nature à des avances qu'elle n'en fasse payer les intérêts très cher.

On veut toujours du bien à ses obligés.

Ceux qui rendent service à tout le monde n'obligent personne.

Qui sert tout le monde n'oblige personne.

Un être ne se sent obligé que s'il est libre.

La bienfaisance des femmes oblige et console ; celle des hommes, souvent, ne fait qu'assister.

C'est désobliger quelqu'un que de l'obliger à faire ce qu'il ne veut pas faire.

Obligez les hommes mal nés, il ne vous en revient que la douleur et la honte.

Rien de plus beau que d'obliger sans demander aucune récompense.

Il est plus aisé d'obliger les faibles que de résister aux puissants.

Nous devrions être les premiers obligés des services que nous rendons.

On est bien servi par ses amis, quand ils sont intéressés à nous obliger.

Oblige promptement dès que tu peux le faire, sans promettre deux fois un bienfait trop vanté ; on passe pour vain d'ordinaire, en faisant trop valoir sa générosité.

Le plaisir d'obliger est la marque d'une bonne âme.

Le secret du bonheur et de la vertu, aimer ce qu'on est obligé de faire.

La délicatesse de l'obligé, c'est de ne jamais nous faire sentir ce qu'il nous doit.

Vouloir obliger des ingrats, tenus pour ingrats, c'est un moyen sûr de s'en attirer la haine.

L'amour n'est pas l'amour quand l'amour est obligé.

Tu ne peux pas m'obliger à t'aimer ; tu peux m'obliger à te respecter.

Pour obliger, l'un donne plus volontiers son argent, l'autre son temps, ou sa peine, ou son crédit. Chacun fait le sacrifice qui lui coûte le moins, ou qui le flatte davantage.

Noblesse oblige.

Il n'est de supportable que ce et ceux qu'on n'est pas obligé de supporter.

Le plaisir d'obliger est mon plus grand plaisir.

Il existe des bienfaiteurs qui ne sont que des collectionneurs d'obligés.

Obliger les autres, c'est souvent prêter à usure et s'obliger soi-même.

Aimer à rendre service, à obliger, c'est le plus sûr moyen de gagner tous les cœurs.

Ceux qui obligent le plus ne sont pas ceux qui se font le plus aimer : il faut savoir ménager la délicatesse de celui que nous voulons obliger, et alors nous serons sûrs de nous faire aimer ; quand en ouvrant notre main nous aurons le soin d'ouvrir notre cœur, celui des autres s'ouvrira à son tour en notre faveur. L'union qui se forme entre deux cœurs unis par la reconnaissance et la bienfaisance est durable, et ne convient qu'à des âmes également sensibles : il faut si peu pour se faire aimer ! quelques bienfaits peuvent nous valoir une infinité de plaisirs.

On se rend service à soi-même en obligeant un ami.

Rien n'oblige tant un magnifique que de s'en laisser obliger.

Pour toutes les femmes, la reconnaissance c'est de l'amour : aussi aime-t-on à les obliger.

Toute femme obligée de remettre un homme en place, a perdu la sienne.

L'embarras que nous éprouvons à la vue de celui qui nous a obligés est le premier degré de l'ingratitude.

Entre deux vrais amis, celui qui oblige est le plus heureux.

Obligez cent fois, refusez une, on ne se souviendra que du refus.

Si tu veux être aimé longtemps, obéis et commande ; oblige et désoblige ; console et désole tour à tour.

Oblige tôt si tu veux obliger doublement ; obliger tard c'est avoir désobligé longtemps ; et tu donnes toujours trop tard quand tu t'es laissé demander.

La toute-puissance contraint, elle n'oblige jamais.