Quand l'or ne valait rien, c'était le siècle d'or ; quand l'or vaut tout, le siècle ne vaut rien.
Prenez les promesses des grands pour de l'or en barre, et vous n'aurez rien dans vos poches.
La louange est de l'or ou du cuivre, selon la main qui la donne.
Vil et rusé comme l'hypocrisie, ardent et insatiable comme la débauche, âpre et impitoyable comme la colère, l'amour de l'or rassemble, à lui tout seul , ce qu'il y a d'abject, de funeste et de violent dans les diverses passions de l'homme.
L'or a pour esclaves tous les hommes qui désirent en devenir les maîtres ; cela donne une idée du nombre de cette troupe de valets.
Pourquoi et à quoi bon déclamer contre l'or ? Gardons nos mépris pour les fripons qui le gagnent mal, les prodigues qui en usent mal, et les avares qui ne savent pas en user.
En attendant que l'on ait découvert le mystère de la transformation de la fange en or, ce métal possède le secret de changer les cœurs en fange.
Les cœurs d'or se trouvent précisément être les cœurs qui ne se prêtent à recevoir aucune empreinte monétaire.
La femme d'un avare et la maîtresse d'un prodigue n'aiment ni le premier ni le second ; mais toutes deux aiment l'or.
Quand tous les hommes veulent filer des jours d'or et de soie, c'est un signe certain qu'on approche de l'âge de fer.
Quoi qu'on puisse dire du pouvoir démoralisateur de l'or, la fortune retient dans l'honnêteté — moins de fait — encore plus de fripons qu'elle ne pervertit d'honnêtes gens.
L'or est comme la femme, il divise les hommes plus qu'il ne les rapproche. La goutte d'eau lentement versée ne creuse pas plus sûrement la pierre que l'intérêt ne rompt les plus vieilles amitiés.
La richesse absout de tout, l'or purifie mieux que le feu.
L'avarice est la mère de tous les crimes. C'est l'or qui conduit et qui égare les hommes. Funeste métal ! Que tu es un guide infidèle ! Toi seul causes notre perte ; par toi seul tout est renversé. Plût aux dieux que tu ne fusses pas devenu pour nous un mal nécessaire ! C'est à toi que nous devons les combats, les rapines, les massacres : par toi, les pères ne trouvent que de la haine dans le cœur de leurs enfants ; par toi, les frères deviennent les ennemis de leurs frères.
Hommes d'or, cordes d'or ! Il n'y a que les cordes de boyaux qui fassent vibrer les âmes !
L'or est tout, et le reste sans or n'est rien.
Tous les dieux obéissent à l'amour, mais l'amour obéit à l'or. Que cette vérité est cruelle ! Est-il donc avéré qu'il faille presque toujours une clef d'or pour ouvrir le cœur des Belles ?
Il est rare qu'un riche lègue sa fortune à un pauvre ; il aime son or et veut le faire rester en bonne compagnie.
L'or irrite la soif de l'or, et ne l'étanche pas.
Plus d'un filon d'or reste enfoui dans le sein de la terre et plus d'un filon de vertu dans le cœur de l'homme, parce qu'on ne sait pas les mettre à découvert.
L'avare est réellement pauvre ; son or appartient à son imagination qui n'en veut rien céder à ses besoins.
L'or, semblable au soleil qui fond la cire et durcit la boue, développe les grandes âmes et rétrécit les mauvais cœurs.
Le lièvre traîne le lion dans un filet d'or.
Mets ton or près de ton cœur, et tu verras combien peu il a le pouvoir de consoler.
Dans les gouvernements absolus, l'or est plus puissant que le despote.
L'avare ne jouit pas plus de son argent, que de l'or qu'il n'a pas ne jouit l'indigent.
L'or et les dons brillants ont une éloquence muette qui remue le cœur d'une femme bien plus que les plus beaux discours.
L'or est aujourd'hui le tarif de la probité, plus on en possède, plus on paraît digne de foi.
Les alchimistes cherchaient de l'or, ils ont trouvé la science qui vaut mieux que l'or.
L'or et l'argent vont, comme toutes les marchandises, là où la demande les attire ; seulement leur prix est plus élevé, et se maintient jusqu'à ce que la quantité soit suffisante, et que le besoin soit satisfait.
Ne soyons jamais les esclaves de l'or, mais il n'est pas mauvais qu'il puisse devenir le nôtre.
Mieux vaut l'or que le clinquant le plus brillant.
Rien ne décèle plus une âme misérable et basse que l'amour de l'or.
On est aussi bien à couvert sous le chaume que sous l'or.
Il n'est bonne dorure que d'être d'or.
Même le plus noir nuage a toujours sa frange d'or.
Tout ce qui reluit n'est pas or.
On ne distingue point l'or pur par lui-même, mais en le comparant avec d'autre or.
Un lingot d'or à la place du cœur vaut encore mieux qu'un caillou.
Dans les heureuses mains d'une mère le cuivre devient or.
L'amour est un magicien, tout ce qu'il touche devient or.
L'avarice qui de toutes les passions semble la plus contraire au bien de la société, en a formé un des plus forts liens en tirant l'or du sein de la terre.
L'or est le tyran ou l'esclave de son possesseur.
L'argent vaut moins que l'or, et l'or moins que la vertu.
L'or est un grand ministre.
L'amour de l'or ronge d'avarice et de souci.
Tel est riche avec un arpent de terre, tel est gueux au milieu de ses monceaux d'or.
II n'est point de monstre qu'on puisse comparer à la soif de l'or, elle est la source de tous vices.
L'or est d'un grand secours pour acheter un cœur : Ce métal, en amour, est un grand séducteur.
On éprouve l'or par le feu, la femme par l'or, et l'homme par la femme.
J'ai pétri de la boue et j'en ai fait de l'or.
Qui a faute d'argent et d'or, bien repose et sûrement dort.
Or vaut ce qu'or vaut.
De l'or, mon Dieu, de l'or, c'est le nerf de l'intrigue.
L'or au prix d'un secret, n'est ni riche ni rare.
L'or n'est bien souvent qu'un mauvais conseiller.
L'or et les brillants ont une éloquence muette qui remue le cœur d'une femme bien plus que les beaux discours.
Tout n'est pas or dans ce qui brille?