Publius Ovidius Naso, dit Ovide
Quelques mots sur l'auteur :
Poète latin né le 20 mars 43 av. J.-C. dans la petite ville italienne de Sulmone (aujourd'hui Sulmona dans les Abruzzes, province de L'Aquila), Ovide est mort en 18 ap. J.-C. exilé à Tomis, aujourd'hui Constanţa, ville située en Roumanie. Pour de plus amples informations, lisez sa biographie sur Wikipédia.Les 53 pensées et citations d'Ovide :
Sachez vous contenir, et vous serez récompensé de votre discrétion.
Le feu couvert est le plus ardent.
L'amour a plus d'un style, on plaît quand on varie.
Par un attrait qu'on ne peut définir, la terre natale nous appelle toujours à elle, et ne se laisse jamais oublier.
Celui qui a fait naufrage tremble devant les flots tranquilles.
Les petits ruisseaux font les grandes rivières.
La beauté et la chasteté sont toujours en querelle.
Les petites complaisances captivent les cœurs légers.
Une femme honnête ne se laisse jamais corrompre par les présents.
L'espoir empêche bien des hommes de se pendre.
À tous les amoureux, la solitude est dangereuse.
Mieux vaut bien faire le mal que mal faire le bien.
L'amour s'introduit bien souvent sous le voile de l'amitié.
Ce qui gagne surtout les cœurs, c'est une adroite complaisance.
Apprends, si tu es doué de sens, à estimer chaque chose à sa juste valeur.
Pour chasser l'Amour, tous les moyens sont bons.
Honneur à celui qui revendique sa liberté, et brise ses fers.
C'est un crime que de haïr aujourd'hui la femme qu'on aimait hier.
C'est par degrés, et non pas tout à coup, qu'on parvient réellement à éteindre sa flamme.
Qui dit à tout le monde « je n'aime plus », aime encore.
L'amour que nourrit la jalousie dure longtemps ; si vous voulez le bannir, bannissez la défiance.
L'oiseau évite les filets quand ils sont trop visibles.
L'amour naît par l'habitude ; c'est l'habitude aussi qui le tue.
Riez quand vous avez plutôt envie de pleurer.
Toujours un nouvel amour triomphe de celui qui l'a précédé.
La pauvreté n'a pas de quoi nourrir l'amour.
Les richesses sont l'aliment de la passion luxurieuse.
Le cœur des amants est en butte à mille artifices.
Pleurer est un art auquel s'exercent les belles.
En amour, les larmes valent les discours les plus éloquents.
Se borner à parler sans cesse de son amour, pauvre moyen pour réussir ! Si les discours flattent les femmes, les actions seules ont le pouvoir de les convaincre.
Plus on boit, plus on a soif.
C'est l'élégance simple qui nous charme.
La femme chaste est celle qui n'a pas été sollicitée.
Les pleurs ont aussi leur volupté.
L'usage fait briller le métal.
L'évenement juge les actes.
L'amour le plus vif meurt faute d'espérance ! Osez tout, armez-vous d'une noble assurance.
Du chemin déjà fait sans être curieux, sur celui qui vous reste ayez toujours les yeux.
Le mal veut plus de soins, mais n'est pas sans remède.
Les années nous viennent sans bruit.
Un peu d'amour et de douceur font naître amoureuse langueur.
Ce que deux veulent n'échoue pas.
Ne mange pas ton blé en herbe.
Il y a autant de douleurs dans l'amour que de coquillages sur la plage.
L'amour et la toux ne se peuvent cacher.
La majesté et l'amour n'habitent pas la même demeure.
La nuit ne connaît pas la honte.
Garde-toi, dérobant le baiser sur sa bouche, que trop d'emportement parfois ne l'effarouche.
Reviens plus ardent aux combats amoureux, que ta fidélité se prouve par tes feux.
Novices en amour, pour vous dans ce poème, j'enseigne l'art d'aimer : qu'on me lise et qu'on aime.
La nuit, toutes les femmes sont belles.
Ce qui est permis n'a pas de charme, ce qui est défendu est excitant.