On demande pardon parce qu'on aime, et on aime davantage parce qu'on se sait pardonné.
Demander pardon est très doux, l'obtenir, plus encore.
Il n'y a pas de pardon qui déshonore.
Les gens vicieux nomment lâcheté le pardon des injures.
Qui commet une faute et s'en repent est près du pardon.
Le pardon est la vertu des grandes âmes.
L'amour et le pardon sont descendus du ciel.
Le pardon couronne la grandeur.
Pour toute faute une porte est ouverte au pardon ; il n'en est point pour l'ingratitude.
Il faut savoir être trompé quand on aime ; je lui demanderai pardon, elle me reprendra !
Le pardon vaut mieux que la vengeance.
Le pardon devient aussi parfois une vengeance.
Il y a plus de gloire à pardonner qu'il n'y a de plaisir à se venger : le pardon est la marque d'un grand cœur et d'un esprit bien fait, la vengeance est la marque d'un cœur haineux et d'un esprit violent.
Pardonner de véritable pardon n'est pas obéir à un commandement de religion.
Le vrai chemin du pardon, c'est de comprendre la faute par ses causes.
Le pardon qu'on demande n'est généralement pas plus sincère que celui qu'on accorde.
L'oubli est le plus sincère de tous les pardons.
Le pardon est un reproche muet, le mépris subsiste après.
Certains imaginent des offenses pour montrer la grandeur de pardons tout aussi imaginaires.
Un pardon sans oubli est une vengeance sournoise.
La vie à deux n'est le plus souvent qu'une série de raccommodements et de pardons.
Le pardon n'est pas l'oubli de l'injure, mais la résolution de n'en plus témoigner le ressentiment.
Épargne-toi du moins le tourment de la haine ; à défaut du pardon, laisse venir l'oubli.
Quand on s'étudie bien, et qu'on s'applique à se connaître, on se trouve si rempli de défauts, qu'on n'a pas de peine à excuser dans autrui ceux qui paraissent le moins excusables ; à moins que par devoir on ne soit obligé de les corriger et de les punir. Encore l'homme sage et compatissant aux faiblesses de l'humanité, le fait-il avec beaucoup de modération et de douceur ; et il pardonne d'autant plus facilement, qu'il n'ignore pas qu'il a souvent lui-même besoin de pardon.
Demander pardon, c'est toujours convenir qu'on a tort, et il n'est pas permis à une personne sensée qui pense et qui sait réfléchir, d'avoir dit ou de faire des sottises.
Si le plaisir de la vengeance semble doux, il coûte quelquefois bien cher ; et l'on gagnerait plus à surmonter son ressentiment par un pardon généreux, qu'à l'entretenir par des désirs de vengeance.
Ne craignez point de faire les premiers pas vers la réconciliation. Celui qui revient le premier, est, aux yeux de Dieu, le vainqueur le plus grand et le plus digne de la couronne immortelle destinée au pardon des offenses.
Si nous avons donné lieu à la haine qu'on nous porte, hâtons-nous de pardonner, pour réparer notre faute ; si nous n'avons aucun tort, pardonnons encore plus volontiers. N'est-il pas bien plus doux d'avoir à pardonner que d'avoir besoin de pardon ?
Si l'on savait quelle supériorité le pardon donne sur l'offenseur, on ne se vengerait jamais.
Il faut pardonner, quand soi-même on a besoin de pardon.
Nous devrions demander pardon à Dieu des actions qui nous font le plus d'honneur aux yeux des hommes.
La vengeance est un pardon.
Le pardon volontaire et gratuit est une surabondance de l'amour.
Le pardon n'est ni oubli ni silence.
La charité est tout pardon, elle est aussi tout prudence ; elle se proportionne aux autres, elle n'importune pas même à bonne intention, elle est patiente.
Le pardon ôte à un ennemi le pouvoir d'altérer votre caractère ou votre repos.
L'âme supérieure n'est pas celle qui pardonne, c'est celle qui n'a pas besoin de pardon.
Nulle excuse à apporter, nul pardon à espérer.
Le pardon ne change point la mauvaise volonté d'un puissant malfaiteur.
Le pardon est la plus belle des vengeances.
La bonté et la miséricorde sont la véritable justice de l'homme, parce qu'il a sans cesse besoin lui-même d'indulgence et de pardon.
On ne se préserve de la haine que par le pardon, lequel est une surabondance de l'amour.
Les pardons créent l'indulgence, mais l'indulgence tient de la pitié plus que de l'amour.
Le pardon est père de l'oubli?