Lorsqu'on a pris un parti on est impatient de mettre un événement entre sa volonté et soi.
Des orateurs sont la voix d'un parti.
Il existe en France deux partis bien distincts : les blancs et les rouges ; on nomme blancs, les gens qui savent rougir pour leurs adversaires, et les rouges sont précisément ceux qui ne rougissent de rien.
Les partis, pour arriver plus vite au but, tournent de court, et se heurtent contre les bornes de l'opinion.
Tout ce qu'un parti politique reproche à l'autre, il le commet à son tour, quand il est au pouvoir.
Un parti qui n'avoue pas les conséquences de ses principes, qui dissimule ses tendances, est un parti qui n'a plus de raison d'être, c'est un parti mort.
Qu'on chante ce qu'on voudra, quand mon parti est pris, je n'en démordrai pas.
Un homme prévenu qui s'avise de prendre un mauvais parti, il saura ce qui l'attend.
Le parti communiste, quand il est au pouvoir, a une manière tout à fait géniale de résoudre tous les problèmes : il en interdit l'énoncé.
Les Français ressemblent à des hommes que je vis un jour se battant dans une voiture emportée au galop. Les partis se querellent et une invincible nécessité les emporte vers une démocratie universelle.
En politique il ne devrait y avoir qu'un parti : celui de l'honnête homme.
Prendre un bon parti maladroitement, c'est pire que d'en prendre un mauvais.
Devant tous les scandales liés au financement des partis politiques, on se prend à envier le système américain qui autorise les généreux convives d'un dîner de gala à cracher au bassinet entre la poire qui symbolise le citoyen et le fromage qui illustre le pouvoir.
En général, le parti le plus sage à prendre est celui qui nous plaît le moins.
Pour un homme investi de fonctions élevées, il y a un moyen facile de tirer bon parti de ses inférieurs ; c'est de leur témoigner une estime et une confiance qui les élèvent assez haut à leurs propres yeux, pour qu'ils n'osent s'abaisser jusqu'à le tromper.
Savoir tirer parti de tout ce qui arrive, de tout ce qui se présente, saisir l'occasion fournie par un mot, par un geste, en somme, ne laisser échapper aucune chose, si petite qu'elle paraisse, sans en faire sortir un enseignement, voilà ce qu'un bon instituteur doit se proposer ; c'est là un champ plus fécond que les meilleurs traités.
On ne devrait jamais prendre partie pour quoi que ce soit. Prendre partie est le début de la sincérité, laquelle est suivie de près par la ferveur, alors l'être humain devient assommant.
On ne devrait jamais prendre parti. Prendre parti est le commencement de la sincérité ; alors le sérieux s'installe, et l'être humain devient d'un ennui !
Dans la rivalité entre deux partis qui s'épient, chacun profite des fautes de l'autre.
Les partis se groupent aussi bien par des répulsions communes que par des affinités réciproques.
Il ne faut pas plus juger d'un parti par son programme que d'un livre par sa préface.
Grâce aux vicissitudes de l'opinion, les mêmes dénominations sont tour à tour, entre les partis, des éloges et des injures.
Les partis sont toujours prêts à répudier les crimes qui peuvent leur nuire.
Il suffit d'avoir pris un parti pour bien voir les raisons qu'il y avait de ne pas le prendre.
Le parti de l'ordre, c'est toujours le parti de la réaction et du despotisme.
C'est quand on est jeune qu'on a des besoins de revanche. Quand on est vieux, on a réussi ou on n'a pas réussi. Si on n'a pas réussi, on en a pris son parti, si on a réussi on est repu.
Il est plus facile de tirer parti des penchants d'autrui que de lui en donner de nouveaux.
Il est bon que dans une société il y ait de petites choses qui pèsent beaucoup et de petits partis avec lesquels tout le monde soit obligé de compter ; la liberté s'en trouve bien.
On doit prendre franchement le plus sage parti sans se croire lié par des fautes antérieures.
Si l'on ne sait point prendre son parti, on manque l'occasion.
Les partis se pardonneraient, s'ils pouvaient se voir et s'entendre.
Des lois pénales sont des faibles garanties contre des partis prêts à fondre l'un sur l'autre.
Soyons les hommes du pays, non les hommes d'un parti, et Dieu aidant, nous ferons du moins le bien, si nous ne pouvons faire de grandes choses.
Quand, dans un pays, il y a des partis acharnés les uns contre les autres, des haines violentes, il faut que ces partis disparaissent, que ces haines s'apaisent, avant que la liberté soit possible.
Il y a différentes manières, pour un homme de parti, d'inspirer du respect à ses adversaires. On y parvient le plus sûrement par une longue, immuable et majestueuse incapacité. Mais il n'est pas toujours impossible d'en venir à bout par la force du talent unie à la grandeur du caractère.
Le parti-pris vit les oreilles bouchées.
Les partis pris des sceptiques sont les seuls vraiment intolérables.
Êtes-vous sans convictions et sans caractère ? Ayez des partis pris : Vous ne serez pas quelqu’un, mais vous ressemblerez à quelqu'un.
Tel est chaque parti, dans sa rage obstiné, aujourd'hui condamnant et demain condamné.
En politique lorsque les partis se succèdent rapidement, la société n'est plus qu'un bal masqué.