Il y a, dans les ruptures amoureuses, de ces minutes d'une mélancolie navrante, où l'on mesure la ruine en nous-mêmes des sentiments sur lesquels posait tout notre avenir de cœur. Des détresses durant lesquelles les blessures du passé se rouvrent et saignent avec cette nouvelle blessure du présent, pour nous attester que si tout doit périr de ce qui fut notre joie, rien ne s'abolit jamais entièrement de ce qui fut notre peine.(Extrait de : Un cœur de femme, roman publié en 1890.)