Je ne suis pas de l'avis de ceux qui prétendent que nous venons au monde bons comme des agneaux et doux comme du miel. Si cela était, verrait-on un enfant de deux ans trépigner des pieds et se pâmer de colère ? Sont-ce les caresses de sa mère, les soins de sa nourrice, qui ont rendu celui-ci, à quatre ans et plus, colérique, menteur, voleur, gourmand et entêté ? Nous naissons avec des défauts qui deviennent des vices lorsque l'éducation et la surveillance des parents ne les ont pas corrigés,a écrit Paul de Kock. (Extrait de : Gustave ou Le mauvais sujet, publié en 1821.)