Les citations célèbres de Paul de Kock.

1 — Notre citation favorite de Paul de Kock :

Photo de Paul de Kock Je ne suis pas de l'avis de ceux qui prétendent que nous venons au monde bons comme des agneaux et doux comme du miel. Si cela était, verrait-on un enfant de deux ans trépigner des pieds et se pâmer de colère ? Sont-ce les caresses de sa mère, les soins de sa nourrice, qui ont rendu celui-ci, à quatre ans et plus, colérique, menteur, voleur, gourmand et entêté ? Nous naissons avec des défauts qui deviennent des vices lorsque l'éducation et la surveillance des parents ne les ont pas corrigés, a écrit Paul de Kock. (Extrait de : Gustave ou Le mauvais sujet, publié en 1821.)
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2 — Les pensées et citations célèbres de Paul de Kock :

Chacun a ses défauts dans ce monde, et s'il fallait ne voir que des gens parfaits, on resterait seul chez soi.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

Il y a des hommes qui se parfument tellement qu'on les sent un quart d'heure avant de les voir.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

En ce monde on voit la sottise en carrosse, et le mérite à pied.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

À la campagne comme à la ville, il ne faut pas se mêler de choses auxquelles on s'entend rien.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

Moi, je n'ai pas le goût des voyages, je préfère le coin du feu et une bonne table, chose que l'on trouve difficilement en courant le monde.

Paul de Kock - La pucelle de Belleville (1834)

Les hommes sont souvent injustes.

Paul de Kock - La pucelle de Belleville (1834)

Une femme se livre au bonheur d'aimer, sans penser à l'avenir, ni aux suites que sa faiblesse peut amener ; cependant mille circonstances devraient déjà lui ouvrir les yeux ; mais, au milieu d'un beau jour, on n'est pas pressé d'apercevoir un orage.

Paul de Kock - La pucelle de Belleville (1834)

C'est un grand bonheur de s'aimer tendrement, et de s'être fidèle. Que de gens n'en chercheraient pas d'autre, s'ils avaient goûté ce bonheur-là !

Paul de Kock - La pucelle de Belleville (1834)

Il est doux de tenir les serments que l'on a faits à une femme adorée, car il est doux de lui être agréable, de lui plaire, et de voir que l'on possède tout son amour.

Paul de Kock - La pucelle de Belleville (1834)

Quand une femme ne sait plus que répondre à un homme qui lui demande de l'amour, celui-ci se rappelle le vieux proverbe : Qui ne dit mot consent.

Paul de Kock - La pucelle de Belleville (1834)

Si l'on peut aimer beaucoup mieux la dixième fois que la première, ceci ne s'applique qu'aux hommes ; il est convenu que les femmes, elles, n'aiment jamais qu'une fois.

Paul de Kock - La pucelle de Belleville (1834)

Résister à ses sens est chose ordinaire, il ne faut pour cela que de la raison et de la prudence ; mais ne pas céder à un sentiment bien doux, bien tendre, qui nous pousse sans cesse vers l'objet que nous voulons fuir... c'est de la vertu, de l'héroïsme... ou plutôt c'est de l'indifférence.

Paul de Kock - La pucelle de Belleville (1834)

C'est une chose bien difficile que de résister aux penchants de son cœur.

Paul de Kock - La pucelle de Belleville (1834)

Mieux vaut douceur que violence.

Paul de Kock - La pucelle de Belleville (1834)

Si l'on pesait les plaisirs, la souffrance, loin d'être égaux, je veux le parier, les ennuis feraient pencher la balance... Alors je crois qu'il vaut mieux oublier.

Paul de Kock - Il vaut mieux oublier (1864)

Le souvenir est une belle chose quand il rappelle un bonheur accompli, mais dans la vie, où tout n'est pas en rose, souvent on lui préfèrerait l'oubli.

Paul de Kock - Il vaut mieux oublier (1864)

J'aime qui n'est pas blasé sur les plaisirs, il y a tant de gens qui ne sont plus amusables !

Paul de Kock - La femme, le mari et l'amant (1829)

Même quand on se cherche, ce n'est pas une raison pour qu'on se trouve.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Quelles sont douces, ces larmes que le plaisir fait verser !

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Mieux vaut passer pour gauche que pour impoli.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Dans le monde, on est toujours maître de son temps.

Paul de Kock - Ni jamais, ni toujours (1835)

Avant de gronder les autres, rappelons-nous ce que nous avons fait jadis.

Paul de Kock - Gustave ou Le mauvais sujet (1821)

Lorsque la tête est montée, on fait des choses que de sang-froid on n'oserait pas entreprendre.

Paul de Kock - Gustave ou Le mauvais sujet (1821)

On mène le genre humain avec de l'espérance ; c'est la monnaie usitée en tous pays, dans toutes les classes, chez tous les peuples. On donne de l'espérance aux solliciteurs, aux malades, aux enfants, aux prisonniers, aux amants, aux auteurs, aux demoiselles et même aux vieillards ; on la prodigue aux malheureux, on ferait mieux de leur ouvrir sa bourse ; mais l'espérance se donne gratis, et vous pouvez prendre, à bon marché, le ton protecteur.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

L'espérance est le charme de la vie, le fluide vital ; elle seule donne l'essor à l'imagination, de l'aliment à l'esprit, des rêveries à l'âme, car nous sommes cent fois plus heureux par ce que nous espérons que par ce que nous possédons, et la position la plus triste au monde est celle de quelqu'un qui n'a plus de vœux à former.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

Chez les sauvages, on ne punit les criminels que par la peine du talion ; loi fort sage, et qui devrait être en vigueur chez tous les peuples policés.

Paul de Kock - Gustave ou Le mauvais sujet (1821)

Entre deux personnes de sexe différent, on voit rarement des liaisons qui ne soient que d'amitié, à moins que ce sentiment ne devienne la suite de rapports plus intimes.

Paul de Kock - Gustave ou Le mauvais sujet (1821)

Quand on est bien amoureux, on se nourrit de souvenirs et d'espérance.

Paul de Kock - Gustave ou Le mauvais sujet (1821)

Jouissons du présent et ne nous inquiétons pas de l'avenir.

Paul de Kock - Gustave ou Le mauvais sujet (1821)

Toutes les femmes sont portées à la coquetterie, penchant bien naturel, bien excusable chez un sexe qui doit à ses charmes des hommages qu'on ne rend pas toujours au mérite et à la vertu.

Paul de Kock - Gustave ou Le mauvais sujet (1821)

Le mariage est le tombeau de la folie, de l'amour et des plaisirs.

Paul de Kock - Gustave ou Le mauvais sujet (1821)

Quand on médit les uns des autres entre gens de la même classe, cela fait rire, on s'en amuse ; mais quand on se frotte à des gens au-dessus de soi, leur moquerie blesse, et cela n'amuse plus.

Paul de Kock - Une soirée bourgeoise (1821)

Il y a peu de maisons où l'on sache recevoir ou amuser son monde ! Il faut pour cela un tact, un esprit, une abnégation de soi-même, qui sont bien rares sans doute, puisque si peu de personnes en font preuve quand elles donnent des soirées.

Paul de Kock - Une soirée bourgeoise (1821)

Si l'on se faisait franchement l'aveu de ses faiblesses, alors la confiance ramènerait l'amour, la jalousie tourmenterait moins les cœurs, et la discorde cesserait d'agiter ses torches et ses serpents sur les esclaves de l'amour et de l'hymen.

Paul de Kock - Gustave ou Le mauvais sujet (1821)

Si l'on savait combien il est cruel de passer ses jours avec quelqu'un qu'on ne peut aimer, on consulterait le cœur d'une jeune fille avant de la marier.

Paul de Kock - Gustave ou Le mauvais sujet (1821)

Ah les femmes !... dans tous les états, dans toutes les classes, elles ont un tact, un coup d'œil ! elles voient en un instant ce que nous serions huit jours à deviner.

Paul de Kock - Gustave ou Le mauvais sujet (1821)

Les vieux garçons valent presque les vieilles filles pour épier tout ce qu'on fait.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

Pour des amants une minute de bonheur laisse de doux souvenirs pour toute la journée. Ces regards, ces petits mots, ces serrements de mains, attisent le feu qui brûle dans ces jeunes cœurs ; l'amour qu'ils éprouvent prend chaque jour de nouvelles forces ; il les occupe entièrement ; il est devenu pour eux une seconde existence.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

Les coupables écoutent dans le plus profond silence, c'est le meilleur correctif contre la colère.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

Quand l'amour s'empare d'une jeune fille, il ne la quitte pas facilement ; ce dieu s'attache plus fortement aux femmes qu'aux hommes : sans doute ces dames le traitent moins légèrement que les hommes.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

Une jeune fille devine facilement tout ce que son amant peut lui dire, surtout quand cet amant n'a encore obtenu que de légères faveurs.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

L'amour le plus extrême empêche rarement une infidélité.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

La mauvaise humeur est un orage qu'un baiser dissipe.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

Dans la vie, on ne sait jamais ce qui peut arriver, il faut s'attendre à tout !

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

Cet idiot a l'air aussi embarrassé que la queue de ma poêle !

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

L'amour ne peut naître où il n'existe aucune sympathie.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

L'amour donne toujours le désir de plaire ; cette coquetterie-là est bien naturelle ; on veut paraître jolie aux yeux de l'objet adoré ; et, quoi que l'on puisse dire, un peu d'art ne nuit jamais ; il ajoute aux attraits que l'on a déjà, il cache les légères imperfections de la nature. Enfin, pour plaire longtemps, il ne faut jamais négliger entièrement les soins que l'on se donnait pour être aimé.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

Le bonheur est une chose assez rare pour qu'on lui fasse quelques sacrifices.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Il faut être homme plutôt qu'amant, l'amour ne dure pas éternellement.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Rien ne ramène l'accord comme le rire : avec les gens gais on a rarement des disputes.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Jurer ne coûte rien.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Les gens jaloux ont souvent tort.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Une belle-mère, c'est souvent un cauchemar !

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Les querelles ne sont que des petits nuages qui ne font que passer.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Rien n'ôte l'appétit comme les disputes.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Il n'y a rien de plus sot qu'un mari qui n'ose point faire un pas sans la permission de sa femme.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

On est libre de suivre ses penchants.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

L'exagération s'éloigne de la vérité, et l'enthousiasme ne prouve pas le sentiment.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

À trois jours, tous les enfants se ressemblent ; à quatre mois, on commence à distinguer quelque chose.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Lorsqu'on s'aime, on se trouve si bien de n'être que deux !

Paul de Kock - Le cocu (1832)

La paix est un bien précieux qui n'habite pas toujours dans les ménages.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Que madame boude, si cela l'amuse.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Il faut vivre pour soi, et non pour les autres.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Lorsqu'on épouse l'objet que l'on chérit, le bonheur embellit.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Il faut plus de courage pour bien se conduire que pour faire des folies.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Les parents ne sont pas toujours dupes de nos petites ruses.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

On aime à revoir une jolie femme qui nous a fait connaître toutes les douceurs de l'amour, et qui nous en inspire encore quand nous la rencontrons. Ce n'est plus, à la vérité, que le plaisir du moment que nous goûtons avec elle ; mais un moment de plaisir est quelque chose.

Paul de Kock - Gustave ou Le mauvais sujet (1821)

Quelle est la femme qui ne compte pas un peu sur le pouvoir de ses charmes ?

Paul de Kock - Gustave ou Le mauvais sujet (1821)

L'homme propose, et la femme dispose !

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Un homme marié ne sort pas sans sa femme.

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Lorsque les cœurs s'entendent, la contrainte est bientôt bannie.

Paul de Kock - Le barbier de Paris (1833)

Triste amour que celui qu'on peut commander ou décommander à volonté !

Paul de Kock - Le cocu (1832)

Les chagrins muets sont plus difficiles à guérir que les crises violentes.

Paul de Kock - Monsieur Dupont ou La jeune fille et sa bonne (1824)

En amitié, comme en amour, je crois qu'on s'attache par le bien qu'on fait.

Paul de Kock - Ni jamais, ni toujours (1835)

L'excès d'innocence a aussi son danger.

Paul de Kock - Le barbier de Paris (1833)
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