Si le ciel était de papier, la mer d'encre, pour écrire mes peines, cela ne suffirait pas.
On n'obtient rien sans peine, pas même le vrai plaisir.
La peine de la dispute en excède de bien loin l'utilité.
La jeunesse a ses peines, et elles sont d'autant plus amères, qu'alors on se croit en droit de demander beaucoup à la vie ; qu'on prend ses désirs pour des promesses, ses espérances pour des valeurs qui doivent êtres remboursées un jour ; mais la jeunesse a tant de force et de vie, que ses peines ont du charme et de la poésie, que vivre et sentir est pour elle une jouissance.
Je suis un homme aux doigts agiles qui veut couper les fils des vieilles peines.
J'erre comme une âme en peine, n'osant et ne pouvant m'intéresser à rien, fatigué de la vie, plus vieux qu'un vieillard. Perdre ses jours, manquer son existence, n'avoir plus ni flamme, ni espérance, ni passion, ni goût, ni affection, ni volonté : voilà ce qui me flétrit, me consume et me dévore.
Il n'y a pas de fruit sans peine.
Il faut parfois une peine pour arriver à un plaisir.
Qui fait de la peine à ceux qui sont avec lui, il le faut supporter.
Il n'y a de peine irrémédiable, sauf la mort.
La peine du voisin nous est douce. Elle nous distrait de la nôtre, et elle nous donne juste assez d'émotion pour nous persuader à nous même que nous avons du cœur.
À toutes les peines, le travail est le meilleur remède.
Nos peines sont plus vives dans la solitude : la plus faible lumière blesse le regard quand la nuit est profonde.
Chacun a ses embarras, ses peines ; et moi qui vous parle, j'ai moi-même les miennes.
Souvent le bonheur enfante la peine.
Combien de visages gais servent de masque aux peines de l'âme !
Les peines sont dans l'ordre des destinées.
Amour, amour, plus tu causas de peines, plus, quand tu fuis, tu laisses de regrets.
Les peines que tu feras aux autres ne tarderont pas à retomber sur toi-même.
On souffre la peine qu'on attend ; et on l'attend, quand on la mérite.
Ne cultivons pas notre peine, l'éternité s'en chargera.
La vie de l'homme, quelque longue qu'elle soit, n'offre qu'un tissu de contentements et de peines : de douceurs en supplices, la fortune promène à son gré le riche et le pauvre, et les mortels n'ont aucun moyen de connaître ce que le sort leur prépare.
Il n'est point de mortel dont les jours soient entièrement exempts de peines.
Pour les malheureux, c'est un grand soulagement d'avoir des compagnons de peine.
Toujours du bonheur n'est plus du bonheur, mais toujours de la peine est encore de la peine.
Le plus petit bonheur est à l'étroit dans le cœur qui peut aisément contenir les plus grandes peines.
Il est dans la vie des moments d'attendrissement qui rachètent des années de peines.
Au cœur seul appartient la crainte de faire de la peine.
Les plus grandes peines ont leur douceur quand elles sont partagées.
La peine a ses plaisirs, le péril a ses charmes.
On soulage son cœur en confiant ses peines?