Les citations persanes.

1 - Nos citations persanes favorites :

La citation favorite Quand tu auras quelque différent avec un homme méprisable ne va pas employer contre lui les supercheries et les ruses ! Tu pourrais en trouver mille, mais si tu veux vivre en paix, le plus prudent parti est de n'entretenir avec lui ni amitié ni querelle, dit une sentence persane. Dans le dictionnaire des contes, fables et sentences persanes publié en 1788, il est écrit : Ne te lie jamais avec un homme qui n'est pas de ton état ; l'égalité est le plus fort lien de l'amitié. Rassembler sans discernement, différents états incompatibles, c'est comme si tu voulais mêler de l'huile avec de l'eau, ou du sucre avec du lait.
Thèmes en rapport : #différent #méprisable #faiblesse #ruses #prudent #querelle

2 - Ce dictionnaire vous propose 80 citations et pensées persanes :

L'homme curieux de connaître la vérité ne s'arrête pas à de simples nouvelles colportées par untel ou untel, il va droit à l'origine. Et quand il aperçoit un effet dont la cause est obscure, il se met aussitôt à la chercher.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

L'homme de bien supporte une injure sans se plaindre ; le fat seul boit un affront.

Les sentences et pensées persanes (1793)

Quand les discours honnêtes ne peuvent t'arracher des mains de tes ennemis, il faut avoir recours aux reproches. Si une serrure ne peut s'ouvrir avec la clef, prends une pierre pour la casser.

Les sentences et pensées persanes (1793)

Pères et mères ménagez les larmes de vos enfants dans leur jeunesse ; n'en tarissez pas la source, si vous voulez qu'un jour ils en répandent sur votre tombe.

Les sentences et pensées persanes (1793)

Méfiez-vous des hommes fourbes et sournois, comme le loup pour mieux saisir sa proie, ils se cachent bien souvent sous la peau du mouton.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Ne te moque ni ne parle mal de personne, il faut être exempt de tout défaut si l'on veut censurer les autres.

Les sentences et pensées persanes (1793)

Corrige tes défauts à temps ! Quand l'arbre a pris son pli il se redresse difficilement.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Si la conversation n'est pas à propos, une parole est déjà de trop.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Votre sauveur, ce sont vos actes et votre Dieu.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Les bienfaits s'écrivent sur le sable, le moindre souffle les efface ; et les injures se gravent sur l'airain, rien ne peut détruire l'impression qu'elles font sur nous.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

J'entends le bruit de la meule, mais je ne vois pas la farine.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

L'aumône est le sel des richesses : sans ce préservatif, elles se corrompent.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Quatre choses ne doivent pas nous flatter : la familiarité des puissants, les caresses des femmes, le rire de nos ennemis, et la chaleur de l'hiver, car ces quatre choses ne sont pas de durée.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

L'ignorant, dans le sein des richesses, ressemble à un vase de terre dont l'extérieur est doré ; le savant, dans l'indigence, est comme une pierre précieuse enchâssée dans un vil métal.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Ce qui distingue un homme d'esprit d'un sot, c'est, dit-on, qu'un sot se flatte lui-même, et qu'un homme d'esprit flatte les autres ; mais c'est sottise encore de flatter les autres : ce qu'on y gagne quelquefois ne vaut jamais ce qu'on y perd.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

L'homme est la plus parfaite de toutes les créatures, et le chien une des plus viles : cependant le chien reconnaissant l'emporte sur l'homme ingrat.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Le corps de l'homme doit être considéré comme un fourreau dont l'âme est le sabre : c'est le sabre qui tranche, et non le fourreau.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Chaque feuille d'un arbre vert est, aux yeux du sage, un feuillet du livre qui enseigne la connaissance du Créateur.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

S'il existe un homme sans passion, cet homme n'est pas fils d'Adam.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Dix pauvres dormiront tranquillement sur une natte, et deux rois ne sauraient vivre en paix dans un quart de monde.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Le diamant tombé dans un fumier n'en est pas moins précieux, et la poussière que le vent élève jusqu'au ciel n'en est pas moins vile.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Le monde est semblable à un vieux château à demi-ruiné et bâti sur le courant rapide d'un torrent qui en emporte sans cesse quelque pièce : c'est en vain qu'on pense le réparer et le rétablir avec une poignée de terre.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Celui qui creuse dans le chemin d'un autre un puits pour l'y faire tomber s'ouvre souvent, par son impudence, un chemin sous terre pour s'ensevelir.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Qui brûle en plein midi des essences précieuses manquera bientôt d'huile commune pour brûler pendant la nuit.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Le feu d'enfer ne peut jamais brûler un beau visage. C'est-à-dire un homme de bien.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Un âne qui porte sa charge vaut mieux qu'un lion qui dévore les hommes.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Le monde est un pont : hâte-toi de le traverser ; mesure et pèse tout ce qui se trouve sur le passage, tu verras que le mal environne le bien et le surpasse.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Ô toi qui jouis d'un doux sommeil, pense à ceux que la douleur empêche de dormir.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Malheur à la nation où les jeunes gens ont déjà les vices des vieillards, et où ceux-ci retiennent encore tous les travers de la jeunesse.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

La précipitation a beaucoup d'inconvénients, tandis que les avantages de la patience et de la prudence sont innombrables.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Qui augmente ses expériences, augmente sa science ; qui augmente sa crédulité, augmente ses erreurs.

Les sentences et pensées persanes (1793)

Ecoutez et vous apprendrez ; tenez-vous dans le silence et vous serez en paix.

Les sentences et pensées persanes (1793)

Le silence est une sagesse, mais peu d'hommes possèdent cette sagesse.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

La véritable science est celle qui est cachée dans le sein, et qu'on produit au dehors quand on veut.

Les sentences et pensées persanes (1793)

Il est plus facile de distraire le méchant de sa malice que l'homme triste de sa tristesse.

Les sentences et pensées persanes (1793)

La pauvreté marche toujours à la queue du pauvre.

Les sentences et pensées persanes (1793)

Le sage ne mérite véritablement ce nom que lorsqu'il a dompté toutes ses passions.

Les sentences et pensées persanes (1793)

Un homme sans érudition est comme un corps sans âme.

Les sentences et pensées persanes (1793)

L'honneur consiste dans la vertu, non dans les richesses.

Les sentences et pensées persanes (1793)

L'expérience est une augmentation d'entendement.

Les sentences et pensées persanes (1793)

Quand le premier mois du mariage n'est que la lune de miel, le second est la lune d'absinthe.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Un savant banni est plus estimable qu'un ignorant entretenu.

Les sentences et pensées persanes (1793)

Un homme mérite de passer pour sage tant qu'il recherche la sagesse ; c'est un sot, dès qu'il croit l'avoir acquise.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Le sage exécute par ses paroles des opérations que cent armées ne feraient jamais.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Tout sot ignorant se plaît en lui-même.

Les sentences et pensées persanes (1793)

La science est le partage des gens heureux, la misère celui des ignorants.

Les sentences et pensées persanes (1793)

La langue des sages est la clef du trésor de la sagesse.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Quatre vertus constituent la vraie sagesse : Savoir, la piété, la patience et la prudence.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Si le parler vaut une pièce d'or, le silence en vaut deux.

Les sentences et pensées persanes (1793)

Un mensonge qui fait l'affaire vaut mieux qu'une vérité qui l'embrouille.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Qui attend la Fortune est moins sûr de la rencontrer que qui va au-devant d'elle.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Le corps de l'homme est un fourreau dans lequel l'âme est enfermée comme une épée, c'est la lame qu'il faut estimer, et non le fourreau.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Le savant sait et s'enquiert ; l'ignorant ne sait de quoi s'enquérir.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Si l'homme est doué de vertu, que la vertu parle pour lui, mais qu'il n'en parle pas lui-même.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

La politique n'a ni père ni mère ; elle n'obéit qu'aux intérêts.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

L'homme n'est homme que par les deux plus petites parties de son corps, par son cœur et par sa langue.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

La mort est une bonne mère qui berce et endort ses enfants quand ils ont du mal.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Le jeune homme bien élevé est comme l'or fin qui a cours en tous pays ; l'enfant gâté est une monnaie de cuir que l'on ne reçoit point chez l'étranger.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Attends à la mort d'un homme pour dire si sa carrière a été bien remplie.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Qui diffame autrui révèle ses propres tares.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

La main de la libéralité l'emporte sur le bras le plus robuste.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Le cœur de l'ingrat est semblable à un désert qui boit la pluie du ciel, l'engloutit et ne produit rien.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Rien de perfide comme un ami.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

La jalousie est une lampe allumée au-dessus de l'amour.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

La fortune vient à pas de tortue, et fuit comme une gazelle.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Qui veut imiter la démarche de l'autre ne fait que perdre la sienne.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Nul n'est plus patient que celui qui n'attend rien.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Le temps est le premier ministre de tous les souverains.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Le sourire qui vous accueille n'est jamais aussi agréable quand on s'apprête à vous tromper.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

Qui dans l'âge viril n'a pas songé à amasser du bien pour la vieillesse a beaucoup à souffrir quand il parvient à cette dernière période de la vie.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

La vie de l'homme n'est pas trop longue pour étudier les sciences. Il doit commencer au sortir du berceau, et ne finir qu'en entrant dans le tombeau.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

L'homme qui agit sans discernement est comparable à la brute, et n'aura jamais place dans le champ de lumière.

Les contes, fables et sentences persanes (1788)

L'homme est de courte vie, mais de longue espérance.

Les sentences et pensées persanes (1793)

Être content de peu est la plus grande richesse.

Les sentences et pensées persanes (1793)

La vie de l'avare est toujours courte, celle du libéral est toujours longue.

Les sentences et pensées persanes (1793)

Personne ne plaint le méchant quand il lui arrive quelque disgrâce, ni ne lui prête une main secourable : juste vengeance de tous les maux qu'il a causés.

Les sentences et pensées persanes (1793)

Les méchants évitent les gens vertueux, de même le hibou fuit la lumière du soleil.

Les sentences et pensées persanes (1793)

Contentez-vous de ce que Dieu vous donne, et vous serez bien riche.

Les sentences et pensées persanes (1793)

Le serpent a beau changer de peau, il reste serpent.

Les sentences et pensées persanes (1793)

Un jour d'un homme savant vaut mieux que toute la vie d'un ignorant.

Les sentences et pensées persanes (1793)

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