Les citations de la Perse (2).
1 — Notre citation et sentence persane préférée :
Mon frère, personne ne te connais mieux que toi-même ; ne t'estime jamais au-delà de ta valeur, ce serait manquer d'esprit ; apprends à t'apprécier, et garde-toi de franchir tes limites. dit une sentence persane. Dans le recueil des citations, sentences et pensées persanes publié en 1793, il est écrit :
L'homme curieux de connaître la vérité ne s'arrête pas à de simples nouvelles colportées par untel ou untel, il va droit à l'origine. Et quand il aperçoit un effet dont la cause est obscure, il se met aussitôt à la chercher.
2 — Les citations et sentences persanes :
Le serpent a beau changer de peau, il reste serpent.
Les sentences et pensées persanes (1793) Un jour d'un homme savant vaut mieux que toute la vie d'un ignorant.
Les sentences et pensées persanes (1793) La précipitation a beaucoup d'inconvénients, tandis que les avantages de la patience et de la prudence sont innombrables.
Les contes, fables et sentences persanes (1788) Qui augmente ses expériences, augmente sa science ; qui augmente sa crédulité, augmente ses erreurs.
Les sentences et pensées persanes (1793) Ecoutez et vous apprendrez ; tenez-vous dans le silence et vous serez en paix.
Les sentences et pensées persanes (1793) Le silence est une sagesse, mais peu d'hommes possèdent cette sagesse.
Les contes, fables et sentences persanes (1788) La véritable science est celle qui est cachée dans le sein, et qu'on produit au dehors quand on veut.
Les sentences et pensées persanes (1793) Il est plus facile de distraire le méchant de sa malice que l'homme triste de sa tristesse.
Les sentences et pensées persanes (1793) La pauvreté marche toujours à la queue du pauvre.
Les sentences et pensées persanes (1793) Le sage ne mérite véritablement ce nom que lorsqu'il a dompté toutes ses passions.
Les sentences et pensées persanes (1793) Un homme sans érudition est comme un corps sans âme.
Les sentences et pensées persanes (1793) L'honneur consiste dans la vertu, non dans les richesses.
Les sentences et pensées persanes (1793) L'expérience est une augmentation d'entendement.
Les sentences et pensées persanes (1793) Quand le premier mois du mariage n'est que la lune de miel, le second est la lune d'absinthe.
Les contes, fables et sentences persanes (1788) Un mensonge qui fait l'affaire vaut mieux qu'une vérité qui l'embrouille.
Les contes, fables et sentences persanes (1788) Qui attend la Fortune est moins sûr de la rencontrer que qui va au-devant d'elle.
Les contes, fables et sentences persanes (1788) Le savant sait et s'enquiert ; l'ignorant ne sait de quoi s'enquérir.
Les contes, fables et sentences persanes (1788) La politique n'a ni père ni mère ; elle n'obéit qu'aux intérêts.
Les contes, fables et sentences persanes (1788) La mort est une bonne mère qui berce et endort ses enfants quand ils ont du mal.
Les contes, fables et sentences persanes (1788) Attends à la mort d'un homme pour dire si sa carrière a été bien remplie.
Les contes, fables et sentences persanes (1788) Qui diffame autrui révèle ses propres tares.
Les contes, fables et sentences persanes (1788) La main de la libéralité l'emporte sur le bras le plus robuste.
Les contes, fables et sentences persanes (1788) Le cœur de l'ingrat est semblable à un désert qui boit la pluie du ciel, l'engloutit et ne produit rien.
Les contes, fables et sentences persanes (1788) Rien de perfide comme un ami.
Les contes, fables et sentences persanes (1788) La jalousie est une lampe allumée au-dessus de l'amour.
Les contes, fables et sentences persanes (1788) La fortune vient à pas de tortue, et fuit comme une gazelle.
Les contes, fables et sentences persanes (1788) Qui veut imiter la démarche de l'autre ne fait que perdre la sienne.
Les contes, fables et sentences persanes (1788) Nul n'est plus patient que celui qui n'attend rien.
Les contes, fables et sentences persanes (1788) Le temps est le premier ministre de tous les souverains.
Les contes, fables et sentences persanes (1788) Le sourire qui vous accueille n'est jamais aussi agréable quand on s'apprête à vous tromper.
Les contes, fables et sentences persanes (1788) Qui dans l'âge viril n'a pas songé à amasser du bien pour la vieillesse a beaucoup à souffrir quand il parvient à cette dernière période de la vie.
Les contes, fables et sentences persanes (1788) La vie de l'homme n'est pas trop longue pour étudier les sciences. Il doit commencer au sortir du berceau, et ne finir qu'en entrant dans le tombeau.
Les contes, fables et sentences persanes (1788) L'homme qui agit sans discernement est comparable à la brute, et n'aura jamais place dans le champ de lumière.
Les contes, fables et sentences persanes (1788) L'homme est de courte vie, mais de longue espérance.
Les sentences et pensées persanes (1793) Être content de peu est la plus grande richesse.
Les sentences et pensées persanes (1793) La vie de l'avare est toujours courte, celle du libéral est toujours longue.
Les sentences et pensées persanes (1793) Personne ne plaint le méchant quand il lui arrive quelque disgrâce, ni ne lui prête une main secourable : juste vengeance de tous les maux qu'il a causés.
Les sentences et pensées persanes (1793) Les méchants évitent les gens vertueux, de même le hibou fuit la lumière du soleil.
Les sentences et pensées persanes (1793)
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