Les citations célèbres de Pierre Corneille.
1 - Notre citation favorite de Pierre Corneille :
En matière d'amour je suis fort inégal : j'en écris assez bien, et le fais assez mal ; j'ai la plume féconde, et la bouche stérile, bon galant au théâtre, et fort mauvais en ville ; et l'on peut rarement m'écouter sans ennui, que quand je me produis par la bouche d'autrui : Voilà une petite peinture que je fis de moi-même il y a vingt ans, je ne vaux guère mieux à présent. J'ai toujours eu assez d'esprit pour connaître mes défauts malgré l'amour-propre qui semble être attaché à notre métier, a écrit
Pierre Corneille . (Extrait de :
Lettre à Paul Pellisson , sans date.) Autre citation de
Pierre Corneille :
Les bienfaits ne sont pas toujours ce que l'on pense ; d'une main odieuse ils tiennent lieu d'offense : plus nous en prodiguons à qui nous peut haïr, plus d'armes nous donnons à qui nous veut trahir. (Extrait de :
Cinna ou La clémence d'Auguste , une tragédie écrite au Théâtre du Marais en 1641, et publiée en 1643.)
2 - Les pensées et citations célèbres de Pierre Corneille :
Injurieux destin qui seul me rends à plaindre !
Pierre Corneille - Don Sanche d'Aragon, II, 3 (1650) Qui ne craint point la mort ne craint point les menaces.
Pierre Corneille - Le Cid, II, 1 (1636) Deux amants que sépare une légère offense rentrent d'un seul coup d'oeil en pleine intelligence.
Pierre Corneille - Andromède, IV, 2 (1650) Qui peut supporter une offense, peut mieux prendre à son point le temps de sa vengeance.
Pierre Corneille - Médée, I, 4 (1635) Toute excuse est honteuse aux esprits généreux.
Pierre Corneille - Le Cid, III, 3 (1636) Les esprits généreux jugent tout par eux-mêmes.
Pierre Corneille - Théodore, IV, 1 (1645) C'est peu d'aller au ciel, je veux vous y conduire.
Pierre Corneille - Polyeucte (1641) L'amour le plus parfait n'est pas un mariage.
Pierre Corneille - La galerie du palais (1633) La force de l'amour paraît dans la souffrance.
Pierre Corneille - La galerie du palais (1633) Quand une femme a le don de se taire, elle a des qualités au-dessus du vulgaire.
Pierre Corneille - Le menteur, I, 4 (1644) Chaque moment d'attente ôte de notre prix, et fille qui vieillit tombe dans le mépris.
Pierre Corneille - Le menteur, II, 2 (1644) Un cœur digne d'aimer court à l'objet aimable sans penser au succès dont sa flamme est capable.
Pierre Corneille - Andromède, I, 4 (1650) L'amour et l'hyménée ont diverse méthode ; l'un court au plus aimable, et l'autre au plus commode.
Pierre Corneille - L'illusion comique, III, 5 (1636) La liberté jamais ne cesse d'être aimable.
Pierre Corneille - Cinna ou La clémence d'Auguste (1641) L'âme abandonnée à ses remords secrets a toujours son supplice et ses bourreaux tout prêts.
Pierre Corneille - La mort de l'empereur Commode, IV, 1 (1657) Le plus innocent devient coupable, quand il paraît aux yeux condamnable.
Pierre Corneille - Horace (1640) Le malheur succède au bonheur le plus doux.
Pierre Corneille - Horace (1640) Que de maux et de pleurs nous coûteront nos pères !
Pierre Corneille - Le Cid, III, 4 (1636) À qui venge son père, il n'est rien d'impossible.
Pierre Corneille - Le Cid, II, 2 (1636) Ah ! que loin de vos yeux les moments à mon cœur deviennent ennuyeux !
Pierre Corneille - Le menteur, V, 6 (1644) Il ne faut craindre rien quand on a tout à craindre.
Pierre Corneille - Héraclius, I, 4 (1647) La violence est juste où la douceur est vaine.
Pierre Corneille - Héraclius, I, 1 (1647) On perd tout quand on perd un ami fidèle.
Pierre Corneille - Horace (1640) Plus ton amour paraît, plus elle doit t'aimer.
Pierre Corneille - Horace (1640) On peut changer d'amant, mais non changer d'époux.
Pierre Corneille - Horace (1640) C'est le propre de jeune homme d'être amoureux et non pas d'un vieillard.
Pierre Corneille - Discours du poème dramatique (1660) Qui chérit son erreur ne la veut pas connaître.
Pierre Corneille - Polyeucte (1641) Les meilleurs amis, lorsque son feu les presse, font bientôt vanité d'oublier leur promesse.
Pierre Corneille - Mélite, ou les fausses lettres (1629) On voit les maux d'autrui d'un autre œil que les siens.
Pierre Corneille - Horace (1640) Que l'amour aisément penche à la jalousie ! Qu'on croit tôt ce qu'on craint en ces perplexités, où les moindres soupçons passent pour vérités.
Pierre Corneille - La suivante (1634) La curiosité dans quelques âmes, produit le même effet que produiraient des flammes.
Pierre Corneille - Le menteur, IV, 9 (1644) Si près d'un hymen qui doit m'être assez doux, je mets ma confiance et mon espoir en vous.
Pierre Corneille - Suréna, II, 1, le 14 décembre 1674. Dans le bonheur d'autrui, je cherche mon bonheur.
Pierre Corneille - Le Cid, I, 3 (1636) Jamais un envieux ne pardonne au mérite.
Pierre Corneille - Suréna, V, 2, le 14 décembre 1674. La liberté n'est rien quand tout le monde est libre.
Pierre Corneille - Sertorius, IV, 2, le 25 février 1662. C'est n'aimer qu'à demi qu'aimer avec réserve.
Pierre Corneille - La galerie du palais, IV, 6 (1633) Pour vivre heureux, il te faut vivre aimé.
Pierre Corneille - L'imitation de Jésus-Christ (1651-1659) Fuyez un ennemi qui sait votre défaut.
Pierre Corneille - Polyeucte (1641) Les visages souvent sont de doux imposteurs.
Pierre Corneille - Le menteur, II, 2, 408 (1644) Le temps aux plus belles choses se plaît à faire un affront, et saura faner vos roses, comme il a ridé mon front.
Pierre Corneille - Les stances à la marquise (1658) Je ne cherche en aimant que le seul bien d'aimer.
Pierre Corneille - La veuve, le 9 mars 1632. L'amour entre deux cœurs ne veut que les unir.
Pierre Corneille - Pulchérie, le 25 novembre 1672. On n'est point criminel quand on punit un crime.
Pierre Corneille - Cinna ou La clémence d'Auguste (1641) La vérité quand un menteur la dit, en passant par sa bouche elle perd son crédit.
Pierre Corneille - Le menteur, III, 6 (1644) La douleur qui se plaint cherche qu'on la soulage.
Pierre Corneille - L'illusion comique, V, 5 (1636) L'amour dont la vertu n'est point le fondement, se détruit de soi-même, et passe en un moment.
Pierre Corneille - L'illusion comique, V, 3 (1636) Qui cache sa colère assure sa vengeance.
Pierre Corneille - L'illusion comique, III, 6 (1636) À qui sait bien aimer il n'est rien d'impossible.
Pierre Corneille - Médée, V, 8 (1635) Où le péril égale et passe le plaisir, il faut se faire force, et vaincre son désir.
Pierre Corneille - Médée, IV, 4 (1635) Celui-là fait le crime à qui le crime sert.
Pierre Corneille - Médée, III, 3 (1635) La peine qui n'est plus augmente nos délices.
Pierre Corneille - La veuve, le 9 mars 1632. La confidence avec un bon ami jamais, sans l'offenser, ne s'exerce à demi.
Pierre Corneille - La veuve, le 9 mars 1632. L'ambition déplaît quand elle est assouvie.
Pierre Corneille - Cinna ou La clémence d'Auguste (1641) On n'aime point à voir ceux à qui l'on doit tout.
Pierre Corneille - Nicomède, II, 1, 418 (1651) Si l'hymen fut trop prompt, le divorce est aisé.
Pierre Corneille - Sophonisbe (1663) J'ai peine à concevoir que le ciel vous envoie des sujets de chagrin dans la commune joie.
Pierre Corneille - Sophonisbe (1663) D'un chagrin secret la sombre et dure loi m'y fait voir des malheurs qui ne sont que pour moi.
Pierre Corneille - Sophonisbe (1663) On a peine à haïr ce qu'on a bien aimé, et le feu mal éteint est bientôt rallumé.
Pierre Corneille - Sertorius, I, 3 (1662) On décrit mal sa joie au milieu des malheurs ; et sa plus douce idée est un sujet de pleurs.
Pierre Corneille - Andromède, I, 1 (1650) La fourberie n'est le jeu que des petites âmes.
Pierre Corneille - Nicomède, IV, 1255 (1651) La trahison seule a pour lui des appas ; son crime est sans excuse.
Pierre Corneille - La place royale (1634) La gloire et le plaisir, la honte et les tourments, tout doit être commun entre de vrais amants.
Pierre Corneille - Cinna ou La clémence d'Auguste (1641) Plus le péril est grand, plus doux en est le fruit.
Pierre Corneille - Cinna ou La clémence d'Auguste (1641) L'amour a des tendresses que nous n'apprenons point qu'auprès de nos maîtresses.
Pierre Corneille - La galerie du palais (1633) Détacher sans regret votre âme de la mienne !
Pierre Corneille - Andromède, II, 3 (1650) Si vous vous aimez, gagnez sur vous ce point, de vous donner entière, ou ne vous donnez point.
Pierre Corneille - Tite et Bérénice, I, 1 (1670) La façon de donner vaut mieux que ce qu'on donne.
Pierre Corneille - Le menteur, I, 1 (1644) Faites votre devoir, et laissez faire aux dieux.
Pierre Corneille - Horace (1640) Qui se venge à demi, court lui-même à sa perte.
Pierre Corneille - Rodogune (1644) L'obéissance est un métier bien rude.
Pierre Corneille - Nicomède, II, I, 383 (1662) Qu'il fait bon avoir enduré ! Que le plaisir se goûte au sortir des supplices !
Pierre Corneille - La veuve, le 9 mars 1632. L'amour n'est qu'un plaisir, l'honneur est un devoir.
Pierre Corneille - Le Cid (1636) L'amour rend tout permis, un véritable amant ne connaît point d'amis.
Pierre Corneille - Cinna ou La clémence d'Auguste (1641) La raison et l'amour sont ennemis jurés.
Pierre Corneille - La veuve, le 9 mars 1632. Je vous aime beaucoup moins que mon Dieu, mais bien plus que moi-même.
Pierre Corneille - Polyeucte martyr, IV, 3 (1642) À raconter ses maux, souvent on les soulage.
Pierre Corneille - Polyeucte martyr, I, 3 (1642) À force d'être juste, on est souvent coupable.
Pierre Corneille - La mort de Pompée, I, 1 (1642) Un cœur est trop cruel quand il trouve des charmes aux douceurs que corrompt l'amertume des larmes.
Pierre Corneille - Cinna ou La clémence d'Auguste (1641) Qui m'aima généreux me haïrait infâme.
Pierre Corneille - Le Cid, III, 4 (1636) L'amour est un grand maître, il instruit tout d'un coup.
Pierre Corneille - Le menteur, II, 3 (1644) La vengeance est douce à l'esprit d'une femme.
Pierre Corneille - Cinna ou La clémence d'Auguste (1641) Lorsque le malade aime sa maladie, qu'il a peine à souffrir que l'on y remédie !
Pierre Corneille - Le Cid (1636) L'absence ne fait mal que de ceux que l'on aime.
Pierre Corneille - La veuve, le 9 mars 1632. Quelque fin que tu sois, tiens-toi pour affiné.
Pierre Corneille - La place Royale (1635) Ce que Dieu donne bien à la mère des hommes, ne le refusons pas à la Mère de Dieu.
Pierre Corneille - Eve et Marie. Si je perds bien des maîtresses, j'en fais encore plus souvent, et mes voeux et mes promesses ne sont que feintes caresses.
Pierre Corneille - Chanson.
3 - La liste des auteurs célèbres :