Les citations de Pierre-Jacques Changeux.
2 - Ce dictionnaire vous propose 25 citations et pensées de Pierre-Jacques Changeux :
L'autorité est une force morale dont les véritables armes sont la justice et la clémence.
La célébrité se perd quand la foule des hommes célèbres devient trop grande : à force de multiplier les héros, on les anéantit.
De la faveur à la disgrâce il n'y a souvent qu'un pas à faire.
L'homme d'un goût exquis et parfait, s'il pouvait exister, serait celui qui n'aurait contracté aucune mauvaise habitude, et qui pourrait juger des choses, non par des principes faux, qu'il aurait reçus, non en les voyant telles qu'on les lui aurait montrées, mais par ses propres yeux, et telles qu'elles sont.
Le prix des belles actions est dans ces actions elles-mêmes.
Il faut rendre toujours les autres contents d'eux-mêmes, en se mettant au-dessous d'eux : mais il faut un grand art pour pratiquer ce précepte ; sans quoi, on tombe, ou dans la bassesse, ou dans la flatterie, et l'on n'inspire que le mépris ou la défiance.
Celui qui se préfère à tout le monde ne tient à personne.
Se sentir toujours homme, jamais esclave, ou demi-Dieu, voilà la vraie grandeur.
La reconnaissance est un pur sentiment d'amour auquel on ajoute le souvenir du bien qu'on nous a procuré.
On ne blâme pas les plaisirs des autres en voulant en juger par les siens.
La morsure la plus dangereuse parmi les bêtes les plus farouches est celle du calomniateur.
Aimez votre ami aujourd'hui comme celui qui peut devenir demain votre ennemi.
Que nul n'ose se croire plus sage que la loi.
Il ne faut jamais affecter de se montrer plus qu'on est.
Qui veut être trop sage tombe souvent dans une extrême folie.
Le calomniateur ne pense qu'à satisfaire sa haine, il n'épargne ni l'artifice, ni le mensonge.
L'envieux n'épargne contre sa victime ni la médisance ni la calomnie.
L'oisiveté est la première cause de toutes les peines et des malheurs des hommes.
L'homme est presque toujours le vil jouet des penchants bas qui le tyrannisent.
La vertu est le milieu entre deux extrêmes dont l'un pèche par excès, et l'autre par défaut.
L'amour n'est qu'un besoin physique qui pousse l'un et l'autre sexe à s'unir par la volupté.
Il suffit bien souvent de pousser la passion aussi loin qu'elle peut aller pour s'en guérir.
La liberté ne dépend que des mœurs de l'amour de la justice et de l'ordre.
S'il faut beaucoup d'esprit pour railler finement, il en faut bien davantage pour s'abstenir.
La vraie gaieté ne naît que de la bonté de l'âme.