La politesse est bien souvent une vertu hypocrite, une flatteuse qui ne refuse son estime à personne.
La politesse est souvent une vertu de mine et de parade, c'est une flatteuse qui ne refuse son estime à personne.
L'exacte politesse défend qu'on étale avec hauteur son esprit et ses talents.
La politesse est l'envie de plaire, la nature la donne, l'éducation et le monde l'augmentent.
La politesse est un des plus grands liens de la société, c'est elle qui contribue le plus à la paix.
La politesse, savoir dire Madame et Monsieur, n'écorche point la bouche.
Si la politesse consiste à baiser la main de dondons ineptes et à serrer les doigts de contemporains malhonnêtes, qu'on ne compte plus sur moi pour le consensus social minimum.
La politesse consiste à demander pardon pour tous les dommages autres que l'assassinat.
La politesse fait supporter dans la société une infinité de choses qui déplaisent.
La politesse est un oubli de soi-même qui inspire la bienveillance.
Avec de la politesse, de la prévenance et de la grâce, il est difficile de n'être pas gentil.
La politesse, quand elle est bien placée, est le plus bel ornement des paroles et des actions. Les moindres choses, guidées par elle, sont toujours accompagnées de grâce ; elle embellit le mérite même.
La politesse est en quelque sorte plus importante que l'amitié. On peut absolument se passer d'ami, mais on ne peut se passer de société, et il n'y a point de société sans politesse. En captivant l'amour dos hommes, dont la paix, la concorde sont le fruit précieux, la politesse contribua à entretenir l'heureuse harmonie de la société.
La politesse superficielle se termine presque toujours à des compliments et à des grimaces.
Il arrive trop souvent que la politesse est avilie et corrompue par les artifices de la basse flatterie ou du vil intérêt ; la politesse de bien des personnes n'est souvent qu'un jargon fade, plein d'expressions exagérées, aussi vide de sens que de sentiment.
La politesse qui n'est que politique prouve déjà une délicatesse dans la ruse.
Les causeries de politesse qui partent du bout des lèvres me semblent odieusement longues.
La politesse est la beauté de la vertu.
Sans la politesse, aucune qualité ne peut paraître dans son jour le plus favorable.
La politesse, la tournure et la douceur dans les manières, tous ces agréments préviennent des maux réels, forment, embellissent, consolident les amitiés, imposent des bornes à la haine, introduisent la bonne humeur et la bienveillance dans les familles, où le manque de politesse et de douceur est communément la première cause de la discorde.
II y a la politesse de l'esprit et la politesse des manières : celle de l'esprit consiste à dire des choses fines et délicates ; celle des manières, à dire des choses flatteuses et d'un tour agréable.
La politesse est l'art de concilier avec agrément ce qu'on doit aux autres et ce qu'on se doit à soi-même ; car ces devoirs ont leurs limites, lesquelles passées, c'est flatterie pour les autres, et orgueil pour vous ; c'est la qualité la plus séduisante.
Il est bien corrompu le peuple chez qui la politesse est la première loi !
Quand certaines personnes font de grandes politesses aux autres, c'est une preuve qu'elles viennent de faire une sottise sur laquelle elles veulent donner le change.
La galanterie est à l'amour ce que la politesse est aux vertus sociales.
Ne vous bornez pas à cette politesse mondaine qui n'a de vues et n'emploie de moyens que pour flatter sa vanité et celle des autres, se faire une réputation d'homme poli, de galant homme, et se distinguer par-là de la foule et du vulgaire. On cherche, par des dehors aimables et polis, à se frayer un chemin à l'amitié et à la considération du beau monde, à s'insinuer dans l'estime et peut-être dans le cœur des dames, qui sont aisément éprises de l'extérieur et du brillant. On en fait un art, on s'en fait un point capital ; et comme si les belles manières, qui ne sont qu'un accessoire au mérite, devaient tenir lieu de tout mérite, on s'en occupe plus que de perfectionner les qualités du cœur, et de bien s'acquitter des devoirs de son état.
La politesse est comme l'eau courante, qui rend unis et lisses les plus durs cailloux.
La politesse rapporte plus qu'elle ne coûte.
La politesse ne peut être que mutuelle.
Pour atteindre la perfection de la politesse, il faut posséder la bonté et la générosité.
Faites semblant de demander aux autres leur avis, parce que la politesse est chose exquise !
La gaieté est pour moi plus qu'une politesse, c'est une véritable chevalerie.
La politesse est le soin de ne laisser paraître que ce qui doit plaire.
La politesse c'est le meilleur bâton de longueur qu'il y ait entre soi et les sots, un bâton qui vous épargne même la peine de frapper !
Il y a une politesse du cœur qui est parente de l'affection.
C'est parce que l'or est rare que l'on a inventé la dorure, qui, sans en avoir la solidité, en a tout le brillant. Ainsi, pour remplacer la bonté qui nous manque, nous avons imaginé la politesse, qui en a toutes les apparences ; et au défaut de vertu, nous avons l'honneur, qui en a l'éclat.
Il y a une certaine politesse de cœur qui tient de près à l'amour, c'est elle qui donne les manières les plus agréables et les plus gracieuses.
Il n'est point de signe extérieur de politesse qui ne tire son origine des mœurs ; la meilleure éducation, sous ce rapport, serait donc celle qui enseignerait en même temps et les signes et leur origine.
La politesse est aux actions ce que la grâce est à la beauté.
La politesse est aux hommes médiocres ce que l'intérêt est aux ambitieux.
La politesse est une vertu sociale qui répand sa douceur sur les gens impolis.
La politesse est une bonté assaisonnée, c'est la bonne grâce ajoutée au bon cœur.
L'inclination à obliger, l'honnête complaisance, sont les parties principales de la politesse, mais cela seul ne compose pas la politesse : il faut encore ce que quelques-uns appellent le don des manières. Ainsi la politesse consiste non seulement à ne rien faire et à ne rien dire que d'obligeant, mais aussi à le faire et à le dire avec une façon de s'exprimer et des manières qui aient quelque chose de noble et d'aisé, quelquefois même de fin et de délicat.
La politesse ne donne pas les vertus, mais elle les rend agréables et sociales.
La véritable politesse consiste à paraître persuadé que les autres sont tels qu'ils se montrent à nos yeux.
Nous pardonnerions volontiers à une femme de ne pas nous aimer, si elle nous faisait la politesse de n'en pas aimer d'autres.
La politesse est une question de temps et de lieu : Nous saluons dans un chemin de traverse telle personne que nous n'oserions pas saluer sur la grande route.
La politesse cache bien souvent les vices comme la parure masque les rides.
Il est une bonté si légère qu'elle flotte à la surface de toute chose, on la nomme politesse.
Les politesses des gens civilisés sont tellement entachées de lâchetés, qu'il est bien difficile de se montrer poli sans cesser d'être brave.
L'homme sans éducation prend toujours la politesse pour de la peur.
Qui veut observer les règles de la politesse est tenu à faire plus de mensonges qu'un autre.
Le plus malheureux effet de la politesse d'usage est d'enseigner l'art de se passer des vertus qu'elle imite.
On demande à la fleur son parfum, et à l'homme la politesse?