La pudeur est la grâce la plus touchante qui puisse embellir une femme ; elle est le gage certain de l'innocence et de la vertu.
La modestie, comme la timidité, dérive souvent d'une sorte de pudeur.
La pudeur, c'est le sentiment du papillon qui ne veut pas que son aile soit même effleurée.
La modération couvre l'audace, la pudeur couvre l'impudicité, et la piété couvre le crime.
Toute femme qui écrit sans pudeur vit de même.
Dans un monde où l'amour se montre sans pudeur, la tristesse est pour tous un signe de froideur.
Une fausse pudeur, mêlée à ses regrets, peut rendre vain un remords véritable.
La pudeur des femmes tombe avec leur vêtement.
Que ce soit sous la forme de la pudeur, de la précaution ou de l'artifice, une femme ne dit jamais toute sa pensée, et ce qu'elle en sait n'est encore qu'une partie de ce qui en est.
Les charmes de la pudeur sont inexprimables, ils élèvent l'âme, ils ennoblissent les sentiments. Et ce qui prouve leur pouvoir, c'est qu'ils ont plus d'une fois ramené du vice des femmes et des hommes qui semblaient par leur mauvaise conduite n'être point faits pour la vertu.
La véritable pudeur perpétue l'amour : ceux qui n'en ont pas, sont incapables d'aimer.
La pudeur ne sait plus revenir une fois qu'elle est éteinte.
Qu'est-ce que la beauté chez une femme sans la pudeur ? Un anneau d'or attaché au groin d'un cochon.
On peut regarder comme perdu celui qui a dépouillé toute pudeur.
Il n'y a rien de pire en tout que les femmes une fois qu'elles ont perdu toute pudeur.
Ôter la pudeur des relations amoureuses, c'est en ôter l'amour même.
L'esprit est un vêtement dont la pudeur recouvre toutes les nudités de langage.
La pudeur est si instinctive, qu'on n'aime pas ôter son dernier vêtement devant la glace.
Admirez la pudeur des femmes, elles s'habillent de façon à ôter à leur corps toute forme humaine.
La pudeur est le plus bel ornement des femmes. L'impudicité les dégrade.
La pudeur la plus farouche est la pudeur d'emprunt.
La modestie est au talent ce que la pudeur est à la beauté.
Il faut beaucoup d'esprit pour avoir juste ce qu'il faut de pudeur.
La pudeur est la forme délicate de l'hypocrisie.
La pudeur sexuelle est un progrès sur l'exhibitionnisme des singes.
La pudeur est le préservatif mis par la nature, autour de ce qui, étant précieux, doit pourtant un jour se perdre, mais ne se perdre qu'en se retrouvant dans l'amour.
Il n'y a que les gens qui aiment ou qui ont aimé qui comprennent les saintes délicatesses de la chasteté. Les religieux, les prêtres n'y entendent rien ; voyez les casuistes, ils ont le plus souvent la pudeur grossière et indécente.
La chasteté des femmes dépend de la pudeur des hommes.
La femme sans pudeur n'est jamais belle?