Les compliments ne coûtent rien, mais ceux qui les reçoivent les paient quelquefois cher.
De tous les plaisirs, je n'en trouve point de plus grand que de recevoir des nouvelles des gens que l'on aime.
Des gens qui reçoivent sans donner, d'autres qui donnent sans recevoir : voilà ce qu'on appelle une association.
La charité se fait dans les deux sens. Il n'est pas plus facile de recevoir que de donner.
Pour bien donner comme pour bien recevoir, il n'y a qu'à laisser voir son bonheur.
On ne reçoit rien des belles femmes, mais on peut en obtenir tout.
Je reçois la visite d'un homme considérable, et j'en tire vanité : pourquoi ? Reste-t-il chez moi quelque chose de ses dignités, de ses grandeurs, de ses richesses ? Si je suis riche moi-même, je rougis de recevoir la visite d'un homme du commun. Autre ridicule. Cet homme m’ôte-t-il quelque chose de mon bien-être ? Me laisse-t-il quelque chose de son infortune ?
Faire beaucoup de frais pour recevoir les gens dont nous ne voulons pas l'intimité, c'est leur rendre la revanche plus difficile.
Un homme qui donne et qui ne veut pas recevoir, cela existe. Il porte généralement un bâton.
Avant de recevoir, une bonne maîtresse de maison doit faire l'examen de son humeur et la préparer aux événements.
Que faut-il pour bien recevoir ? Faire oublier aux gens que vous les recevez.
Faisons à tous un accueil favorable : Un pauvre bien reçu s'en va moins misérable.
Le jour où tu seras las de tout ce que tu vas rencontrer, arrive-nous, sans te faire annoncer, les bonnes nouvelles n'ont point besoin de courrier ; nous te recevrons à bras ouverts.
Chacun recevra selon son travail.
Pendant quelque temps donner sans recevoir peut convenir à la générosité ; recevoir sans donner peut plaire à l'égoïsme ; mais à la fin, donner sans recevoir épuise et lasse, et recevoir sans donner charge et importune.
Le bonheur est le flux et le reflux du donner et du recevoir.
L'enfant ne doit pas donner, il ne doit que recevoir.
Ne rien demander et être toujours prêt à donner c'est souvent la meilleure manière de recevoir.
En général les jeunes gens n'aiment pas beaucoup à recevoir des conseils.
Tu ne seras pas plus tôt loin de moi, que tu désireras y revenir, et je te promets d'avance que tu seras toujours bien reçu.
Je propose de mettre sur pied un « syndicat de la gratuité ». Y adhère celui ou celle qui donne à cette valeur son sens concret. La devise en sera : « donner c'est recevoir ». Attention à la litanie religieuse.
La déesse des richesses aime à fixer sa demeure chez celui qui reçoit les hôtes avec joie et cordialité.
Il a un sourire d'homme d'affaires pressé qui, en te recevant, s'excuse déjà de devoir te congédier bientôt.
On peut donner d'excellents avis et être incapable d'en recevoir.
Celui qui reçoit un secours ne sait pas toujours en profiter.
On se souvient plus longtemps d'avoir donné que d'avoir reçu.
Donner pour recevoir, ce n'est pas donner, c'est faire un commerce.
L'amitié ni l'amour ne doivent recevoir que ce qu'ils peuvent rendre.
Il vous est beaucoup plus glorieux d'être aimé que d'être riche, plus avantageux d'avoir de bons amis que de l'or. Si vous avez dans vos coffres de l'argent, dont vous puissiez vous passer, qu'il soit au service de vos amis, quand ils en ont besoin. Déployez tout votre bon cœur à leur égard, en leur offrant plus même qu'ils ne vous demandent. Témoignez plus d'empressement et de plaisir à leur donner, qu'ils n'en ont à recevoir.
Donnez volontiers, et recevez difficilement, si vous pouvez vous en passer ; il vaut mieux engager les autres à la reconnaissance que de leur en devoir. Il y a des gens qui donnent peu, mais qui attendent beaucoup. Si votre reconnaissance ne répond pas à l'idée qu'ils ont conçue des obligations que vous leur avez, ils s'en plaignent hautement, parlent à tout le monde de votre ingratitude, vous en font souvent des reproches à vous-même, et font quelquefois acheter bien cher ce qu'ils ont donné.
On est plus heureux de donner que de recevoir?