La religion est un feu que l'exemple entretient, et qui s'éteint, s'il n'est communiqué.
La religion semble retombée dans l'enfance, et demande à être nourrie de miracles.
D'une mauvaise religion, plus on s'en éloigne, meilleur on est.
Une bonne religion ne peut sortir d'une source impure.
Quand une religion ne peut plus satisfaire une âme saine, elle est finie.
Dans la religion, s'unifient la science, la poésie et l'action.
La religion, personne ne peut la comprendre, c'est pour ça qu'on dit qu'il faut croire.
Les religions ne sont que des quêtes du bon mode d'emploi de l'existence humaine.
La vie est comme une nuit d'hiver, triste et longue; la philosophie la fait haïr, la religion la fait supporter, ce n'est pas son moins beau triomphe.
La religion et l'humour sont incompatibles.
En religion, c'est comme en amour ; ceux qui en discourent le plus et le mieux, ce ne sont ni les vrais fidèles, ni les vrais amoureux. La parole extériorise, mondanise, déflore les choses du sentiment et de l'âme ; elle est un attouchement et une manipulation qui les profane plus ou moins.
La religion est la chaîne d'or qui suspend la terre au trône de l'Éternel.
Pour juger philosophiquement de la grande opportunité de la soumission de l'homme à un Dieu positif, quel qu'il soit, il convient de la considérer comme le seul moyen pratique de rendre un hommage éperdu à l'inconnaissable, et, à ce point de vue, toutes les religions sont bonnes.
Il faut honorer toutes les religions, croire que toutes sont saintes, qu'elles sont égales entre elles par la bonne foi de ceux qui les professent, que semblables à des traits lancés de points différents vers un même but, elles se rejoignent dans le sein de Dieu.
La religion a fait de grands maux, et peu de petits biens.
La religion met à la portée de tous les vertus des grandes âmes.
L'amour est la véritable religion de l'hypercomplexité.
Sans la religion on marche continuellement dans les ténèbres.
La religion catholique est la seule qui puisse procurer un bonheur véritable à une société.
Supprimer la religion, c'est supprimer le sacrilège.
On change plus facilement de religion que de café.
La religion, ce luxe des pauvres.
La diversité des religions est la cause la plus ordinaire des troubles, de la rébellion, et des révolutions étranges qui arrivent dans les différents États. II n'y a point de rebelle ni de séditieux, qui ne justifie sa rébellion et ces crimes, par le prétexte spécieux de religion.
La vraie religion n'est que la splendeur de la culture intellectuelle.
Religion : Le dernier refuge de l'amour de soi.
La religion est la défense de l'âme, comme les armes sont la défense du corps.
Les religions sont la croix du genre humain.
Qui n'a pas de courage n'a pas de religion.
L'intolérance est dans la nature de l'homme et non pas dans les religions. Quand une religion naît elle rencontre l'intolérance, comme toute innovation dans le domaine des sciences et des arts. Quand elle s'est imposée, elle devient intolérante à son tour. Et, quand elle décline, elle subit l'intolérance à nouveau.
La religion est devenue une nourriture fade, qui ne nourrit plus personne, et quand elle parle du cœur c'est sans talent, parce qu'elle ne croit plus à ce mot.
Dieu, c'est un lieu fermé dont l'aurore a la clé, et la religion, c'est le ciel contemplé.
La religion n'est ni une théologie, ni une théosophie ; elle est plus que tout cela : Une discipline, une loi, un joug, un indissoluble engagement.
La religion est la poésie du cœur ; elle a des enchantements utiles à nos mœurs, elle nous donne et le bonheur et la vertu.
La religion et la liberté, les deux seules grandes choses de l'homme.
C'est toujours sur les frontières des religions que se rencontre l'intolérance.
Où la Religion parle, la Raison n'a droit que d'écouter.
La religion est la maladie honteuse de l'humanité ; la politique en est le cancer.
L'homme qui n'a point de religion vit protégé par la religion des autres, comme le passager, sans aider à la manœuvre, est en sûreté sur le vaisseau qui le porte. Mais le passager qui voudrait troubler la manœuvre serait mis à fond de cale comme un insensé.
Il n'y a pas de bonne morale sans religion.
L'homme religieux sert Dieu, l'hypocrite le prend à son service.
Il n'est point d'étoffe plus souple que celle du manteau de la religion.
On n'a de religion qu'autant qu'on ne fait pas contre les autres ce que nous ne voudrions pas qu'ils fissent contre nous, et qu'on fait pour eux ce qu'on voudrait qu'ils fissent pour nous.
Autant de moines, autant de religions?