Vacances en pension complète : Formule qui consiste à vous faire payer deux repas par jour en sachant que vous n'en consommerez bien souvent qu'un.
Entre la fin d’un repas et le coucher s'écoulent quelques minutes où l'on se tait, où la journée que l'on vient de vivre s'ajoute au passé, où l'on est simplement soi-même, sans désir et sans remords.
Je déteste les gens qui ne prennent pas les repas au sérieux. C'est la preuve d'un caractère très superficiel.
La modération est désastreuse. Assez n'est pas mieux qu'un repas. Plus qu'assez est aussi bon qu'un festin.
Finir des restes procure une satisfaction comme j'en connais peu ; on a l'illusion de vivre gratis, d'avoir dérobé un repas au destin, sans parler du bonheur que donne le sentiment d'avoir entièrement profité de sa dépense, de n'avoir rien laissé perdre.
Quoi de plus affreux que ces repas écrasants dont on sort la tête lourde et les jambes molles, abruti de viandes et de vins, incapable d'une idée jusqu'au soir, que les Français s'offrent aux moindres prétextes ?
La cheminée que surmonte la plus forte fumée n'est pas toujours celle qui annonce le meilleur repas.
La menace de devoir sauter un repas m'angoisse autant que l'idée de quitter un jour cette vallée de larmes.
L'agrément d'être célibataire, c'est qu'on mène une existence sans cadre. Avoir une femme, des enfants, cela veut dire tout un arrangement, des projets, des obligations, des repas à heure fixe, etc. Impossible d'avoir des envies subites et de les satisfaire. Or, moi, je suis l'homme des envies subites.
L'amour fait perdre le repas et le repos.
Les mendiants et les pauvres, plus à plaindre que les mendiants, sont obligés chaque jour de livrer une bataille pour chaque repas. Ils n'ont pas le temps de porter les yeux plus loin que l'intervalle d'un repas à l'autre, et ils finissent par ne plus se préoccuper de l'avenir, ni même du lendemain.
La chose qui m'assomme le plus dans la vie courante est les repas familiaux.
Repas d'affaires : Tradition tellement ancrée dans nos mœurs qu'elle est capable de survivre aux affaires.
Pension complète : Formule hôtelière qui consiste à vous faire payer deux repas par jour en sachant que vous n'en consommerez souvent qu'un.
Dans les scènes de ménage, le rouleau à pâtisserie n'intervient plus que chez les couples où le repas se termine par un dessert.
Je ne puis pas briller aux repas, car pendant la première partie j'ai faim et pendant la seconde j'ai sommeil.
Une vie de famille est une suite de repas dépressifs où chacun répète les mêmes anecdotes.
En photo, je rends bien. Après les repas aussi d'ailleurs.
Un repas sans conversation, la richesse sans la vertu, perd tout son charme.
Délicat ou grossier, le repas est toujours bon quand l'appétit l'assaisonne.
On fait de grands repas presque partout, et d'excellents repas presque nulle part.
Le meilleur des repas, c'est celui que l'on partage entre amis.
Dans les repas ordinaires, dans des jours de cérémonie, dans des invitations, et dans d'autres occasions semblables, on ne saurait se dispenser de boire du vin, j'en conviens ; mais il y a des usages que l'honnêteté prescrit, et au-delà desquels il ne faut jamais aller : l'excès dans le boire renverse le naturel, il gâte les cœurs les plus droits et les mieux faits.
Mieux vaut un repas frugal, assaisonné par l'affection, que la table la mieux garnie avec la haine pour convive.
L'homme le plus malheureux est celui qui ne sait pas jouir d'un repas sain et bien apprêté ; il est indifférent à la saveur d'un vin vieux et exquis ; la beauté des champs, du ciel, de la verdure, des fleurs, ou des chefs-d'œuvre de l'art, ne réjouit pas ses yeux ; il écoute, sans en être ému, la mélodie d'une belle musique ; il ne goûte point la douce chaleur de son feu ; la mollesse de son lit, la commodité de ses meubles, la variété de ses livres, lui sont indifférentes ; il n'est pas même consolé par les douces caresses de sa femme, et la joie bruyante de ses enfants l'importune : tous ces trésors sont perdus pour lui.
Pourquoi désirer être riche si ce n'est pour tendre à ses amis une main secourable ? Car pour le plaisir de boire et de manger, nous le sentons tous également ; il ne faut pas de repas somptueux pour contenter la faim.
C'est vendre un repas au convive que de ne pas témoigner qu'il est donné de bon cœur.
Les banquets entre amis ont une heureuse chose, on y rajeunit et on s'y retrempe ; on y fait et on y reçoit du bien, on y cimente la cordialité et l'affection et on y ranime les souvenirs, tout en égayant et embellissant le présent. On en revient plus aimé et plus aimant ; avec plus de foi et d'espérance ; qu'y a-t-il de plus souhaitable dans la vie ?
Préparer un repas dans le temps opportun, ce n'est pas là l'emploi d'un homme du commun.
Voici trois médecins qui ne se trompent pas : gaieté, doux exercice et modeste repas.
Retranchez de ces repas somptueux, que vous donnez souvent par vanité, et où l'ambition de l'emporter sur les autres vous fait charger vos tables de plats aussi multipliés qu'inutiles ; de mets dont la rareté, la cherté, la nouveauté font tout le prix ; de vins et de liqueurs plus flatteuses au goût qu'utiles à la santé. Supprimez vos folles dépenses, et vous aurez du superflu.
Lorsque le vieux Moïse voulut donner des lois sur le mont Sinaï, il commença par jeûner. Nos législateurs modernes, au contraire, ont coutume de ne travailler à leurs codes qu'après avoir fait un bon repas.
Le meilleur repas est celui que l'on passe entre amis?