Ces formules de déférence et de respect que le tutoiement supprime sont une bride qu'il est nécessaire en mille occurrences de sentir et qu'il n'est jamais nécessaire d'ôter. C'est un tamis qui laisse aisément passer la poudre d'or et qui arrête le sable et les gravois. Jamais aucune affection n'a perdu en franchise pour être restée dans les bornes du respect.
Le peuple qui n'a pas le respect de la femme n'a bientôt plus le respect de rien.
Le respect peut-il tuer l'amour ? — Oui, si l'amour l'a blessé.
Dans l'ordre social, le respect est l'aveu exprimé ou tacite de la prééminence que nous accordons à un autre individu sur nous-mêmes ; c'est un hommage rendu à une supériorité quelconque ; on le doit à la vertu, au rang, à la naissance, à l'expérience, à la dignité paternelle.
Le respect filial ouvre les portes du ciel.
Le respect filial et l'amour maternel sont à la base de l'éducation chrétienne.
Sur la scène du monde on ne rencontre que des bonheurs rognés qui ne méritent pas l’envie, et des demi-malheurs qui ne méritent pas le respect.
On fait encore plus de bien aux âmes par le respect et l'affection qu'on leur inspire que par l'amour qu'on leur porte.
Après le respect de l'Être suprême, ce qui nous élève le plus, c'est le respect de nous-mêmes.
La vieillesse a un droit si naturel au respect que pour un vieillard le châtiment le plus sévère est de sentir qu'il n'est pas respecté.
Ce qui touche le plus une femme compromise, c'est un témoignage de respect.
Le besoin d'être dans le vrai, le respect, le culte, la recherche et l'amour du vrai, c'est le signe de la civilisation véritable.
Chez les enfants, comme chez le peuple, la curiosité est le commencement du manque de respect.
Le respect s'en va et avec lui les choses respectables.
Le respect mutuel implique la discrétion et la réserve dans la tendresse elle-même, et le soin de sauvegarder la plus grande part possible de liberté, chez ceux dont on partage la vie.
La condition primaire de la vraie sociabilité c'est le respect mutuel ; à défaut de cela, l'indépendance. L'échange ne vient qu'au second rang. Sans le respect, il n'est qu'une tyrannie et une oppression, un espionnage sous couleur de sollicitude.
Le respect de nous-mêmes est le principe de notre morale ; l'estime pour les autres est la règle de notre conduite.
Quand on a perdu l'être aimé, on ne tient plus à sa propre vie ; on ne s'aime plus soi-même qu'en souvenir de lui, en respect de ce qu'il aimait.
Le respect humain est la peur des autres plus que la peur du mal.
La conscience est un respect de soi-même, une force intérieure qui nous empêche de faire le mal ignoré et de regretter le bien inutile.
Le respect de soi-même est une partie du respect dû au prochain. Les autres peuvent exiger que nous nous présentions à eux comme des êtres civilisés et responsables, gouvernant leur liberté propre, et ne pesant que le moins possible sur la bonne volonté étrangère.
Rien ne nuit tant au respect dû aux lois que de ne pas abolir formellement celles qui sont tombées en désuétude, surtout lorsqu'elles se trouvent en contradiction avec les mœurs.
Le respect et la déférence sont les liens de l'amitié.
J'ai beaucoup de respect pour les femmes, ces putains.
Aujourd'hui que les peuples ont perdu le respect de l'autorité et la résignation aux maux de la vie, en perdant les idées religieuses, tout intérêt, toute souffrance, tout besoin, vrai ou factice, deviendra utopiste s'il s'élève jusqu'à la pensée ; s'il ne s'élève pas au-dessus de la sensation, il restera purement révolutionnaire.
Il y a des occasions où un fils qui manque de respect à son père, peut en quelque sorte, être excusé ; mais si, dans quelque occasion que ce fût, un enfant était assez dénaturé pour manquer à sa mère, à celle qui l'a porté dans son sein, qui l'a nourri de son lait, qui, durant des années, s'est oubliée pour ne s'occuper que de lui, on devrait se hâter d'étouffer ce misérable, comme un monstre indigne de voir le jour.
La première qualité d'un peuple, qui aspire à un gouvernement libre, est le respect de la loi. Or une loi n'a de force que l’intérêt qu'à chaque citoyen de la respecter ou de l'enfreindre.
Que tes premiers respects soient pour la Divinité, et tes seconds pour tes parents.
La malhonnêteté a davantage de classe quand elle sert à acheter des signes de respectabilité.
Le respect de soi-même est la pudeur du caractère, la sauvegarde de la moralité, l'essence de la noblesse personnelle, le gardien des vertus, c'est la lettre de créance parmi les hommes, si l'humilité est le passeport du ciel ; c'est la base du droit ; c'est la condition de l'autorité et de l'estime, de la solide amitié et même de l'amour durable.
Le respect de soi-même exclut tout ce qui est petit, bas, vulgaire, c'est-à-dire toujours égoïste.
Le respect de soi-même, le respect et l'amour de l'homme manquent dans cette société.
La vraie noblesse, c'est le respect de soi-même ; elle est parente de la morale qui est le respect du devoir, et de la piété, qui est le respect de Dieu, source du devoir et père de l'âme humaine.
Sans le respect, le mérite ne produit point l'illusion qui en fait le charme. On éprouve pour ceux qui l'inspirent une espèce d'affection tendre, dont le bonheur serait perdu, si l'on n'avait pour eux qu'une estime mesurée à la grandeur de leur mérite.
Le respect est meilleur encore à éprouver qu'à inspirer, car le respectueux est toujours estimable. Ce sentiment a pour principe une opinion d'excellence qui ne peut se former dans ceux où rien n'est excellent.
Le respect se rend à l'empire qu'on a sur soi-même ou qu'on exerce sur les autres. C'est un sentiment commandé et prélevé comme un tribut.
Le respect est un hommage qu'on rend sans peine à la vertu.
Dans un métier sérieusement exercé, celui qui l'exerce fût-il une complète buse, il y a du respect. Respect de ce qui a été et qu'il importe de préserver, de continuer s'il se peut.
Le respect humain, c'est le respect de notre amour-propre.
Il n'est point de vrai respect pour soi-même avec une parfaite indifférence.
Le respect en amour est une bien honnête chose, mais il a ce double inconvénient : c'est qu'en faisant douter de nous, il expose les femmes à douter d'elles-mêmes.
Le respect est une qualité essentielle de l'amour, et qui le perd ne sait pas aimer.
Le manque de respect sape sourdement l'estime et détruit la confiance.
Le manque de respect pour ma dignité personnelle peut me gonfler de mépris.
La politesse n'est qu'une forme du respect que les autres nous inspirent.
Nous ne nous rappelons le respect que l'on doit aux parents que pour l'exiger de nos enfants.
Le faux respect de nos amis nous endort, et nous jette dans une fausse confiance.
L'honneur nous pousse à faire plus que notre devoir pour accroître nos droits et surtout pour acquérir le plus précieux de tous, le droit au respect.
Qui a le sentiment de Dieu mérite le respect, car il ne vivra jamais dans le mal.
Le respect est le parfum des vraies tendresses.
Respect : Signe extérieur accordé aux personnes qui n'inspirent plus l'amour. On respecte les vieux parce qu'ils ont résisté aux microbes qui tuent souvent les jeunes.
Les gens auxquels vous devez le respect n'ont généralement pas de petite monnaie à vous rendre.
Il n'est pas d'amour sans respect réciproque. S'il n'existe pas tout de suite, il n'existera jamais.
Il n'est pas d'amitié sans respect.
Il n'est point de mœurs sans l'habitude du respect ; il n'est point de respect sans humilité.
Une femme doit avoir droit au respect de son mari.
L'âge doit avant tout inspirer le respect, on ne saurait trop en témoigner aux grands-parents.
L'assistance honore quand elle traite le pauvre avec respect, non seulement comme un égal, mais comme un supérieur, puisqu'il souffre ce que peut-être nous ne souffririons pas, puisqu'il est parmi nous comme un envoyé de Dieu pour éprouver notre justice et notre charité, et nous sauver par nos œuvres.
Il y a deux sortes de respect : Le sérieux et le cordial. Le respect sérieux est celui que les supérieurs ont coutume de recevoir de leurs inférieurs, sans que ceux-ci y joignent la cordialité. Le respect cordial est celui que nous devons avoir pour nos frères, nos amis, nos parents, nos collègues.
Un cœur endurci n'a ni aucune crainte de Dieu, ni aucun respect pour les hommes.
Le respect mutuel resserre l'essentielle?