Aimer, c'est la liberté dans les chaînes, c'est l'apothéose dans le sacrifice,
La liberté est le plus grand des biens, le seul bien, aucun sacrifice n'est trop lourd pour elle, pas même celui de passer pour un pédezouille aux yeux de l'opinion.
En général ceux qui aiment vivre au milieu de beaucoup de monde sont ceux qui savent s'y mouvoir sans plus de gêne ou de sacrifices que s'ils étaient seuls.
Le mariage est un état de soins et de sacrifices, et sans le sentiment qui rend tout aisé, il est bien difficile d'en remplir les devoirs, même avec de la vertu. Les obligations sont sans doute réciproques, mais les femmes sont appelées à des soins particuliers. La nature, en leur donnant plus de grâces, plus d'aménité, plus de délicatesse, nous apprend que c'est à elles à mettre les attentions, les complaisances, les égards dans cette union, d'où, elles retirent en échange les fruits de la protection et des travaux plus importants des hommes.
À force de vous vaincre, vous viendrez à bout de la bizarrerie de votre humeur, ou du moins vous la diminuerez beaucoup, et vous en rendrez les accès moins forts et moins fréquents. Quelques amers que soient de tels sacrifices, rien ne peut vous en dispenser. En cette manière, de même qu'en toute autre, il n'y a d'excusable que ce qui n'est pas libre.
L'esprit de sacrifice est estimable s'il n'inclut pas le sacrifice d'autrui.
Il n'y a d'amour véritable qu'avec le sacrifice volontaire.
La religion exerce l'homme au malheur par les sacrifices, c'est la plus utile leçon qu'elle puisse lui donner. Ainsi, dans les camps de paix, le soldat se forme aux fatigues de la guerre.
Faites le sacrifice d'une petite somme pour soulager une famille réduite à la mendicité.
Le vrai critique sait tout comprendre, mais il ne consent à être la dupe de rien, et ne fait à aucune convention le sacrifice de son devoir, qui est de trouver et de dire le vrai.
On ne refuse pas un cadeau, cela attriste le donateur, car les cadeaux sont aussi des sacrifices.
Pour satisfaire une passion, il en coûte quelquefois plus de sacrifices pénibles, plus d'efforts sur soi-même qu'il n'en eût fallu pour la remplacer par une vertu.
Laisser entrevoir ce qu'un sacrifice a pu coûter c'est en ôter tout le prix.
La seule preuve des affections humaines ce sont les sacrifices qu'elles imposent.
La vie serait bien simple s'il n'y avait jamais qu'à choisir entre le bien et le mal, et si tout sacrifice n'était nuisible qu'à celui qui se dévoue.
La vraie modestie est celle qui connaît le prix de ses sacrifices.
Il est des gens qui, au milieu de toutes les jouissances, se disent malheureux, afin de pouvoir à la fois goûter les plaisirs et s'honorer du sacrifice.
Le pur sacrifice au devoir est admirable, mais c'est un sacrifice, et l'aspiration indestructible de l'être c'est d'être, c'est de vivre et non de s'anéantir.
La véritable amitié ne veut se feindre, elle veut le sacrifice du moi tout entier.
Quiconque joue imprudemment son bonheur s'expose à en faire le sacrifice.
Conserve la modération, même dans les sacrifices que tu offres aux dieux.
L'amour vit de sacrifices.
Tel est l'effet assuré des sacrifices qu'on fait à la vertu ; s'ils coûtent souvent à faire, il est toujours doux de les avoir faits, et l'on n'a jamais vu personne se repentir d'une bonne action.
La docilité de la victime, parfois, simplifie singulièrement le rôle du sacrificateur.
Les serments sont la fausse monnaie avec laquelle on paie les sacrifices de l'amour.
La générosité demande un sacrifice comme la vertu exige un combat.
La générosité d'argent est facile, il n'y a qu'à être riche pour en avoir : mais c'est celle qui ne coûte pas un sou, celle de l'âme, qui est estimable. C'est une belle chose qu'un homme vraiment généreux, car il n'y a de grandeur sur la terre que dans le sacrifice de soi.
On ne fait jamais le sacrifice de son caractère, qu'on ne s'en applaudisse ensuite.
La vertu ne se conserve que par des sacrifices perpétuels.
Les jouissances laissent des appétits, les sacrifices, des baumes.
Ce qui importe dans le sacrifice, c'est le sacrifice même.
La vertu sur la terre est une divinité qui vit des sacrifices qui la rendent immortelle.
Le bonheur est une chose assez rare pour qu'on lui fasse quelques sacrifices.
Un sacrifice n'est vraiment un sacrifice qu'autant qu'il est volontaire.
Apprendre Dieu et ses Statuts, c'est apprendre à faire des sacrifices.
Sacrifice de soi : Principe ! tout amoindrissement de soi est mauvais.
Le sacrifice s'apparente au suicide.
L'amour ce n'est pas le sacrifice, c'est le don de soi-même.
Les sacrifices inutiles s'accomplissent dans un silence généreux.
Il convient de distinguer le sacrifice par amour, lequel est noble, du suicide par désespoir, lequel est bas ou vulgaire.
Le sacrifice paraît une condition nécessaire à la vie.
La générosité, c'est toujours le sacrifice de soi ; il en est l'essence.
Un ménage uni ne va jamais sans de petits sacrifices réciproques, qui grandissent et embellissent celui qui les fait.
Le sacrifice de soi permet de sacrifier les autres sans rougir.
Se sacrifier au service de la vie équivaut à une grâce.