Louer indifféremment ce que vous faites de bien ou de mal n'est point la preuve que l'on vous aime, mais bien que l'on vous trompe.
Comme les laboureurs sèment dans la terre pour recueillir les fruits de la terre, le chrétien sème dans le ciel le fruit de ses charités.
Mieux vaudrait se rencontrer près d'un serpent que de vivre dans la compagnie des pervers. Le premier se fait connaître dès l'abord ; les autres distillent leur venin goutte à goutte, et leur contagion affaiblit insensiblement les principes de vertu qui peuvent être en nous.
La prédication est le plus grand, le plus auguste, le plus excellent de tous les sacrifices.
Appelez un pauvre à votre table, vous y faites asseoir Jésus-Christ.
La charité est le diadème du chrétien, c'est là le royal manteau qui nous fait reconnaître pour les vrais disciples de Jésus-Christ.
Renverser un édifice consacré au Seigneur serait une sacrilège impiété. Un crime encore plus grand est celui de détruire, par le scandale, une âme dont l'Esprit-Saint avait fait son temple. Ce - n'est point pour des édifices de pierre que Jésus-Christ est mort.
Pardonnez, si vous voulez qu'il vous soit pardonné à vous-même.
Ennemie du désespoir, la conversion nous offre l'espérance du salut. C'est elle qui nous livre les clés du ciel, c'est elle qui nous permet d'accéder au paradis.
Un fleuve de feu roule ses ondes vengeresses, et l'on se joue sur ses bords, l'on s'endort au sein de la mollesse, on pèche sans remords et sans crainte de l'avenir. On ne veut pas réfléchir avec quelle vitesse le présent nous échappe, et va se précipiter dans ce gouffre d'où rien ne sort. Autour de nous que de trépas imprévus !
Ce monde n'est qu'une scène de théâtre, où nous venons jouer notre rôle, acteurs d'un moment, qui disparaissons aussitôt que la toile s'abaisse. Le seul bien qui nous soit propre, le seul qui ne meurt pas, c'est notre âme ; et c'est là le seul de quoi l'on ne s'occupe point.
Dieu a créé pour l'homme deux vies, la vie présente et la vie future. La première est la lice ouverte aux combats et aux épreuves ; l'autre est le but où nous attendent les couronnes et les récompenses.
Ayez honte de vos fautes, mais pas de votre repentir.
Une mauvaise vie est un grand obstacle à la connaissance de la vérité.
Jésus-Christ n'a pas rougi de mourir pour vous, et vous rougissez de vivre pour lui.
L'âme est essentiellement libre, elle n'obéit à Dieu qu'autant qu'elle veut ; car Dieu ne veut pas la rendre belle et vertueuse malgré elle, par force et par contrainte, parce que ce ne serait point là une vertu ; mais il veut la persuader librement et volontairement de devenir vertueuse et belle.
Venez, et faites-moi voir que vous êtes véritablement un homme. En disant homme, vous dites roi ; mais je ne vois sur votre front ni couronne ni diadème ; où est donc la marque de votre empire ?
L'âme siège au milieu des sens qui lui ont été donnés, comme autant d'instruments qu'elle fait mouvoir, et d'esclaves à qui elle doit commander.
L'âme est une terre qui a besoin d'être labourée et remuée profondément, sinon il n'y croît que de mauvaises herbes.
La vertu introduit l'homme dans la famille de Dieu.
L'amour de l'argent est une chose terrible, elle rend les yeux et les oreilles inopérants, et l'homme pire qu'une bête sauvage.
La repentance est une arme devant laquelle le démon s'incline toujours.
Se confier à l'infinie sagesse de Dieu, c'est le glorifier.
Il n'est rien qui ne rend plus vain que de se confier dans les richesses.
Mieux vaut espérer dans le Seigneur et ne point mettre son espoir dans les hommes.
Mieux vaut se confier dans le Seigneur et ne point mettre sa confiance dans l'homme.
Suivons les instructions de Dieu et ne prions pas avec ostentation ; bannissons de notre prière tout désir de vengeance contre nos ennemis ; évitons enfin de prescrire à Dieu le remède que nous attendons de Lui.
Si vous péchez, ne sombrez pas dans le désespoir ; si vous péchez quotidiennement, quotidiennement exprimez votre repentir.