Les citations célèbres de Samuel Johnson.
2 - Les pensées et citations célèbres de Samuel Johnson :
L'amour nous a trompé si souvent que nous sommes toujours en garde contre ses artifices.
La justice exige que l'on répare le tort qu'on a fait.
La beauté n'est que relative, mais comme nous y sommes plus accoutumés qu'à la difformité, nous pouvons en conclure que c'est la seule raison pourquoi nous l'admirons tant.
Le bonheur n'est rien s'il n'est pas connu, et il est très peu de chose, s'il n'est envié.
La possession et le besoin habitent ensemble.
Ce qu'on lit avec plaisir se retient aisément parce que le plaisir fixe toujours l'attention ; mais les livres consultés accidentellement, ou parcourus avec impatience, laissent peu de traces dans la tête.
Pour bien se ressouvenir, il faut être bien attentif : On ne lit point avec profit si l'on ne chasse toutes ses distractions, si l'esprit n'est dégagé des soins qui l'inquiètent et des plaisirs qui l'agitent. Quand les réservoirs des idées sont remplis, ils ne peuvent plus rien recevoir.
Être riche, c'est avoir plus que les désirs et les besoins ne l'exigent : c'est pouvoir dépenser sans regret, dissiper sans remords, verser l'or à pleines mains, remplir ses désirs du moment, et satisfaire ses fantaisies passagères de l'imagination.
Tout homme serait riche si ses désirs pouvaient obtenir les richesses : C'est une vérité qui, je crois, trouvera peu d'adversaires, au moins dans une nation comme la nôtre, ou le commerce enflamme l'émulation universelle, où l'or reçoit tous les honneurs dus au mérite et à la vertu.
Quand le présent ne nous occupe pas, nous tournons souvent nos regards sur le passé.
Oublier et se souvenir à plaisir sont deux facultés qui ne sont pas données à l'homme.
La plupart des hommes et des femmes consacrent peu d'instants à réfléchir sur le passé, par conséquent il est rare que de salutaires douleurs les rendent plus sages.
Le regret tend à corriger nos mœurs, et à prévenir nos erreurs.
La vanité nous porte à trouver des défauts partout, excepté dans nous-mêmes.
Il faut toujours se souvenir que la vie est courte, que les connaissances sont sans bornes, et que tous les doutes ne méritent pas d'être éclaircis ; les génies à qui la nature et l'étude ont donné le droit d'instruire le genre humain doivent nous communiquer, tandis qu'ils le peuvent, les trésors qu'ils ont acquis, et ne confier qu'à eux-mêmes le soin de leur réputation.
La diligence est la mère du succès.
Toutes beautés ont leurs défauts.
Une grande confiance en soi est la première condition des grandes entreprises.
Il ne peut exister d'amitié sans confiance, ni de confiance sans intégrité.
La mémoire est la mère des Muses.
Tout homme opulent est entouré du matin au soir par un essaim de flatteurs.
L'avarice est toujours pauvre, mais pauvre par sa faute.
Mieux vaut vivre riche que mourir riche.
La musique est le baume de la vie.
C'est une sottise que de se donner beaucoup de peines pour des choses peu importantes.
Le repos est le père de la santé.
Le travail est le fils de la nécessité.
Un des devoirs de l'amitié est d'écouter avec patience les plaintes de nos amis.
La réputation est bien peu de chose pour un homme approchant de sa fin.
Il ne peut point y avoir d'amitié sans confiance, ni de confiance sans vertu.
Les portes de l'enfer sont ouvertes nuit et jour, et le chemin qui y conduit est aisé et doux.
Un travail assidu ne manque presque jamais la récompense qu'il mérite.
Le propre de l'esprit humain n'est point de voler de plaisir en plaisir, mais d'espérance en espérance.
L'exemple est toujours plus puissant que le précepte.
On ne juge sainement du présent qu'en l'opposant au passé.
On ne rompt pas aisément de longues habitudes.
Rarement il arrive que deux personnes voyageant au hasard dans ce monde suivent le même chemin.
Ne rien faire est à la portée de chacun.
Qu'un bonheur parfait soit la récompense d'une bonté parfaite.
Toute faute porte sa conséquence.
Tous les membres d'une famille ne sont pas également vertueux.
La témérité du jeune âge fait le supplice des vieillards.
Il est plus aisé de faire le mal que le bien.
Les grands ouvrages font exécutés, non par la force, mais par la persévérance.
Dès que la langue devient l'organe du mensonge, les hommes se désunissent.
Ôtez la confiance mutuelle, et vous détruirez la sociabilité.
On perd sa vie à ne jamais rien finir.
Tout homme a ses sujets de plainte.
Si le repos est honteux, l'occupation est dangereuse.
Le souverain bonheur de la terre est la quiétude.
Très peu de mortels savent tirer des plaisirs réels de leur philosophie.
Ma femme est plutôt un incommode fardeau qu'une aimable compagne.
Ma femme n'est pour moi qu'un poids inutile !
Le temps est de toutes les propriétés celle qu'il faut le plus garantir contre l'invasion.
Si la fortune nous refuse les occasions de bien faire, au moins évitons soigneusement de nuire.
Quand on fait beaucoup de bien, il est permis de faire un peu de mal.
Qui ne travaille jamais peut connaître les peines de la paresse, mais non ses plaisirs.
Se plaindre sans amertume est le propre du paresseux.
L'abondance produit le bon marché, et le bon marché conduit toujours à la dépravation.
Tout ce qui dépend du hasard est sujet aux vicissitudes.
Ceux qui ne prennent pas la peine de penser ont toujours quelqu'un qui pense pour eux.
Il y a dans la démence des plaisirs connus des seuls maniaques.
Chaque vérité mise au jour appauvrit la mine d'où les génies futurs doivent tirer leurs trésors.
Plus on prend, moins il reste.
Tout homme est maître de ses secrets.
L'espoir trompé guérit rarement.
Plus on espère, plus il est fâcheux d'être trompé dans son attente.
La bouche est rarement d'accord avec le cœur.
Trahir la vérité est le plus infâme des crimes.
L'amour est la sagesse du fou et la déraison du sage.
Aucun exemple ne peut justifier ce qui est absurde.
Qui ne sait pas où aller n'a aucune hâte de bouger.
Tout homme est important à ses propres yeux.
Le remariage est le triomphe de l'espérance sur l'expérience.
Le mariage occasionne de multiples douleurs, mais le célibat n'offre aucun plaisir.
La force ne fait pas les grandes œuvres, c'est la persévérance qui les fait.
La crédulité d'opinion nous aveugle, surtout celle des zélés politiques.
La citation classique est le mot de passe des lettrés du monde entier.