La grandeur sépare les hommes pour un peu de temps ; une chute commune à la fin les égale tous.
Que de gens par la haine et l'orgueil séparés vivraient fort bons amis s'ils s'étaient rencontrés !
Cet abîme qui sépare deux êtres, qui sait s’ils ne se retrouveront pas tout au fond ?
Il est des circonstances qui nous font un devoir de nous séparer de ce que nous aimons.
Un abime sépare ceux qui se conduisent par le calcul de ceux qui sont guidés par le sentiment.
Le moment qui nous sépare de l'être que nous aimons est terrible, il nous isole de la terre.
Ce qui sépare l'homme de la bête, c'est le doute.
Séparé de celle qu'on aime, rien ne distrait le cœur, rien n'attire les yeux, un voile épais semble couvrir les cieux ; la nature n'est plus la même, l'air est moins pur, le jour moins radieux. Ce qui plaisait n'a plus de charmes ; on soupire, on verse des larmes ; sans cesse l'on est dévoré par l'ennui, sans cesse l'on est dévoré par l'inquiétude.
De quel droit un homme se venge-t-il d'une femme qui ne l'aime plus ? Serait-ce parce qu'elle l'a aimé ? Que cet homme se sépare de cette femme, soit, mais qu'il ait le droit de l'assassiner et de se rendre justice dans sa propre cause, c'est de la pure barbarie.
Entre deux êtres que tout sépare, la communication ne peut que tourner à l'échec.
Entre mari et femme que la politique ou la religion séparent, il n'y a plus d'accord possible que sur la coupe d'un vêtement ou l'assaisonnement d'un plat.
On est souvent seul tout en étant deux, et deux tout en étant séparés.
Il suffit parfois de se séparer pour être ensemble.
La mort, cette grande absence, sépare moins de ceux qu'on aime, qu'une de ces fautes qui ne permet plus de les estimer.
Se sentir aimé, lors même qu'on est séparé par la distance et les événements, n'en est pas moins une infinie jouissance. Il n'y a plus de solitude.
Seuls les inséparables peuvent être séparés.
Les circonstances réunissent ou séparent les hommes dans la société, comme les vents qui entraînent les nuages, les groupent ou les dispersent de mille manières dans l'immensité des cieux.
La vie sépare ceux qui s'aiment tout doucement sans faire de bruit, et la mer efface sur le sable les pas des amants désunis.
L'amour doit avoir pour effet de rapprocher deux personnes, non de les séparer. Et, après qu'il s'est éteint, les inciter à s'entraider, à se rendre des services, à se faciliter mutuellement la vie.
Il y a toujours quelques mouvements de haine entre deux êtres qui se séparent après s'être aimés.
Il n'est pas de chaîne assez solide pour retenir une femme auprès d'un homme dont elle a résolu de se séparer.
La mémoire souvent, ainsi que la distance, grandit l'objet absent dans l'optique du cœur. Les amours séparés retrempent leur vigueur dans les doubles regrets de leur double existence.
Une seule lame sépare-t-elle encore votre esquif du rivage ? Prenez-y garde, soyez prudent, vous n'avez point abordé.
Ce qui arrive à deux personnes que la vie sépare, c’est de ne plus penser à lui, son image, dans notre esprit, tourne à la caricature. Ce qui attache à un être, c'est sa complication.
Vivre est une torture puisque vivre sépare.
Nous ne songeons à séparer que pour mieux unir.
Les amis les plus chers sont séparés par d'infranchissables abîmes.
Être séparé trois mois de la personne que l'on aime, cela paraît un siècle.
L'absence est un acide qui mange les nuances. Une personne qu'on a aimée et dont on est séparé pendant quelques années se simplifie, se décolore, se schématise ; bref, elle devient une caricature : oubli et calomnie, c'est presque pareil.
Il est devenu plus facile de se séparer d'un conjoint que d'un salarié et moins onéreux d'entretenir une danseuse non déclarée qu'un cadre moyen avec charges. C'est pour ces deux raisons que je me sens plus confiant sur l'avenir du mariage que sur celui de l'emploi.
Il est difficile de faire entrer en propos deux hommes qui ne s'aiment pas, c'est plus tôt fait de les séparer.
Un homme vertueux, une femme estimable, plus unis encore par le bonheur dont ils jouissent que par leurs serments, se séparent volontiers de la Société pour être entièrement l'un à l'autre ; mais ils ne sont pas perdus pour elle, ils peuvent y servir d'exemple.
Heureux les amants qui n'ont pas d'histoire ! Pendant sept ans, – cela compte dans la vie, - deux êtres, unis dans la même pensée, dans une tendresse égale, dans une foi commune, dans une espérance partagée, deux êtres qui purent croire qu'ils échapperaient au sort de tous et que rien, si ce n'est la mort, ne pourrait jamais les séparer.
D'habitude, ce sont les filles qui séparent les bons amis. Un mec rencontre une coquine et elle met le zem. En désespoir de cause, le mec préfère demander une pause à son pote. Il dépose les armes. La meuf a gagné. Une amitié s'éteint.
Mieux vaut, pour les enfants, des parents séparés que désunis.
L'amour, c'est la vie secrète, la vie séparée et sacrée, la vie à l'écart de la société.
Le temps s'amuse à nous séparer.
L'homme séparé légalement de sa femme perd sur elle toute autorité.
Il n'y a que le bonheur qui unisse les gens. Le malheur, lui, les sépare. Et il ne sépare pas seulement les gens les uns des autres, mais également d'eux-mêmes.
Des cœurs bien unis ne se séparent jamais, ils se déchirent.
Celui qui se sépare des siens pour gravir sans aide entre des rochers ne doit pas se plaindre que le voyage soit rude.
Ton souvenir m'est si présent, que moralement nous ne sommes pas séparés.
À peine homme, avant même qu'il le soit, l'enfant de la plus aimable mère aspire à se séparer d'elle.
Le sexe est une folie quand au lieu d'unir il sépare.
Il est souvent plus facile de séparer de jeunes amants que de réunir de vieux époux.
L'amour vole aux amants les heures qu'ils ne passent pas ensemble : séparés, on ne vit plus, on attend de vivre.
De même que le feu ne peut être séparé de la chaleur, le beau ne peut pas être séparé de l'Être éternel.
Séparés des femmes, c'est décidément le paradis ; c'est ce qu'elles disent aussi d'ailleurs !
Ce qui unit les Êtres c'est l'Amour, ce qui les sépare c'est la Sexualité.
Il est rare qu'une amitié dure toujours. Les intérêts et les passions viennent à l'encontre, et brisent des liens qu'on croyait durables. L'amitié est le mariage des âmes, et ce mariage est sujet au divorce. Trop souvent les âmes se séparent avec le même empressement qu'elles avaient mis à s'embrasser, et l'amitié se tourne en haine.
Séparer le père et la mère après que l'enfant a été conçu, c'est vouer la femme à la misère, le père au libertinage, et l'enfant à l'abandon. Rendre cette séparation ou trop facile ou trop complète, ce n'est pas ébranler seulement la famille, c'est la détruire.
Ne cherchez point dans l'avenir à séparer deux cœurs que l'amour veut unir.
On ne sépare point un père de son enfant.
Qui de femme honnête est séparé, d'un don divin est privé.
Rien que cela, le sexe, nous sépare plus que deux planètes.
Il est des malheurs qui nous séparent pour toujours des hommes.
Le sort pourra bien nous séparer, mais non pas nous désunir.
Que l'homme ne sépare pas ce que Dieu a uni.
La vie sépare autant que la mort?