Un honnête homme est un homme qui ne jamais trahi ses serments.
Serments des belles, c'est sur l'haleine des vents, c'est sur la surface des ondes que vous êtes gravés !
Même lorsqu'on l'a prêté à un indigne, un serment doit être tenu pour sacré.
Enchaîné par un serment téméraire, on se consume, on se dévore.
Il est des cas où il n'est pas aisé de croire aux serments d'amoureux ! Dans certaines âmes la fièvre d'amour est intermittente, hélas !
Il n'est rien de si vague et de si répandu aujourd'hui dans le monde que le mot d'honneur ; c'est le serment des gens qui veulent prouver leur probité et leur intégrité, mais quelle foi peut-on ajouter à cela puisque c'est aussi le mot du guet des fripons, des menteurs et des hypocrites.
On est lié par les serments qu’on fait autant que peut l'être un moine par ses vœux.
Les serments se prêtent mais ne se donnent pas : ce qui explique leur grand nombre.
Si tu prêtes un faux serment, ton ignorance même ne te servira pas d'excuse. Quel que soit le parjure, la haine de Dieu le poursuit.
Refuse le serment en tout et partout, si cela est en ton pouvoir ; sinon, autant que l'occasion pourra le permettre.
L'amour-propre offensé fait oublier le serment, il ne pardonne jamais.
On trompe les petites filles avec des poupées, et les grandes avec des serments.
Plus les hommes font des serments pour être crus, moins ils doivent l'être.
Pour remplir le vide de son discours, le hâbleur le larde de faux serments.
Un homme qui viole un serment fait sur la Bible ne mérite aucun pardon. Le grand point est de ne pas jurer. Car la chose faite, de gré ou de force, on est un homme ruiné ou mort.
Le serment de ne plus aimer est presque aussi raisonnable que celui d'aimer toujours.
Les serments des femmes ne les lient pas plus à ceux qui les ont reçus qu'elles ne tiennent elles-mêmes à leur vertu, qui n'est qu'un mensonge.
Dans la bouche d'une femme, une promesse devrait valoir plus qu'un serment. Mais que vaut un serment ?
Errements d'amour font oublier serments d'amour.
La société dicte à la femme qui se marie une formule de serment. Elle doit jurer d'être fidèle et d'être soumise, c'est-à-dire de n’aimer jamais que son mari, et de lui obéir en tout. L'un de ces serments est une absurdité, l'autre est une bassesse. Une femme ne peut répondre de son cœur, même quand son mari serait le plus grand et le plus parfait des hommes.
Le ciel n'a point de châtiment pour les serments des amoureux.
On ne doit pas prononcer avec légèreté cette irrévocable promesse : Toujours et jamais d'autres ! Ces deux mots là font rêver. Quand on veut être honnête, et qu'on est très décidé à tenir ses serments, il est bon de les étudier un peu avant de les prononcer.
La seule parole d'un honnête homme est un contrat, et doit avoir toute l'autorité du serment.
Quand la bonne foi règne, la parole suffit, et quand elle n'a pas lieu, le serment est inutile.
Il y a chez une jeune fille abandonnée par son séducteur je ne sais quoi d'imposant et de sacré : c'est des serments ruinés, de saintes confiances trahies, et, sur les débris des plus faciles vertus, l'innocence en pleurs doutant de tout en doutant de l'amour.
Le serment d'Hippocrate fait obligation de soigner les autres, mais pas sa petite personne.
Un menteur est toujours prodigue de serments.
L'amour conjugal est un culte, parce qu'il est un serment qui se renouvelle, et qu'il est prêt à tous les devoirs, à tous les sacrifices, à tous les dévouements.
Les serments sont la fausse monnaie avec laquelle on paie les sacrifices de l'amour.
On a beau mille fois les violer par jour, nos codes sont muets sur les serments d'amour.
Toute fidélité demande à être réciproque ; aussi tout serment d'amour contient-il cette restriction mentale : Aussi longtemps que vous serez ce que vous êtes maintenant.
Une charmante jeune fille me disait hier : Sur la feuille d'une rose, un jour je gravai ces traits : « Quelque amant qu'on me propose, non, je n'aimerai jamais. » Ces mots j'achevais à peine, qu'un zéphyr, au même instant, emporta de son haleine et la rose et le serment.
Ne te risque jamais à faire des serments, c'est un ragoût dont je ne veux point tâter.
Ne faites jamais de serment, cela porte malheur ! Si je n'avais pas juré mille et mille fois de ne jamais me marier, je n'aurais jamais été tenté de le faire.
Le serment sur l'honneur devrait être pour les hommes ce que le serment sur le Styx était pour les dieux.
Le serment d'amour est une promesse de futurition.
Une femme qui aime ne craint nullement de violer un serment qui entrave son amour.
Maudit soit celui qui manque à son serment !
Les serments de l'amour sont toujours impunis.
Il ne faut pas croire aux discours des jeunes hommes, ils en disent autant à toutes les femmes gentilles ; ça ne leur coûte rien à eux de jurer ! Ils vous font un serment d'amour comme je vous retourne une omelette !... mais faut pas s'y fier !
Il est doux de tenir les serments que l'on a faits à une femme adorée, car il est doux de lui être agréable, de lui plaire, et de voir que l'on possède tout son amour.
Celui qui ne fait pas ce qu'il a promis avec serment, aura son péché pour lui ; et s'il jure en vain, c'est-à-dire pour des choses de peu d'importance ou sans avoir dessein d'accomplir ce qu'il promet, ce ne sera pas une excuse qui le justifiera.
N'assure rien avec serments, pas même la vérité.
Trahir un serment, c'est forfaire à l'honneur.
On se voit, on s'aime, on se prend, on croit s'aimer toujours, on en fait le serment ; mais la passion la plus vive ne peut vieillir, et voilà justement pourquoi l'on peint l'amour sous les traits d'un enfant.
Quand on se sent de nulle part, on a tendance à se faire des serments à soi-même.
Les serments, comme les personnes, perdent leur force en vieillissant.
Un serment n'est qu'un mot emporté bien souvent par le vent.
Le serment est facile aux parjures.
Vous savez les serments, parfois les femmes les oublient... surtout quand elles sont jolies !
Une âme délicate fait de ses promesses des serments.
L'abus des serments est un constant aveu de l'insuffisance des promesses.
Qui ne croit pas au serment des autres est disposé lui-même à se parjurer.
Les grands, les amants, trompent toujours de leurs serments.
Je n'aime pas les jeux de mots en matière sérieuse. On dit : Prêter un serment ! Serait-ce pour faire entendre qu'on en touche les intérêts ?
Le serment, dit le puriste, ne se donne pas, il se prête.
Les serments des amoureux ne parviennent pas à l'oreille des dieux.
La plupart des serments d'amour ressemblent aux serments politiques, ils engagent jusqu'à la prochaine révolution.
Défions-nous de ceux qui offrent de se lier par une signature ou par un serment, deux choses qui n'ont pu être inventées que par des parjures.
On peut affirmer par serment qu'on aime, mais non qu'on aimera toujours.
Les serments des femmes, c'est sur le vent, c'est sur l'eau rapide qu'ils sont écrits.
L'amitié des grands, le soleil d'hiver et les serments d'une femme sont trois choses qui n'ont pas de durée.
Où il y a Serment, il y a aussi Tenir?