Les services qu'on reçoit dans la détresse sont ceux qu'on oublie le moins.
Rendre service peut parfois être héroïque. On peut décorer quelqu'un pour service rendu !
On offense les gens en leur rendant des services d'un air farouche et impérieux qui fait trop sentir le besoin de la dépendance.
Quand la science rend service aux uns, ça retombe toujours sur le nez des autres.
Après avoir rendu des services à leur pays, il reste aux hommes politiques à s'en rendre un à eux-mêmes, c'est de se retirer à temps.
Entre amis, il faut savoir demander et accepter des services ; sous ce rapport, c'est manquer de délicatesse que d'en avoir trop.
La vie sociale est un échange de services et de servitudes où chacun reçoit plus qu'il ne donne, sans en être plus reconnaissant.
Les femmes sont plus promptes que les hommes à reprocher les services rendus.
Service oblige... celui qui le rend.
Il en est qui gravissent les degrés de la renommée par les escaliers de services.
Rendre service à un misérable, c'est encore une manière délicate de jouir du malheur d'autrui.
Les plus grands services sont gratuits, car ils sont toujours invisibles. C'est ce qui fait leur charme, pour celui qui les rend. Les bons auteurs savent très bien cela, et s'en payent avec usure.
L'homme est souvent la dupe de ses espérances, et de la connaissance de ceux à qui il a rendu service.
Le premier des liens est celui des services, c'est celui d'un cœur juste.
Celui qui a reçu des services peut en parler ; celui qui les a rendus, doit se taire.
Se rendre service, cela maintient une relation de nature humaine et cordiale.
Un gouvernement doit savoir utiliser tous les mérites, et donner à chacun le poste où il peut rendre le plus de services à la société.
Un sac de pommes de terre a rendu plus de services que beaucoup de lois.
Faire attendre un tout petit service est plus maladroit qu'en refuser poliment un gros ; car pour le refus, il peut y avoir des raisons sérieuses ; pour le retard, il semble y avoir que peu de bonne volonté.
Taire un service qu'on a rendu, c'est ajouter au bienfait.
On a le droit de regretter les services de celui qui se rappelle nous les avoir rendus.
Aider un galant homme au prix d'un bon office, c'est tout en le rendant recevoir un service.
À fort gros intérêts on place un bon office, quand la reconnaissance acquitte le service.
S'il ne reste rien des services qu'on a reçus, il reste toujours quelque chose de ceux qu'on a rendus.
L'ingratitude est la meilleure des récompenses au service rendu par vanité ou par intérêt.
Si les services imposent des devoirs d'obligation à ceux qui les reçoivent, ils en exigent de la délicatesse de ceux qui les rendent.
Ceux qui rendent service à tout le monde n'obligent personne.
Incohérence de la Ve République : Elle a supprimé le service militaire quelques années avant d'accorder la possibilité d'épouser un copain de régiment.
Le service rendu est la seule manière d'éprouver le bonheur de la bienfaisance.
Les services les plus nombreux ne peuvent étouffer les clameurs de l'envie.
Il faut être prompt et volontaire au service d'autrui, s'oublier pour le prochain.
Le général de la veille doit savoir remplir le lendemain le poste de caporal si ses services peuvent être utiles à son pays.
Tout service doit être payé de retour.
Qui met son argent au service des autres est vraiment très riche.
Le fruit de l'amour est le service ; le fruit du service est la paix.
Il n'existe pas d'individu dont les services soient indispensables.
Un service amusant à rendre ne saurait être ennuyeux à demander.
Proclamer un service rendu, c'est ôter au bienfait.
Nous devrions être les premiers obligés des services que nous rendons.
Nous ne sommes pas nés pour nous seuls, la patrie et nos amis ont des droits bien fondés sur nous, dès le moment de notre naissance, et comme toutes les autres choses sont faites pour l'usage de l'homme, les hommes ont été faits les uns pour les autres, afin de se rendre des services mutuels.
Un service en vaut un autre.
Service de prince n'est point héritage.
Service d'autrui n'est pas un héritage.
Chacun aime que les autres s'oublient pour lui rendre service.
Si l'on pèse un service qui a été rendu sans aucune vue de retour, on trouve qu'il est plus grand que l'Océan. Quand bien même le service rendu ne serait gros que comme un grain, quand on en considère le fruit, on l'apprécie à la valeur d'un palmier.
Payer un service est une jouissance.
Jamais nous ne tiendrons pour un ami celui qui a commencé à nous rechercher au moment où nous pouvions lui rendre service, et qui nous a négligés, le service une fois rendu.
Si nous cultivons l'habitude de rendre service, notre désir de servir s'accroîtra sans cesse et contribuera non seulement à notre propre bonheur, mais aussi au bonheur du monde en général.
L'égoïste pose en axiome que « faire le bien est un métier de dupe ». L'axiome est vrai pour lui, qui, dans le service rendu, voit uniquement le profit ou la reconnaissance qu'il en attend.
Êtes-vous las d'entendre votre bienfaiteur vous rappeler trop souvent son bienfait ? Demandez-lui un nouveau service.
Qui rend service se fait des amis?