La reconnaissance coûte moins quand le service a prévenu la demande.
Qui compte ses ans de service aspire au repos.
Enseigne aux autres la bonté, tu peux avoir besoin de leurs services.
Une négligence n'équivaut pas à dix services rendus.
Cherchez, parcourez tous les plaisirs, vous n'en trouverez pas de plus doux que celui d'obliger. Souvent il ne reste rien des services qu'on a reçus, il reste toujours quelque chose de ceux qu'on a rendus.
L'homme est naturellement bon ; il aime à faire payer les services qu'on lui rend.
Celui qui se plaît à rabaisser un service en lui prêtant des motifs intéressés montre moins de finesse que d'empressement à préparer son ingratitude.
Ce qui sert de prétexte à bien des gens peu officieux, pour se dispenser de rendre service, c'est le peu de reconnaissance. Il y a, dit-on, aujourd'hui dans le monde tant d'ingratitude, on a quelquefois tant de désagrément d'avoir obligé, qu'on s'en repent presque toujours.
Aimer à rendre service, à obliger, c'est le plus sûr moyen de gagner tous les cœurs.
C'est une injustice que de remettre d'un jour à l'autre un service qui peut être rendu dans le moment. Un service trop longtemps attendu n'a plus le même mérite pour celui qui le rend, ni la même valeur pour celui qui le reçoit.
Récompenser par de vaines espérances des services rendus, c'est payer ses dettes avec de la fausse monnaie.
Si quelqu'un déclare content, que jamais ingrat ne lui fit préjudice, concluez-en sur le champ, qu'à jamais personne il ne rendit service.
Une heure de services rendus vaut mieux qu'un siècle d'oraisons.
Soyez tranquille ! je n'oublierai jamais le service que je vous ai rendu.
Un service trop longtemps attendu n'a plus le même mérite pour celui qui le rend, ni la même valeur pour celui qui la reçoit.
Les honnêtes gens savent toujours apprécier les services qu'on leur rend.
On se rend service à soi-même en obligeant un ami.
On aime à rendre service à la jeunesse, elle a plus longtemps à se souvenir.
Un service auquel on répugne n'est plus un service.
L'amitié se nourrit de services ; l'amour veut des sacrifices.
Si un pédant te rend service, autorise-lui le droit de proclamer son bienfait, vous êtes quittes.
On doit à autrui tous les services qu'on ne peut lui refuser, sans ressentir une secrète honte.
Rends quatre-vingt-dix-neuf services à ton ami, et refuse-lui le centième : il ne se souviendra que de ton refus.
Les grands fleuves, les gros arbres, les plantes salutaires et les gens de bien ne naissent pas pour eux-mêmes, mais pour rendre service aux autres.
S'il s'agit d'un petit service, adresse-toi au plus bienfaisant de tes amis ; s'il s'agit d'un grand service, adresse-toi au plus glorieux : la vanité accorde ce que la charité refuse.
Celui qui oublie un service rendu n'est pas un ingrat : l'ingrat ne l'oublie pas, il s'en venge.
Nous ne demandons pas mieux que de rendre service à notre prochain, mais à la condition toutefois de choisir notre jour, notre heure, notre instant, de façon à rendre ce service plus profitable à notre gloire qu'à ses intérêts.
Un dernier service rendu à propos, fut-il même léger, est capable d'effacer une grande offense.
Pour des services rendus, l'être bon demandera une sourdine. Mais à celui qui n'est que serviable il faut la grosse caisse ou le trombone de la publicité.
Quand on rend service aux honnêtes gens on s'en trouve toujours bien.
De petites récompenses pour de grands services offensent l'amour-propre, mais de grandes récompenses pour de petits services corrompent les mœurs.
Un service est un acte de bienveillance qui, parmi les honnêtes gens, donne de la joie à celui qui le reçoit, et à celui qui l'exerce.
Défie-toi de la générosité de ceux qui se plaignent des ingrats, et garde-toi de demander un service à qui s'étonne d'une belle action ; car, s'étonner du bien c'est s'avouer incapable de le faire.
Il y a des services si grands qu'on ne peut les payer que par l'ingratitude.
Un service coûte peu mais produit beaucoup?