Efforce-toi de rendre des services, honore la bienveillance,
Un service est un acte de bienveillance qui, parmi les honnêtes gens, donne de la joie à celui qui le reçoit, et à celui qui l'exerce.
S'il s'agit d'un petit service, adresse-toi au plus bienfaisant de tes amis ; s'il s'agit d'un grand service, adresse-toi au plus glorieux : la vanité accorde ce que la charité refuse.
Celui qui oublie un service rendu n'est pas un ingrat : l'ingrat ne l'oublie pas, il s'en venge.
Nous ne demandons pas mieux que de rendre service à notre prochain, mais à la condition toutefois de choisir notre jour, notre heure, notre instant, de façon à rendre ce service plus profitable à notre gloire qu'à ses intérêts.
Un dernier service rendu à propos, fut-il même léger, est capable d'effacer une grande offense.
Pour des services rendus, l'être bon demandera une sourdine. Mais à celui qui n'est que serviable il faut la grosse caisse ou le trombone de la publicité.
Quand on rend service aux honnêtes gens on s'en trouve toujours bien.
De petites récompenses pour de grands services offensent l'amour-propre, mais de grandes récompenses pour de petits services corrompent les mœurs.
Efforce-toi de rendre des services, honore la bienveillance.
Défie-toi de la générosité de ceux qui se plaignent des ingrats, et garde-toi de demander un service à qui s'étonne d'une belle action ; car, s'étonner du bien c'est s'avouer incapable de le faire.
Il en est qui gravissent les degrés de la renommée par les escaliers de services.
L'homme est souvent la dupe de ses espérances, et de la connaissance de ceux à qui il a rendu service.
Le premier des liens est celui des services, c'est celui d'un cœur juste.
Se rendre service, cela maintient une relation de nature humaine et cordiale.
Le plus simple pour faire des heureux est de chercher toutes les occasions de rendre service.
Faire attendre un tout petit service est plus maladroit qu'en refuser poliment un gros ; car pour le refus, il peut y avoir des raisons sérieuses ; pour le retard, il semble y avoir que peu de bonne volonté.
Taire un service qu'on a rendu, c'est ajouter au bienfait.
À fort gros intérêts on place un bon office, quand la reconnaissance acquitte le service.
S'il ne reste rien des services qu'on a reçus, il reste toujours quelque chose de ceux qu'on a rendus.
L'ingratitude est la meilleure des récompenses au service rendu par vanité ou par intérêt.
Si les services imposent des devoirs d'obligation à ceux qui les reçoivent, ils en exigent de la délicatesse de ceux qui les rendent.
Ceux qui rendent service à tout le monde n'obligent personne.
Le service rendu est la seule manière d'éprouver le bonheur de la bienfaisance.
L'homme qui tient le pied de l'échelle rend souvent plus de services que celui qui est au sommet.
Les services les plus nombreux ne peuvent étouffer les clameurs de l'envie.
Tout service doit être payé de retour.
Qui met son argent au service des autres est vraiment très riche.
Le fruit de l'amour est le service ; le fruit du service est la paix.
Rendre service à des personnes de mérite, c'est obliger tout le monde.
Un service amusant à rendre ne saurait être ennuyeux à demander.
Proclamer un service rendu, c'est ôter au bienfait.
Nous devrions être les premiers obligés des services que nous rendons.
Nous ne sommes pas nés pour nous seuls, la patrie et nos amis ont des droits bien fondés sur nous, dès le moment de notre naissance, et comme toutes les autres choses sont faites pour l'usage de l'homme, les hommes ont été faits les uns pour les autres, afin de se rendre des services mutuels.
Les bons services ne restent jamais sans récompense.
Un service en vaut un autre.
Service de prince n'est point héritage.
Service d'autrui n'est pas un héritage.
Payer un service est une jouissance.
Jamais nous ne tiendrons pour un ami celui qui a commencé à nous rechercher au moment où nous pouvions lui rendre service, et qui nous a négligés, le service une fois rendu.
Les gens qui méritent le moins qu'on leur rende service sont ceux qui en demandent le plus.
Qui compte ses ans de service aspire au repos.
Enseigne aux autres la bonté, tu peux avoir besoin de leurs services.
L'homme est naturellement bon ; il aime à faire payer les services qu'on lui rend.
Si quelqu'un déclare content, que jamais ingrat ne lui fit préjudice, concluez-en sur le champ, qu'à jamais personne il ne rendit service.
Soyez tranquille ! je n'oublierai jamais le service que je vous ai rendu.
Un service auquel on répugne n'est plus un service.
L'amitié se nourrit de services ; l'amour veut des sacrifices.
On doit à autrui tous les services qu'on ne peut lui refuser, sans ressentir une secrète honte.
Il y a des services si grands qu'on ne peut les payer que par l'ingratitude.
Un service coûte peu mais produit beaucoup