Celui qui supporte mes fautes est mon maitre, fût-il mon serviteur.
L'homme puissant qui, tombé dans le malheur, conserve des amis chauds et des serviteurs affectionnés, est à coup sûr digne de l'estime publique, quelles que soient les clameurs d'un vulgaire presque toujours injuste.
Quel que soit le gouvernement de la France, le Français en dit du mal, semblable en cette occasion au serviteur qui ne peut s'empêcher de médire de son maître.
Le désordre est le meilleur serviteur de l'ordre établi. Toute destruction brouillonne, affaiblit les faibles, enrichit les riches, accroît la puissance des puissants.
Ne repoussez jamais le dévouement d'un serviteur loyal.
L'argent est un bon serviteur, mais un mauvais maître.
Reçois les bons conseils qu'un serviteur te donne sans t'armer contre lui d'une sotte fierté, et ne méprise dans personne les avis dont tu peux sentir l'utilité.
Nous sommes des aveugles dans un palais de lumières. Des serviteurs dont nous ignorons le nom se précipitent devant nous, écartant les meubles pour nous éviter toute blessure grave.
Si tu obéis avec mauvaise volonté, tu es un esclave ; si tu obéis avec bonne volonté, tu es un serviteur.
Un jaloux a des yeux, des oreilles, des jambes, et tant que sa jalousie dure, ces serviteurs-là restent jeunes en lui.
Un bon serviteur m'édifie au moins autant qu'un bon maître.
C'est le devoir d'un bon serviteur de troubler aussi rarement qu'il peut le repos de son maître.
Aucun devoir n'est vil, le vice seul peut l'être ; un serviteur honnête est l'égal d'un bon maitre.
Bien des cuisiniers salent trop la bouillie. Dieu nous préserve de maints serviteurs ! Mais nous sommes, avouez-le franchement, un hôpital de médecins.
Celui qui a dit qu'il était le très humble et très obéissant serviteur de l'occasion a peint la nature humaine.
Que de fois, à la fin d'une missive adressée à un personnage important, l'ai-je assuré que j'étais son « très dévoué et très obéissant serviteur » alors que je ne sais rien faire de mes dix doigts !
L'orgueil veut être roi ; l'humilité veut être serviteur.
Qui est le serviteur de tout le monde n'est l'ami de personne.
Pour bien servir et loyal être, de serviteur on passe maître.
Dieu aime les pauvres, et par conséquent il aime ceux qui ont de l'affection pour les pauvres, car, lorsqu'on aime beaucoup quelqu'un, on aime ses amis et ses serviteurs.
Un maître raisonnable doit se faire servir avec la modération d'un homme qui n'use de ses serviteurs que pour la nécessité, et qu'il ne saurait lui seul tout faire, et qu'il doit n'exiger d'eux que ce qu'ils peuvent, ne les pas traiter avec hauteur, adoucir leur joug, avoir pour eux une affection sincère.
Si vous voulez avoir un serviteur fidèle, servez-vous vous-même.
N'estime l'argent ni plus ni moins qu'il ne vaut, c'est un bon serviteur et un mauvais maître.
Tout vice a pour serviteur le mensonge.
Parlez peu à vos serviteurs, et ne vous rendez pas trop familier avec eux, afin qu'ils vous craignent et qu'ils vous aiment comme leur maître.
Ne prenez personne pour vous servir si vous n'avez pas de quoi l'occuper à tous les temps de la journée : une heure d'oisiveté jointe à une autre, sera bientôt assez longue pour donner au serviteur qui ne fait rien, la volonté de ne plus rien faire ; et pour vous apprendre que le maître qui nourrit un paresseux, est bien près de nourrir un traître et un ennemi.
Le travail assidu rend un serviteur humble et lui donne de l'inclination à son devoir. Procurez-lui toujours quelque occupation, et qu'il ne soit jamais à rien faire, car l'oisiveté enseigne beaucoup de malice.
Un serviteur fidèle et sage fait toujours passer les devoirs du service avant ceux du ménage.
Le devoir du serviteur est d'obéir, et celui-là est insensé qui commande à son maître.
Tel le chien servile, le serviteur obéissant baisse la tête et prête l'oreille.
Plus on a de serviteurs, plus on est mal servi?