Les citations de Silvio Pellico.

1 - Qui est Silvio Pellico ?

Photo / portrait de Silvio Pellico Biographie courte : Écrivain et poète italien né le 24 juin 1789 à Saluzzo dans le Piémont, Silvio Pellico est décédé le 31 janvier 1854 à Turin. Pellico se fit remarquer de bonne heure par ses dispositions pour la poésie. Il aurait, à l'âge de six ans, composé une tragédie dans le goût d'Ossian. Devenu homme, il obtient de grands succès dans le genre dramatique avec notamment Francesca da Rimini (1818), et l'Eufemio da Messina (1819). (Silvio Pellico sur Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 85 citations et pensées de Silvio Pellico :

Ne déshonorez jamais le nom sacré d'ami en le donnant à celui qui n'a que peu ou pas de vertu.

Silvio Pellico - Mes prisons (1833)

Si quelqu'un t'a tendu la main pour t'arracher du déshonneur, s'il a mis de la délicatesse dans ses bienfaits, s'il a essuyé tes larmes, puissent pleuvoir sur lui toutes les consolations ! sur lui et sur ses enfants, et sur les enfants de ses enfants !

Silvio Pellico - Mes prisons (1833)

Toutes les sciences, tous les arts, tous les moyens dont nous pouvons disposer pour trouver, pour faire comprendre le beau et le vrai, ont droit à l'hommage de la société, et d'abord à celui de tout esprit cultivé.

Silvio Pellico - Mes prisons (1833)

Heureux l'homme qui trouve un ami digne de lui ! Avant de reconnaître un homme pour vertueux, l'idée seule qu'il pourrait ne pas l'être doit vous maintenir à son égard dans les bornes d'une politesse générale. Le don du cœur est chose trop grave ; il y a imprudence coupable, il y a absence de dignité à se hâter de le jeter au premier venu.

Silvio Pellico - Mes prisons (1833)

Quiconque se lie avec des compagnons pervers se pervertit lui-même, et fait honteusement rejaillir sur lui une part de leur infamie.

Silvio Pellico - Mes prisons (1833)

Où règne l'orgueil on ne saurait trouver d'autre Dieu que soi-même.

Silvio Pellico - Mes prisons (1833)

Le savoir n'est que nuisible quand s'y joint l'orgueil, pire quand s'y joint le pédantisme.

Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834)

Confesser avec franchise et modestie à la fois ce qu'on tient fermement pour importante vérité, le confesser là même où l'on sait devoir trouver non l'approbation, mais le dédain, c'est un devoir.

Silvio Pellico - Mes prisons (1833)

Vivre libre est chose bien plus douce que vivre en prison ; qui en doute ? Et cependant, même dans la détresse d'une prison, quand on sait que les joies de ce monde sont éphémères, que le véritable bonheur réside dans la conscience, et non dans les objets extérieurs, on peut encore trouver du charme à se sentir vivre.

Silvio Pellico - Mes prisons (1833)

J'aurais perdu la vie ou la raison si je n'avais trouvé pour m'appuyer un cœur né de la femme et ouvert à la charité.

Silvio Pellico - Mes prisons (1833)

Grave bien dans ton esprit cette vérité : l'important, c'est d'avoir du mérite, et non d'avoir un mérite récompensé par les hommes. S'ils le récompensent, c'est très bien ; sinon le mérite s'accroît en le conservant, quoiqu'il ne soit pas récompensé.

Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834)

Nous devons de la bienveillance à tous les hommes, mais cette bienveillance ne doit aller jusqu'à l'amitié que pour ceux qui ont des droits à notre estime.

Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834)

Ne croyez à la faute d'autrui que lorsqu'elle est prouvée véritablement, et prenez bien garde que tous ceux qui ont la haine dans le cœur proclament manifeste plus d'une faute qui ne l'est point.

Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834)

Tout ce que tu apprends, applique-toi à l'apprendre avec le plus de profondeur possible.

Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834)

L'amitié est un lien fraternel, et, dans son sens le plus élevé, elle est le plus bel idéal de la fraternité. C'est un accord suprême de deux ou de trois âmes, jamais d'un bien grand nombre, qui se sont devenues nécessaires l'une à l'autre, qui ont trouvé l'une dans l'autre une parfaite disposition à s'entendre, à s'entraider et à s'encourager au bien.

Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834)

Toi, toi né dans un siècle où l'excès du mensonge et de la perfidie est si ordinaire, garde-toi pur de ces deux vices : sois noblement disposé à croire à la véracité d'autrui, et si l'on ne croit pas à la tienne, ne t'en fâche pas : il suffit pour toi qu'elle brille aux yeux de celui qui voit tout, aux yeux de Dieu.

Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834)

Si tu as des frères et des sœurs, mets tous tes soins à ce que l'amour que tu dois à tes semblables commence d'abord par ceux qui t'ont donné le jour, tes parents, puis vis-à-vis de ceux qui te sont unis par la plus étroite des fraternités : Tes sœurs, et tes frères.

Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834)

Exiger, pour respecter nos parents, qu'ils soient exempts de défauts, qu'ils soient la perfection de l'humanité, c'est orgueil et injustice. Nous aussi qui désirons être respectés et chéris, sommes-nous toujours sans reproche ?

Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834)

Le premier de nos devoirs, c'est d'aimer la vérité et d'avoir foi en elle.

Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834)

Le vil et moqueur cynisme n'est que le génie de ce qui est bas : c'est Satan forgeant toujours des calomnies pour le genre humain, afin de l'entraîner à se rire de la vertu et la fouler aux pieds.

Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834)

Dans toutes tes études, tâche de réunir le discernement calme à la pénétration, la patience de l'analyse à la force de la synthèse, et avant tout, la volonté de ne pas te laisser abattre par les obstacles, à celle de ne pas tirer vanité de tes triomphes ; en un mot, aie la volonté de t'éclairer avec du courage, mais sans hauteur.

Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834)

L'envie est trop portée à discréditer l'homme de bien.

Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834)

Si votre savoir est élevé, ce n'est pas une raison pour mépriser l'ignorant.

Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834)

Veille à faire le bien non seulement devant Dieu, mais devant tous les hommes.

Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834)

Méprisez le faux savoir, il est funeste. Estimez le vrai savoir, qui toujours est utile. Estimez-le, que vous le possédiez ou que jamais vous n'ayez pu y atteindre.

Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834)

Il n'y a pas de douceur plus grande que celle d'être compatissant et de chercher à soulager le malheur d'autrui.

Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834)

La civilisation, la richesse, la puissance, sont diverses chez les diverses nations, mais dans toutes il y a des âmes qui obéissent à la haute vocation de l'homme : aimer, compatir et faire du bien.

Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834)

Familiarise-toi avec l'idée d'avoir des ennemis, mais n'en sois pas troublé. Il n'est personne, quelque bienfaisant, quelque sincère, quelque inoffensif qu'il soit, qui n'en compte plusieurs. Il est des malheureux chez qui l'envie est tellement naturalisée, qu'ils ne peuvent vivre sans lancer des sarcasmes et de fausses accusations contre celui qui jouit de quelque réputation.

Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834)

Il est des choses excellentes que l'individu seul ne peut faire, et qui ne se peuvent en secret. Aimez les associations de bienfaisance, et si vous en avez le moyen, propagez-les, ranimez-les lorsqu'elles s'engourdissent, redressez-les lorsqu'on fausse leur but. Ne perdez pas courage pour les sottes railleries que les avares et les oisifs n'épargnent jamais à ces âmes laborieuses qui travaillent pour le bien de l'humanité.

Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834)

Parmi beaucoup d'ingrats, il y a aussi l'homme reconnaissant, digne de vos bienfaits. Vos bienfaits ne seraient pas tombés sur lui, si vous ne les aviez jetés à plusieurs. Les bénédictions de ce seul homme vous dédommageront de l'ingratitude de dix autres.

Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834)

Ne dussiez-vous jamais trouver une âme reconnaissante, la bonté de votre cœur sera votre première récompense. Est-il douceur plus grande que celle qui naît du sentiment de la pitié et des efforts que l'on fait pour soulager le malheur des autres ! Elle surpasse de bien loin la douceur d'être secouru ; car il n'y a point de vertu à être secouru, et il y en a beaucoup à secourir.

Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834)

Soyez délicat avec tout le monde dans le bien que vous faites, mais surtout avec les personnes qui ont plus particulièrement droit au respect, avec les femmes timides et honnêtes, avec tous ceux qui commencent à peine ce cruel apprentissage de la pauvreté, et qui souvent dévorent leurs larmes en secret, plutôt que de prononcer cette déchirante parole : J'ai besoin de pain !

Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834)

Il est toujours beau de compatir au sort des malheureux, même à celui des coupables. La loi sans doute a droit de les condamner ; l'homme n'a jamais droit de se réjouir de leur douleur, ou de les peindre sous des couleurs plus noires que ne le permet la vérité.

Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834)

Dès que le malheur a frappé un homme, eût-il été votre ennemi, eût-il dévasté votre patrie, il y a bassesse à triompher de sa misère et à la contempler avec orgueil.

Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834)

Partout où l'accusation retentit, sachez aussi écouter la défense.

Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834)

Rougir de témoigner son estime à un honnête homme disgracié de la fortune est la pire des bassesses. Elle n'est pourtant que trop commune ; n'en soyez que plus vigilant à ne jamais vous en laisser infecter.

Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834)

Si vous voyez quelque part le mérite opprimé, employez-vous de toutes vos forces à le relever, ou si vous ne le pouvez, employez-vous du moins à le consoler, et à lui rendre hommage.

Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834)

Prodiguez à qui en a besoin des secours de tout genre : — Secours d'argent et de protection, quand vous le pouvez ; — De bons conseils, quand l'occasion s'en présente ; — De bonnes manières et de bons exemples, toujours.

Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834)

Un maître méprisant et brutal ne manque jamais d'être haï, quelque salaire qu'il donne à ses serviteurs.

Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834)

Rien n'est consolant pour le malheureux comme de se voir traité avec égard, avec bienveillance par ceux qui sont au-dessus de lui ; son cœur se remplit de reconnaissance, et alors il comprend pourquoi le riche est riche, et il lui pardonne sa fortune, parce qu'il l'en juge digne.

Silvio Pellico - Des devoirs des hommes (1834)
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