La société ne sera parfaite que lorsqu'il n'y aura plus de misère sans paresse,
À mesure que l'on monte en haut de la société, il s'y trouve autant de boue qu'il y en a par le bas ; seulement elle s'y durcit et se dore.
En société, on croit se faire pardonner ses pauvretés de langage en les mettant entre guillemets.
Tout homme dont l'amour-propre est dirigé de manière à contribuer au bonheur de la société est digne d'estime, comme celui qui tend à la troubler mérite notre mépris.
La société est une chasse aux positions, où les plus méritants doivent céder le pas aux plus habiles.
La société, comme elle est organisée, ne laisse souvent à l'homme que le choix d'être coupable ou victime.
On aime à se retremper l'âme dans la société des enfants comme on aime à se baigner dans une eau pure.
Il est plus difficile dans certains pays d'être un honnête homme que d'être un saint.
Il te faut guérir la solitude par la société, et la société par la solitude.
Les formes de la société sont comme les vêtements, elles servent à couvrir des défauts et des plaies secrètes qui restent cachées jusqu'à ce que l'intimité vienne à les découvrir, aussi l'homme sage ne les provoque-t-il pas légèrement.
La société vaut ce que vaut la justice sur laquelle elle repose.
L'instinct de l'homme, fortifié par la raison, le porte à la société comme au manger et au boire.
Une société vivant sous les conventions de l'inégalité offre plus d'occasions de bonheur réel qu'une société où les citoyens ont tous, en principe, les mêmes chances. On y reste, on y fait son trou, on y fait sa réputation, on y fait sa fortune. Une telle société, comprenant plusieurs ordres, comprend plusieurs hiérarchies ; elle offre de la diversité et de la richesse.
La révolte est la solution de facilité, le chemin le plus court du raté. L'esprit de révolte est une école de veulerie et de méconnaissance de soi. C'est la vieille histoire du bon élève et du cancre : Il est plus difficile de passer le concours que de casser les bancs de la salle d'examens. Le révolté préfère flanquer la société par terre que d'apprendre son maniement, c'est la philosophie de l'imbécile.
Les sociétés, comme le poisson, pourrissent par la tête.
Un des signes les plus frappants du malaise dont souffre la société, c'est qu'on ne voit plus briller qu'un instant sur les visages le pur éclat de la jeunesse. Bien avant l'âge les fronts se plissent, les tempes se dénudent, les joues se creusent. D'où vient cela ? Hélas ! c'est que chacun se fatigue à se fuir soi-même et cherche, dans l'ivresse des sens ou dans l'ivresse de la pensée, l'oubli d'un temps qui a tant promis et si peu donné.
Il faut, pour qu'une société parvienne à toute la perfection dont elle est capable, que l'éducation y soit universelle. Il faut qu'un vaste système, prenant pour point de départ l'égalité, porte, par une sorte d'élection perpétuelle, les intelligences d'élite aux premiers rangs, et distribue aux autres, à chacune selon la culture dont elle s'est montrée susceptible, une part proportionnée du grand travail national.
À mesure que la société se perfectionne, la force perd ce que gagne la justice.
Les hommes ne vivraient pas longtemps en société s'ils n'étaient les dupes les uns des autres.
O la société, la société ! comme elle rend le cœur dur et l'esprit frivole ! comme elle fait vivre pour ce que l'on dira de vous ! Si les hommes se rencontraient un jour, dégagés chacun de l'influence de tous, quel air pur entrerait dans l'âme ! que d'idées nouvelles, que de sentiments vrais la rafraîchiraient !
Il n'y a pas de société s'il n'y a pas de relation.
La solidarité de la justice et de l'amour, c'est là la société humaine et divine.
Plus mêlé à la société humaine, on redevient plus actif, plus tolérant, plus sage, plus modéré.
La société d'une femme, loin de troubler les sens, les apaise.
Je demande la suppression des classes dirigeantes ; de ce ramassis de beaux messieurs stupides qui batifolent dans les jupes de cette vieille traînée dévote qu'on appelle la bonne société.
L'homme est destiné à vivre en société.
La société, doux charme de la vie, fait le bonheur de l'homme et partout le convie.
Un enfant est capable de comprendre un châtiment infligé par un individu, tel qu'un parent, un tuteur, et de le supporter avec un certain degré de résignation : ce qu'il est incapable de comprendre, c'est un châtiment infligé par la Société ; il ne saurait se faire une idée de la Société.
Cette société usurpe notre bien, et prend tout même à ceux qui n'ont rien.
On ne doit à la société qu'en raison de ce qu'elle nous profite.
La société ne se soutient que par des échanges perpétuels de bienfaits.
La société des hommes ressemble à une comédie grave ; populations, intérêts, gouvernements, histoire : autant de marionnettes sur un théâtre de foire.
Je boude la société, j'embrasse la solitude.
La société ne pratique aucune des vertus qu'elle demande aux hommes : Elle commet des crimes à toute heure, mais elle les commet en paroles ; elle prépare les mauvaises actions par la plaisanterie, comme elle dégrade le beau par le ridicule ; elle se moque des fils qui pleurent trop leurs pères, elle anathématise ceux qui ne les pleurent pas assez ; puis elle s'amuse, elle ! à soupeser les cadavres avant qu'ils soient refroidis.
Pauvre société où le cœur n'a de véritables jouissances que dans l'oubli de tout devoir !
La société m'importune, la solitude m'accable.
Une société est bien malade, lorsqu'au lieu de voir dans l'avenir la succession du présent, on n'y voit que sa destruction.
Une société qui est obligée de mettre sur papier les droits de ses enfants est une société qui mérite la tutelle.
La société n'est pas autre chose que l'ordre, et l'ordre a en Dieu sa racine invulnérable.
L'habit ne fait pas le moine ; espérons qu'il ne fait pas le guerrier, l'homme d'État, le magistrat, le poète. Quelle pitoyable idée il nous faudrait concevoir de la société où nous vivons, dont l'habit est si absurde et si ridicule, que la peinture est aux expédients et la statuaire aux abois, quand il leur est commandé de reproduire un de nos grands hommes contemporains !
Une société ne peut progresser en complexité que si elle progresse en solidarité.
La société devient enfer dès qu'on veut en faire un paradis.
Les fruits de la société sont doux, mais il faut souvent les cueillir sur un terrain de ronces et d'épines.
La société est une bascule qui ne peut élever les uns sans rabaisser les autres.
Nos sociétés imparfaites sont assises sur des bases usées par la marche du temps.
Toute société qui prétend assurer aux hommes la liberté, doit commencer par leur garantir l'existence.
Qu'est-ce que la société ? C'est de la moisissure.
La société ne doit rien exiger de celui qui n'attend rien d'elle.
La société n'a pas de morale, elle n'a que des mœurs.
La famille sera toujours la base des sociétés.
La société serait une chose charmante, si l'on s'intéressait les uns aux autres.
La vie en société c'est quand tout le monde est là et qu'il n'y a personne.
Il n'y a pas de société sans lois communes