Les citations de Sophie Cottin.

1 - Qui est Sophie Cottin ?

Photo / portrait de Sophie Cottin Biographie courte : Femme de lettres française née le 22 mars 1770 à Tonneins dans le Lot-et-Garonne, Sophie Cottin est décédée le 25 août 1807 à Paris. Elle rencontre de nombreux succès avec Malvina (1800), puis avec son roman Amélie Mansfied publié en 1802. Sophie Cottin meurt à l'âge de 37 ans d'une longue maladie à son domicile parisien, elle repose au cimetière du Père-Lachaise à Paris. (Sophie Cottin sur Wikipédia)

2 - Ce dictionnaire vous propose 86 citations et pensées de Sophie Cottin :

Ce que la justice du ciel croit devoir suspendre, lorsque le moment est arrivé, n'en tombe pas moins sûrement.

Sophie Cottin - Malvina (1800)

Je n'en puis plus, la langueur m'accable ; l'ennui me dévore, le dégoût m'empoisonne ; je souffre sans pouvoir en trouver le remède ; le passé et l'avenir, la vérité et les chimères ne me présentent plus rien d'agréable ; je suis importune à moi-même ; je voudrais me fuir et je ne puis me quitter ; rien ne me distrait, les plaisirs ont perdu leur piquant, et les devoirs leur importance. Sans toi mon amour, je suis mal partout.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

L'amour est une fièvre ardente dont l'attribut est de tout changer, et sa folie de se croire éternelle.

Sophie Cottin - Amélie Mansfield (1802)

Tandis que la reconnaissance, l'amitié, tous les autres attachements viennent se briser contre la mort, l'amour seul la brave, lui survit, et nous accompagne dans l'éternité.

Sophie Cottin - Amélie Mansfield (1802)

Plus tu es loin de moi, et plus mon coeur a besoin de t'aimer, et de jouir de ta tendresse. Reviens-moi, tu me manques tant, je veux vivre au plus tôt ces instants qui te ramèneront dans mes bras.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

J'aime les caractères qui se montrent sans voile, sans détour, dont la franchise est la première qualité.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

La pire de toutes les haines, c'est celle qui ne pardonne jamais.

Sophie Cottin - Malvina (1800)

L'amour, cette première des félicités humaines, a besoin pour être durable que la douleur lui prête ses larmes ; le plaisir le dissipe, le rend léger comme lui, remplace par de fugitives jouissances les longues et profondes émotions, et remplit l'âme d'un vide plus difficile à supporter que le malheur.

Sophie Cottin - Mathilde (1805)

Il est des blessures que le temps seul peut guérir.

Sophie Cottin - Malvina (1800)

De tous les torts qu'on puisse avoir, s'il en est un qui est impardonnable, c'est l'indifférence.

Sophie Cottin - Amélie Mansfield (1802)

Il est des craintes que l'amitié doit rougir de concevoir.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

La puissance ne s'étend pas jusqu'à pouvoir avilir un homme de bien.

Sophie Cottin - Amélie Mansfield (1802)

Dans la première jeunesse, la jouissance du bonheur présent a quelque chose de si vif, de si complet, qu'elle fait oublier toute pensée d'avenir. On est alors trop occupé d'être heureux pour songer si on le sera toujours, et la félicité remplit si bien le cœur, que la crainte de la perdre n'y peut trouver place.

Sophie Cottin - Élisabeth ou les Exilés de Sibérie (1806)

S'il est pardonnable de céder quelquefois à un penchant, l'habitude en est dangereuse, parce qu'en s'y abandonnant sans cesse il tourne en besoin, et qu'il est plus aisé de le vaincre que de le modérer.

Sophie Cottin - Amélie Mansfield (1802)

Un cœur de femme ne peut répondre de son indifférence que quand il a épuisé l'amour en le goûtant.

Sophie Cottin - Amélie Mansfield (1802)

Comment distinguer le fourbe de l'infortuné ? On commence par se fier à la physionomie ; mais revenu de cet indice trompeur, pour avoir été dupe des fausses larmes, on finit par ne plus croire aux vraies.

Sophie Cottin - Claire d'Albe (1798)

Quand la sottise est guidée par un mauvais cœur, elle a assez de tact pour saisir ce qui lui est bon.

Sophie Cottin - Malvina (1800)

Demander pardon est le seul remède qui puisse ramener quelque tranquillité dans une âme fautive.

Sophie Cottin - Malvina (1800)

Le triomphe du méchant est de courte durée, et la joie de l'hypocrite n'a qu'un moment.

Sophie Cottin - Malvina (1800)

Mieux vaut parfois répéter des choses inutiles que de risquer d'en omettre une essentielle.

Sophie Cottin - Amélie Mansfield (1802)

Le temps bien souvent est sans puissance sur le chagrin. Ah ! les peines qui usent la vie sont presque toujours celles qui se cachent, et tel qui a résisté à leur violence, succombera à leur durée !

Sophie Cottin - Amélie Mansfield (1802)

Se donner à ce qu'on aime, ce n'est pas perdre son indépendance, c'est en user.

Sophie Cottin - Amélie Mansfield (1802)

L'amour ne vit qu'autant qu'il est libre.

Sophie Cottin - Amélie Mansfield (1802)

Hélas ! quand on est vieux, on ne vit plus que de souvenirs.

Sophie Cottin - Amélie Mansfield (1802)

Le temps efface bien des peines que l'on croyait éternelles.

Sophie Cottin - Amélie Mansfield (1802)

Si tu veux vivre heureux, respecte les opinions et les traditions du pays où tu vis.

Sophie Cottin - Amélie Mansfield (1802)

L'orgueil n'est pas une faiblesse, et c'est souvent la raison même qui parle par sa bouche.

Sophie Cottin - Amélie Mansfield (1802)

Souffrir est le partage de tout ce qui respire.

Sophie Cottin - Amélie Mansfield (1802)

Un jour passé sans te voir n'est plus un jour pour moi, c'est un siècle, une éternité.

Sophie Cottin - Malvina (1800)

Si un regard est bien souvent une réponse, le silence en est une autre.

Sophie Cottin - Malvina (1800)

L'amour, cette puissance enchanteresse et dominatrice, subjugue avec un attrait invincible et si doux, qu'on est soumis à son pouvoir avant d'avoir pensé à se défendre ; il nous entraîne avec tant de rapidité, il choisit toujours, pour déployer l'étendue de ses forces, l'instant où on n'en a plus pour lui résister.

Sophie Cottin - Malvina (1800)

L'amour, le véritable amour, ce n'est pas dans un cœur profané par la débauche qu'il allumera ses feux.

Sophie Cottin - Malvina (1800)

La langue du cœur n'a pas besoin de mots pour être comprise, c'est dans les yeux qu'elle est écrite.

Sophie Cottin - Malvina (1800)

Il est des âmes que l'expérience ne corrige pas, et qui seront éternellement dupes de leur sensibilité.

Sophie Cottin - Malvina (1800)

La pudeur est la fidèle compagne des premières émotions de l'âme.

Sophie Cottin - Malvina (1800)

Il est des maux sur lesquels le temps passe en vain, et ne les guérir point.

Sophie Cottin - Malvina (1800)

L'éternel repos apporte son baume sur de profondes blessures.

Sophie Cottin - Malvina (1800)

Hélas ! après avoir perdu un être cher, les arbres retrouveront leur verdure et les fleurs leur parfum ; un feu secret circulera dans toutes les sèves ; tout revivra après cette mort, et tout renaîtra pour aimer : moi seule je n'aimerai plus ; et le temps, en s'écoulant, ne peut m'apporter d'autre bien que de m'approcher de mon dernier jour.

Sophie Cottin - Malvina (1800)

Des enfants qui n'ont plus de parents ressemblent à des arbres sans feuilles.

Sophie Cottin - Malvina (1800)

Il est des chagrins qui n'ont ni plaintes ni larmes.

Sophie Cottin - Malvina (1800)
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