Les citations souffler.

Un homme fourbe et cauteleux souffle le chaud et le froid.

L'ambitieux souffle dans la ruche pour mettre les mouches en furie.

La bonne parole est empreinte de douceur et de paix ; elle console le cœur affligé. C'est dans la parole que réside tout le bien ; aussi a-t-on dit d'elle qu'elle est la vie de l'âme, c'est avec son souffle vivifiant que le Messie ressuscitait les morts.

Il n'y a rien de plus doux que le souffle de la femme qu'on aime, les battements de ce cœur qui s'est donné à vous, ce cœur qui frémit d'amour sous le contact de votre main.

Mêlons nos souffles, échangeons nos baisers ! que notre amour déborde !

Quand le souffle de la crainte agite l'âme, elle ressemble à la surface de l'onde. Chez le lâche c'est l'ouragan, et chez le sage c'est à peine un léger zéphyr.

L'homme ne rend jamais son dernier souffle sans avoir préalablement gonflé des ballons de foot, des dirigeables et des pneus.

Je suis comme une harpe éolienne, qui rend, quelques beaux sons, mais qui n'exécute aucun air. Aucun vent constant n'a soufflé sur moi.

Les songes sont de jolies bulles de savon que le moindre souffle dissipe.

Le vice, le bonheur, l'infortune, tiennent à un souffle. Vous mourez, deux heures après on ne pense plus à vous ! Vous vivez, on n'y pense pas davantage ! Qu'importent vos joies, vos peines, votre existence, non seulement à votre voisin qui ne vous a jamais vu, mais encore à cette tourbe qu'on appelle vos amis ? Pourquoi donc se faire une affaire de la vie ? Elle ne mérite pas la moindre attention.

Les choses les plus belles sont celles que souffle la folie et qu'écrit la raison. Il faut demeurer entre les deux, tout près de la folie quand on rêve, tout près de la raison quand on écrit.

Le diable a toujours sa part, et sa manière la plus rusée de la tirer est de prendre la voix du bon ange, et de vous souffler un parti qui serait bon dans une foule de cas, sauf dans le cas donné.

Quoique l'amour-propre sache merveilleusement sa leçon, il est toujours plein de reconnaissance pour qui le souffle.

Que d'hommes sont morts sans avoir vécu ! Le drame n'est pas de rendre son dernier souffle, c'est de ne pas savoir à qui on l'a rendu et donc à qui on pourra le réclamer pour faire bonne figure le jour du Jugement dernier.

Si l'on vous donne un soufflet, rendez-en quatre, n'importe la joue.

L'unisson de deux vies, cadençant leurs pulsations sur le même rythme, confondant leurs souffles en un souffle, et entrant dans le même cercle magique, par l'identification des magnétismes, des températures et des volontés, crée inévitablement un état nouveau pour les deux êtres, l'état d'équilibre, d'harmonie et de santé, évidemment voulu par la nature, qui a fait l'homme et la femme l'un pour l'autre et ne les a voulus séparés que pendant la période de formation de chacun d'eux.

Toute vie individuelle est l'ombre d'une fumée, un geste dans le vide, un éclair plus ou moins paresseux, un hiéroglyphe tracé un moment sur le sable et qu'un souffle efface le moment d'ensuite, la bulle d'air qui vient s'ouvrir et crépiter à la surface du grand fleuve de l'être, une apparence, une vanité, un néant.

Apprends à te conformer aux circonstances, et ne souffle jamais contre le vent.

Fiez-vous à tout le monde, et vous aurez bientôt à la maison une bonne femme pour vous tromper, de bons amis pour vous la souffler et de bons valets pour les y aider.

Il est dur de se voir souffler à la fois son entreprise et ses idées par des amis.

Le souffle du printemps, la chaleur des affections, redonne à mon sang la circulation, à mon âme l'espérance, à mon imagination la verve, et à tout mon être l'élan.

Les hommes sans caractère ni autorité ne sont que des plumes sur lesquelles tout le monde souffle et avec lesquelles on ne compte pas.

L'envie réussit trop souvent à flétrir de son souffle impur les lauriers de la gloire.

L'homme n'est qu'un souffle qui passe, et qui ne revient plus.

Le vent souffle où il lui plaît de souffler.

On ne peut pas avaler ni souffler en même temps.

Ma vision ne plonge plus dans tes yeux si ton souffle m'effleure.

Il faut savoir profiter du vent arrière tant qu'il souffle dans la voile.

L'homme qui s'abandonne au souffle des vents, et traverse les flots orageux de l'Atlantique, se penche sur la vague qui bientôt peut-être sera son tombeau ; une larme brille sur la verte surface.

Le malheur se lasse, le souffle des vents orageux n'a pas toujours même violence.

Amis, quiconque a fait l'expérience du malheur sait que lorsqu'une vague de maux s'est abattue sur eux les hommes s'effrayent de tout, tandis que si le destin les favorise, ils se persuadent que le vent de la prospérité ne cessera jamais de souffler pour eux.

Souffler n'est pas jouer de la flûte ; il faut encore remuer les doigts.

L'homme est un souffle vain, une ombre, et rien de plus.