Quand sur chaque sentier l'impossible se dresse, quand le sort a dit non, quand projets et travaux n'amusent plus un cœur que tout agite ou blesse, et que pour tout bonheur on a le choix des maux ; de tout riant espoir lorsque notre âme est veuve, quand triste est le présent, lugubre l'avenir ; quand l'existence est morne et s'allonge en épreuve, et que l'on ne fait plus qu'un souhait : en finir ! Alors, pour éviter et le dégoût suprême et la sombre apathie et la soif de la mort, quel moyen reste ? — Ami, songer à qui nous aime, et qui pour nous veille et prie, et qui nous voudrait plus fort !
Que les dieux comblent tes souhaits ; que tous les dieux te bénissent.
À présent l'expérience m'apprend que la jouissance de nos biens les plus parfaits ne vaut pas l'impatience ni l'ardeur de nos souhaits.
Aimer, c'est vouloir rendre heureux, et y prendre peine réellement. Les souhaits sont équivoques, l'action est la seule preuve suffisante d'un attachement positif.
Qui est comblé par la destinée n'a plus de souhaits à former.
Tout finit par s'arranger à mes souhaits, mon bonheur est écrit au ciel.
Quand un souhait s'est accompli, il faut remercier Dieu.
Le mauvais souhait est surtout mauvais pour celui qui l'a formé.
Le souhait est plus patient que le désir.
Pas de plaisir plus vif qu'un visage qui nous est cher illuminé par la joie d'un souhait exaucé.
Un peu de tout, rien à souhait : grand moyen d'être modéré, d'être sage, d'être content.
L'ambition va toujours au-delà de ses souhaits dès qu'ils sont accomplis, elle a un terme qu'elle n'atteint jamais.
Mieux vaut réaliser son souhait que souhaiter l'avoir fait.
Il est triste d'aimer sans une grande fortune qui nous donnerait les moyens de combler ce que l'on aime, et de le rendre si heureux qu'il n'ait plus de souhaits à faire.
Bons souhaits pour aujourd'hui, demain, et chaque jour.
Hélas, à mesure que l'objet de nos souhaits approche, la volupté qu'on avait entrevue dans leur accomplissement diminue ; il semble que nous soyons destinés à n'attraper que des ombres sur la muraille.
Souhait de roi, fils et fille.
Rien n’est plus doux que de recevoir une lettre pleine de souhaits délicats en attendant la joie du revoir.
La plupart des hommes sont ainsi faits : tant qu'ils veulent obtenir, ils sont excellents ; une fois leurs souhaits accomplis, leur vertu se change en perfidie.
Rien de ce que nous avons obtenu par des souhaits ne nous appartient en propre.