Les souvenirs d'un amour heureux reviennent au cœur de l'homme, comme ces oiseaux voyageurs fidèles au toit où ils ont suspendu leur premier nid.
Un souvenir aimé vaut beaucoup mieux que les indifférents qui nous entourent.
Les hommes restent toujours sensibles au souvenir d'une femme qui les a aimés.
L'amour crée, comme par magie, les souvenirs d'un passé merveilleux, qui ne fut point.
Quel que soit l'avenir que le sort nous réserve, ma pensée te suivra partout, et ni l'oubli ni l'ingratitude ne flétriront les souvenirs dont tu as fleuri les derniers jours de ma jeunesse.
Jette ta plume, et garde-toi de ranimer des souvenirs amoureux éteints.
Si tu n'as plus ni souvenir ni amour, ferme ton cœur à double tour.
Même dans la haine, mon amour ; souviens-toi que nous nous sommes aimés.
En amour, qu'est-ce qu'un jour de bonheur, sans le lendemain qui le purifie ! C'est du lendemain que le cœur date ses souvenirs.
Tout le monde parle de l'amour, et chacun suppose l'avoir éprouvé, une fois au moins, en quelque rencontre de jeunesse, et se croit le droit d'affirmer dans l'âge mûr, suivant que ses souvenirs lui en ont laissé une image riante ou fâcheuse, que l'amour est une charmante faiblesse excusable dans les années d'inexpérience ; ou bien que l'amour est une ardeur des sens aussitôt éteinte que satisfaite ; ou bien encore que c'est la chimère des imaginations romanesques, et qu'on s'égare et se perd à la poursuivre. Mais la passion, la passion de l'amour, qui l'a connue ? Un homme, peut-être, dans un siècle ; et celui-là voudra-t-il, saura-t-il dire ce qu'il a ressenti ? Et s'il le dit, qui le comprendra ?
Pour des amants une minute de bonheur laisse de doux souvenirs pour toute la journée. Ces regards, ces petits mots, ces serrements de mains, attisent le feu qui brûle dans ces jeunes cœurs ; l'amour qu'ils éprouvent prend chaque jour de nouvelles forces ; il les occupe entièrement ; il est devenu pour eux une seconde existence.
Veux-tu savoir, toi qui aimes ou qui crois aimer, si la femme que tu aimes mérite ton amour ? Évoque son souvenir devant les grandeurs de la nature ou de l'art. Si ce souvenir, au lieu de doubler ta puissance d'émotion, la restreint ou la gêne, dis-toi, sans hésiter, que tu as mal placé ton cœur.
Les amours s'enfuient vite sur l'aile du temps et ne laissent que des souvenirs mêlés d'amers regrets.
Les femmes se souviennent plus volontiers d'avoir été aimées que d'avoir aimé.
D'un amour, le souvenir peut se réchauffer à la cendre, pourvu qu'elle restât d'un beau feu.
On aime souvent dans une femme le souvenir d'un amour qu'elle n'inspire pas.
D'un amour, la souffrance et le souvenir s'accordent souvent.
L'amour simplifie tout, et la dureté des jours s'efface au souvenir de la douceur des nuits.
La marque d'un grand amour, c'est l'impossibilité de se souvenir lequel a, le premier, dit à l'autre : Je t'aime.
Les amours sont devenues de si courte durée qu'on n'en peut plus aimer que le souvenir.
Qu'ils sont émouvants les mensonges inspirés par l'amour et qu'on en garde bon souvenir !
Le souvenir de l'amour goûté a soutenu mes jours.
Un grand nom n'est une véritable gloire que quand il rappelle avec lui le souvenir, l'admiration, le respect et l'amour que mérite celui qui a su l'illustrer.
Ah ! vieillesse ! tes lois sont douces, ta raison d'être est généreuse ; que c'est bon d'oser dire : J'aime, à plein coeur, j'accepte, à pleine poitrine, je me souviens, à pleine mémoire.
Un souvenir plein aime la solitude, autant qu'un esprit vide aime le monde !
Le baiser frappe comme la foudre, l'amour passe comme un orage, puis la vie, de nouveau, se calme comme le ciel, et recommence ainsi qu'avant. Se souvient-on d'un nuage ?
Un amour malheureux est le plus doux souvenir qu'on garde de l'amour.
Le souvenir de l'amour heureux est un passé toujours présent.
L'amour est plus doux que le miel, puisqu'il procure encore un grand plaisir par le seul souvenir du bonheur goûté.