De l'amour, d'Henri Beyle, dit Stendhal.

1 — De l'amour publié en 1822.

Photo de Stendhal De l'amour est un essai d'Henri Beyle, plus connu sous le nom de plume de Stendhal, publié en 1822. Rendu malheureux par son amour pour celle qu'il appelait Métilde, Stendhal a l'idée, le 29 décembre 1819, d'écrire un essai d'idéologie sur les sentiments amoureux. L'ouvrage est divisé en deux livres, le premier se consacre à l'analyse psychologique du sentiment amoureux ; le second propose une étude sociologique des mœurs amoureuses de différents pays. (Source : Wikipédia)

Les 57 pensées et citations de Stendhal :

Quand on doit voir le soir la femme qu'on aime, l'attente d'un si grand bonheur rend insupportables tous les moments qui en séparent. Une fièvre dévorante fait prendre et quitter vingt occupations. L'on regarde sa montre à chaque instant, et l'on est ravi quand on voit qu'on a pu faire passer dix minutes sans la regarder.

Stendhal - De l'amour (1822)

Les jeunes femmes qui ont beaucoup d'amants n'ont que faire du divorce.

Stendhal - De l'amour (1822)

Les femmes extrêmement belles étonnent moins le second jour.

Stendhal - De l'amour (1822)

Le premier amour d'un jeune homme qui entre dans le monde est ordinairement un amour ambitieux. Il se déclare rarement pour une jeune fille douce, aimable, innocente. Comment trembler, adorer, se sentir en présence d'une divinité ? Un adolescent a besoin d'aimer un être dont les qualités l’élèvent à ses propres yeux. C'est au déclin de la vie qu'on en revient réellement à aimer le simple et l'innocent, désespérant du sublime. Entre les deux se place l'amour véritable qui ne pense à rien qu'à soi-même.

Stendhal - De l'amour (1822)

L'amour est la seule passion qui se paie d'une monnaie qu'elle se fabrique elle-même.

Stendhal - De l'amour (1822)

Une résolution forte change le plus extrême malheur en un état supportable.

Stendhal - De l'amour (1822)

La beauté n'est que la promesse du bonheur.

Stendhal - De l'amour (1822)

Les larmes sont l'extrême sourire.

Stendhal - De l'amour (1822)

L'empire des femmes est beaucoup trop grand en France, l'empire de la femme beaucoup trop restreint.

Stendhal - De l'amour (1822)

Rien n'est plus ennuyeux au monde comme la pudeur non sincère.

Stendhal - De l'amour (1822)

L'amour est le miracle de la civilisation.

Stendhal - De l'amour (1822)

Il suffit d'un très petit degré d'espérance pour causer la naissance de l'amour.

Stendhal - De l'amour (1822)

Une femme vulgaire, en outrant la pudeur, croit se faire l'égale d'une femme distinguée.

Stendhal - De l'amour (1822)

Heureux le mari qui peut tout dire à sa femme !

Stendhal - De l'amour (1822)

Les enfants commandent par les larmes.

Stendhal - De l'amour (1822)

Il faut la solitude pour jouir de son cœur et pour aimer.

Stendhal - De l'amour (1822)

Il convient de punir par l'infidélité, les amants qui se conduisent mal.

Stendhal - De l'amour (1822)

La haine, l'amour et l'avarice, les trois passions les plus fréquentes, et avec le jeu.

Stendhal - De l'amour (1822)

On peut tout acquérir dans la solitude, hormis du caractère.

Stendhal - De l'amour (1822)

S'exposer, c'est tenter le hasard, c'est jouer.

Stendhal - De l'amour (1822)

Vous pouvez vous estimer comme brave, si vous êtes réduit à vous mépriser comme aimable.

Stendhal - De l'amour (1822)

La jalousie est le plus grand de tous les maux.

Stendhal - De l'amour (1822)

Chaque pas de l'imagination est payé par un moment de délices.

Stendhal - De l'amour (1822)

Ce qui rend la douleur de la jalousie si aiguë, c'est que la vanité ne peut aider à la supporter.

Stendhal - De l'amour (1822)

Le jaloux se nourrit d'ennui, d'avarice, de haine et de passions vénéneuses et froides.

Stendhal - De l'amour (1822)

Il y a un plaisir délicieux à serrer dans ses bras une femme qui vous a fait beaucoup de mal.

Stendhal - De l'amour (1822)

Avoir le caractère solide, c'est avoir une longue et ferme expérience des malheurs de la vie.

Stendhal - De l'amour (1822)

Il faut avoir un mari prosaïque, et prendre un amant romanesque.

Stendhal - De l'amour (1822)

La pruderie est une espèce d'avarice, la pire de toutes.

Stendhal - De l'amour (1822)

Les plaisirs de l'amour sont toujours en proportion de la crainte.

Stendhal - De l'amour (1822)

De l'orgueil féminin naît ce que les femmes appellent les manques de délicatesse.

Stendhal - De l'amour (1822)

Une femme tendre n'arrive à trouver le plaisir physique qu'auprès de l'homme qu'elle aime.

Stendhal - De l'amour (1822)

Quelle douceur de recevoir les soins d'une femme qu'on aime !

Stendhal - De l'amour (1822)

On se plaît à orner de mille perfections une femme de l'amour de laquelle on est sûr.

Stendhal - De l'amour (1822)

Quel plaisir de donner des baisers, et d'en recevoir.

Stendhal - De l'amour (1822)

Un homme passionné voit toutes les perfections dans ce qu'il aime.

Stendhal - De l'amour (1822)

II n'y a qu'un moyen d'obtenir plus de fidélité des femmes dans le mariage, c'est de donner la liberté aux jeunes filles et le divorce aux gens mariés.

Stendhal - De l'amour (1822)

Les femmes, on les flatte à vingt ans, on les abandonne à quarante.

Stendhal - De l'amour (1822)

Pour un amant, il n'est plus d'ami.

Stendhal - De l'amour (1822)

La jalousie veut la mort de l'objet qu'elle craint.

Stendhal - De l'amour (1822)

La différence de l'infidélité dans les deux sexes est si réelle, qu'une femme passionnée peut pardonner une infidélité, ce qui est impossible à un homme.

Stendhal - De l'amour (1822)

Un homme passionné ne pense qu'à soi, un homme qui veut de la considération ne pense qu'à autrui.

Stendhal - De l'amour (1822)

Quand on n'a que de la vanité, toute femme est utile, aucune n'est nécessaire.

Stendhal - De l'amour (1822)

En France, les grandes passions sont aussi rares que les grands hommes.

Stendhal - De l'amour (1822)

Il faut beaucoup d'esprit pour avoir juste ce qu'il faut de pudeur.

Stendhal - De l'amour (1822)

Aimer, c'est avoir du plaisir à voir, toucher, sentir par tous les sens.

Stendhal - De l'amour (1822)

On ne sympathise pas avec le niais, ni avec le sourire à tout venant.

Stendhal - De l'amour (1822)

Le malheur de l'amour-passion, c'est le désespoir et la mort.

Stendhal - De l'amour (1822)

Une maîtresse désirée trois ans est réellement maîtresse dans toute la force du terme.

Stendhal - De l'amour (1822)

L'amour brûle la cervelle à plus de gens que l'ennui.

Stendhal - De l'amour (1822)

Le malheur de l'inconstance, c'est l'ennui.

Stendhal - De l'amour (1822)

L'amour est une fleur délicieuse, mais il faut avoir le courage d'aller la cueillir.

Stendhal - De l'amour (1822)

La fidélité des femmes dans le mariage, lorsqu'il n'y a pas d'amour, est probablement une chose contre nature.

Stendhal - De l'amour (1822)

Posséder n'est rien, c'est jouir qui fait tout.

Stendhal - De l'amour (1822)

Plus on plaît généralement, moins on plaît profondément.

Stendhal - De l'amour (1822)

Il y a toujours une chose qu'un Français respecte plus que sa maîtresse, c'est sa vanité.

Stendhal - De l'amour (1822)

Pour peu qu'une femme ait peu d'esprit et beaucoup d'orgueil, elle doit bientôt en venir à croire, qu'en fait de pudeur, on n'en saurait trop faire.

Stendhal - De l'amour (1822)

3 — Sa biographie et ses citations classées par œuvres :

Sommaire » Le rouge et le noir (1830) »

4 — La liste des auteurs célèbres :

Les écrivains, philosophes et poètes français et étrangers »
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