La jeunesse n'est que légèreté. Au sortir de l'enfance une âme est peu capable de la solidité d'un amour raisonnable ; un cœur n'est pas encore assez fait à seize ans, et le grand art d'aimer veut un peu plus de temps.
Ciel, que le temps est un bien précieux ! Tout le consume et l'amour seul l'emploie.
L'amour naît quelquefois avec le temps, mais avec le temps, plus souvent, il s'use.
Quand le temps a passé sur nos amours et nos douleurs, notre cœur qui s'est calmé reste tout étonné de ses excès.
On n'a jamais trop de temps pour réjouir le cœur des gens qu'on aime.
Gardez-vous un amour pour vos jours de vieillesse.
L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime.
Qui connaît l'amour a bien bu l'eau amère, et le temps ne l'intéresse plus.
Le temps passé dans l'amour n'est pas du temps, mais de la lumière.
Le temps, ces années de bonheur que se promettent les amoureux, s'éteint souvent en un instant.
L'amour, c'est des mots, des promesses ; mais que demeure-t-il dans le temps ?
Moi j'offrirais mon âme, mon cœur et tout mon temps, mais j'ai beau tout donner, tout n'est pas suffisant.
Le temps d'avant, c'était le temps d'avant ; si tout zappe et lasse, les amours aussi passent.
Dans le temps où l'on est belle, rien n'est si beau que d'aimer.
Quand les fourmis sont petites, elles ont toutes des ailes ; le temps des amours arrive, elles s'élèvent dans les airs en couples bourdonnants et s'unissent pendant leur vol ; puis l'œuvre de la fécondation terminée, elles redescendent sur la terre, et là, elles-mêmes, avec leurs pattes de devant, elles tirent et font tomber leurs petites ailes, légers instruments de leurs amours aériens : plus de courses à travers le ciel, plus de volages tendresses, la vie sérieuse a commencé pour elles, elles sont mères.
Que le temps s'écoule lentement quand on est loin de la personne que l'on aime !
Malgré les outrages du temps, on se souvient toujours avec plaisir des amourettes de son jeune âge : C'est le parfum de l'innocence qui nous suit jusqu'au tombeau.
Autre temps, autres amours.
Ah ! si mon cœur osait encore se renflammer ! Ne sentirai-je plus de charme qui m'arrête ? Ai-je passé le temps d'aimer ?
L'amour est un passe-temps délicieux.
Des trésors dont le temps dispose, hélas ! hâtons-nous de jouir : Un souffle a fait naître la rose, mais un souffle peut la flétrir. Le temps s'écoule, et sur ses traces nos beaux ans passent sans retour, si l'amour fuit avec les grâces, le bonheur fuit avec l'amour.
La plupart des hommes sont très inconstants : Sur deux amoureux pleins d'un zèle extrême, la moitié vous aime pour passer le temps.
Quand on s'est aimé dès l'enfance, et qu'on a vu passer la saison des amours, cela vous donne l'assurance, que si l'on s'aime encore on s'aimera toujours !
On a toujours assez vécu quand on a eu le temps d'acquérir l'amour des femmes.
Petit amour deviendra grand, tout doucement avec le temps.
Elle court, elle court, la maladie d'amour, dans le cœur des enfants de sept à soixante-dix-sept ans.
Par les temps qui courent, l'amour et l'avenir font mauvais ménage.
Il n'est pas d'âges pour aimer, puisque l'éternité elle-même est l'amour, mais il vient un temps où l'on doit sanctifier les tendresses de son cœur.
Il n'y a que la jouissance en amour pour ne regretter rien du temps passé.
Quand l'âge vient, l'amour nous laisse : c'est une loi qu'il faut subir. La jeunesse aime la jeunesse, comme la rose le zéphir.
Le temps, tout le consume et l'amour seul l'emploie.
L'amour, c'est l'exaltation du temps présent.
Il est temps d'instaurer la religion de l'amour.
L'amour ne vaudra jamais mieux que le court temps que l'on passera à le faire.
Le temps ronge l'acier et l'amour.
L'amour, c'est l'espace et le temps rendus sensibles au cœur.
Le temps qui affaiblit un amour malheureux fortifie l'amitié qui en achève la guérison.
Deux grands ennemis l'un de l'autre, l'Amour et le Temps.
Le temps de l'amour est un tourment qui relie le passé le plus reculé à l'avenir le plus lointain.
Le temps qui fortifie les amitiés affaiblit l'amour.
Aimez pendant que vous êtes charmante, car le temps passe et n'a point de retour.