La mode est un tyran devant lequel ses légions de victimes vont se prosterner ; c'est le comble de la bêtise humaine.
Flatter pour régner, c'est la pratique des courtisans de tous les absolutismes, des mignons de tous les tyrans. Elle est ancienne et banale, mais elle n'en est pas moins odieuse !
Pour une femme, un homme trop aimé est un tyran qu'elle se donne dans le présent et une grande douleur qu'elle se prépare dans l'avenir.
Il y a trois sortes de tyrans : celui qui tyrannise le corps, celui qui tyrannise l'âme et celui qui tyrannise le corps et l'âme. On donne au premier le nom de prince, au second le nom de pape, au troisième le nom de peuple.
Avant d'assassiner une nation, les tyrans cherchent à l'aveugler. Tel un bourreau bande les yeux à un condamné avant de le livrer à son valet !
Les tyrans éteignent les lumières comme les voleurs cassent les réverbères.
Prouvons aux tyrans de la terre que la grandeur des dangers ne fait que redoubler notre énergie, et qu'à quelque degré que montent leur audace et leurs forfaits, le courage des hommes libres s'élève encore plus haut.
Les femmes nous tiennent sous leur empire, j'y consens ; mais que de peines, que de ruses, que d'efforts pour en arriver à faire de leur prétendu maître un esclave ; quel métier que ce métier de tyran ainsi exercé, et que la plupart aimeraient bien mieux être assez fortes pour pouvoir se passer d'être adroites !
L'homme a tellement besoin d'un maître qu'il accepte parfois un tyran.
L'arbre de la liberté demande à être de temps en temps rafraîchi du sang des tyrans.
Il est temps de craindre quand un tyran veut vous embrasser.
Les tyrans ribotent avec le sang.
Les plus honnêtes des tyrans sont dangereux comme les plus innocentes des coquettes.
L'écroulement de toute la fortune d’un tyran apprend qu'il existe un être qui préside aux destinées de la terre.
La nature humaine est ainsi fabriquée que les hommes n'aiment pas ceux qui leur font du bien, qui veulent leur liberté ou leur bonheur. Il leur faut des tourmenteurs, des tyrans, des despotes, qui les entraînent dans des aventures pleines de bruit, de fureur, de sang, de larmes. C'est à ce prix seulement qu'ils ne s'ennuient pas.
Si nous devons toujours être les maîtres de nos enfants, même pour leur bonheur, nous ne devons jamais en être les tyrans.
La mort d'un barbare est un gain pour la nation.
Les caresses des tyrans sont dangereuses comme celles des lions, qui, en léchant, se mettent en goût du sang.
La nature ne crée que des êtres libres ; la société ne fait que des tyrans et des esclaves.
Tyrans : Se rencontrent aujourd'hui plus souvent dans les familles et dans les entreprises qu'à la tête d'un État.
Le tyran exige de ses sujets l'obéissance qui ne raisonne point, et la soumission qui se tait.
La vanité est une dure maîtresse, la convoitise est un rude tyran.
Les tyrans ne pourront rien tant qu'il y aura des hommes libres qui voudront se défendre.
La morale est quelquefois le tyran de l'esprit, et l'esclave du cœur.
Un tyran est un homme qui sacrifie des peuples à ses idées ou à son ambition.
L'homme est cette force qui finit toujours par balancer les tyrans et les dieux.
Il n'est pas de tyran au monde qui aime la vérité.
Soyez père et non tyran ; travaillez plutôt à être aimé qu'à être redouté.
Le jour où le tyran cesse de tyranniser, c'est qu'il n'aime plus ; le jour où l'esclave cesse de fléchir, c'est qu'il n'aime plus. L'un cesse d'aimer en abdiquant la domination qui ne l'intéresse plus ; l'autre en s'affranchissant d'un servage qui ne lui est plus doux.
Dans un couple, il y a toujours un tyran. D'où vient cela ? C'est d'abord que, le plus souvent, l'amour n'est pas égal de part et d'autre ; le plus aimé se plaît à éprouver sa puissance et il craint moins de la perdre, parce que cette puissance n'est vraiment précieuse que si elle est jointe à la passion. C'est le cas le plus vulgaire, mais le fait a lieu encore lorsque l'amour est égal des deux côtés. Chacun comprend l'amour à sa manière, pour l'un il consiste à posséder, pour l'autre à se sentir possédé ; le caractère en décide et répartit les rôles.
Un tyran peut bien nous mettre aux fers, mais il ne peut pas empêcher qu'on le méprise.
Rien n'égale le penchant de l'amour à être tyran, si ce n'est la facilité qu'il a d'être esclave.
Mieux vaut mourir libre en combattant que de vivre sous un tyran.
La seule chose qu'un dictateur ne peut pas dicter, c'est la vérité.
Le tyran est toujours un esclave.
La chasse est le plaisir des tyrans.
Comme l'ambition ne suppose pas toujours le talent, pour un homme de génie qui s'élève vous avez vingt tyrans médiocres qui fatiguent le monde.
L'habitude du trône engendre les tyrans.
Si l'homme a des tyrans, il doit les détrôner.
L'amour-propre fait peut-être autant de tyrans que l'amour.
Laissons les trésors aux tyrans ; la gloire est la monnaie des républiques.
Les bienfaits d'un tyran ne font que des ingrats.
Ce qu'il y a de plus exécrable au monde ce sont les bouffonneries d'un tyran.
L'erreur fit les tyrans, et la loi vient des Cieux.
La soif de commander enfanta les tyrans.
Un tyran ne jouit que d'une autorité précaire.
Le plus sage des hommes, Socrate, avait bien raison d'affirmer que si l'on ouvrait l'âme des tyrans, on y verrait mille traits aigus qui la déchirent ; que la cruauté, la débauche, l'injustice, font sur l'âme ce que les fouets font sur le corps.
Parmi les bêtes sauvages, la plus à craindre est le tyran.
Quiconque est plus sévère que les lois est un tyran.
Le tyran est celui qui s'ingère contre les lois à gouverner selon les lois.
La vie d'un tyran n'est pas de longue durée.
Le tyran qui ne sait gouverner qu'avec un sceptre de fer craint ceux qui le craignent.
Le premier masque des tyrans est presque toujours populaire.
Rien n'est plus irritable que l'oreille d'un tyran.
Rien n'est plus rare qu'un tyran qui vieillit.
Écraser l'innocent qui résiste, c'est un moyen que les tyrans emploient pour se faire place en mainte circonstance.
Mourir vaut mieux que de soutenir un tyran?