Les Contemplations, de Victor Hugo.
1 - En quelle année fut publiée cette oeuvre ?
Les Contemplations est un recueil de poésie écrit par l'un des plus grands poètes de tous les temps :
Victor Hugo . Il est composé de 158 poèmes rassemblés en six livres, publié pour la première fois en 1856. Le livre s'organise en deux tomes intitulés :
Autrefois et
Aujourd'hui . Ce recueil de poèmes aborde les thèmes de l'amour et de la nature mais aussi la mort et le deuil en hommage à sa fille Léopoldine Hugo, morte noyée le 4 septembre 1843 à Villequier dans la Seine-Inférieure à l'âge de 19 ans, dont le sublime poème :
Demain, dès l'aube . Préface de
Victor Hugo écrite à Guernesey en mars 1856 :
Si un auteur pouvait avoir quelque droit d'influer sur la disposition d'esprit des lecteurs qui ouvrent son livre, l'auteur des Contemplations se bornerait à dire ceci : Ce livre doit être lu comme on lirait le livre d'un mort. Qu'est-ce que les Contemplations ? C'est ce qu'on pourrait appeler, si le mot n'avait quelque prétention, les Mémoires d'une âme. La joie, cette fleur rapide de la jeunesse, s'effeuille page à page dans le tome premier, qui est l'espérance, et disparaît dans le tome second, qui est le deuil. Quel deuil ? Le vrai, l’unique : la mort ; la perte des êtres chers. C'est une âme qui se raconte dans ces deux volumes : Autrefois, Aujourd'hui. Un abîme les sépare, le tombeau. (
Source : Wikipédia )
2 - Les 33 citations et pensées de Victor Hugo :
Aimons-nous ! aimons toujours ! la chanson la plus charmante est la chanson des amours.
Victor Hugo - Les Contemplations, II, Viens ! une flûte invisible, 13. Si Dieu n'avait fait la femme, il n'aurait pas fait la fleur.
Victor Hugo - Les Contemplations, II, L'âme en fleur (1856) Jouir est tout, l'heure est rapide.
Victor Hugo - Les Contemplations, Pleurs dans la nuit (1854) Joyeux, j'ai vingt-cinq ans ; triste, j'en ai soixante.
Victor Hugo - Les Contemplations, Comme il te plaît (1840) La pensée est la pourpre de l'âme ; le blasphème en est le haillon.
Victor Hugo - Les Contemplations, II, 17, Dolor, le 31 mars 1854. Les promesses s'en vont où va le vent des plaines.
Victor Hugo - Les Contemplations, Pleurs dans la nuit (1854) Heureux l'homme occupé de l'éternel destin, qui, tel qu'un voyageur qui part de grand matin, se réveille, l'esprit rempli de rêverie, et, dès l'aube du jour, se met à lire et prie !
Victor Hugo - Les Contemplations, Heureux l'homme occupé (1842) Le sacrifice est fou, le martyre est stupide ; vivre est l'essentiel.
Victor Hugo - Les Contemplations, Pleurs dans la nuit (1854) La bouche qui promet est un oiseau qui passe.
Victor Hugo - Les Contemplations, Pleurs dans la nuit (1854) Le souvenir est voisin du remords.
Victor Hugo - Les Contemplations, Paroles sur la dune (1843) Fais de ton amour ton flambeau ; on s'éclaire de ce qui brûle.
Victor Hugo - Les Contemplations, Il fait froid (1843) Bien lire l'univers, c'est bien lire la vie.
Victor Hugo - Les Contemplations, Je lisais - Juillet 1833. Rien n'est si doux que le charme d'aimer !
Victor Hugo - Les Contemplations, II, 28, Un soir je regardais le ciel. Ne dites pas : mourir. Dites : naître. Croyez.
Victor Hugo - Les Contemplations, I, Ce que c'est que la mort, 22 (1854) La haine, c'est l'hiver du cœur.
Victor Hugo - Les Contemplations, I, Il fait froid, 20. L'homme a l'amour pour aile et pour joug le besoin.
Victor Hugo - Les Contemplations, II, Ce que dit la bouche d'ombre, 26 (1855) Tout dit dans l'infini quelque chose à quelqu'un.
Victor Hugo - Les Contemplations, II, Ce que dit la bouche d'ombre, 26 (1855) L'amour, c'est le cri de l'aurore, l'amour c'est l'hymne de la nuit.
Victor Hugo - Les Contemplations, I, Aimons toujours ! aimons encore, 22. L'amour fait songer, vivre et croire.
Victor Hugo - Les Contemplations, I, Aimons toujours ! aimons encore, 22. Vous qui pleurez, venez à ce Dieu, car il pleure. Vous qui souffrez, venez à lui, car il guérit. Vous qui tremblez, venez à lui, car il sourit. Vous qui passez, venez à lui, car il demeure.
Victor Hugo - Les Contemplations, Écrit au bas d'un crucifix (1856) Je lisais : Que lisais-je ? oh ! le vieux livre austère, le poème éternel ! La Bible ? Non, la terre.
Victor Hugo - Les Contemplations, Je lisais (1833) Que ferai-je de la lyre, de la vertu, du destin ? Hélas ! et, sans ton sourire, que ferai-je du matin ?
Victor Hugo - Les Contemplations, II, 25, Je respire où tu palpites (1856) Quand dans le supplice où nous devons lutter, le lâche destin va jusqu'à nous insulter.
Victor Hugo - Les Contemplations, Les malheureux - Septembre 1855. Les femmes sont sur la terre pour tout idéaliser, l'univers est un mystère que commente leur baiser.
Victor Hugo - Les Contemplations, XI, Les femmes sont sur la terre (1842) Il n'est rien qui n'ait sa mélancolie ; tout veut un baiser.
Victor Hugo - Les Contemplations, XXVII, J'aime l'araignée - Juillet 1842. Elle m'offrait la cerise à sa bouche ; et ma bouche riait, et venait s'y poser.
Victor Hugo - Les Contemplations, VII, Nous allions au verger (1843) L'amour fait comprendre à l'âme l'univers, salubre et béni, et cette petite flamme seule éclaire l'infini.
Victor Hugo - Les Contemplations, II, 25, Je respire où tu palpites (1856) Ce que dit votre bouche étincelle en vos yeux. Il semble, quand parfois un chagrin vous alarme, qu'ils versent une perle et non pas une larme.
Victor Hugo - Les Contemplations, A Madame D. G. de G. (1840) Ayez pitié ; voyez des âmes dans les choses.
Victor Hugo - Les Contemplations, II, Ce que dit la bouche d'ombre, 26 (1855) Tout homme est un livre où Dieu lui-même écrit.
Victor Hugo - Les Contemplations, I, La vie aux champs, 6. Les bêtes sont au bon Dieu, mais la bêtise est à l'homme.
Victor Hugo - Les Contemplations, La coccinelle - Mai 1830. La terre est au soleil ce que l'homme est à l'ange.
Victor Hugo - Les contemplations (1856) Toujours l'homme en sa nuit trahi par ses veilleurs !
Victor Hugo - Les Contemplations, II, Ponto, 11 - mars 1855.
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4 - La liste des auteurs populaires :