L'Homme qui rit, de Victor Hugo.
1 - En quelle année fut publiée cette oeuvre ?
L'Homme qui rit, chef d'oeuvre de la littérature française, est un roman philosophique et dramatique de Victor Hugo publié en avril 1869 dont l’action se déroule dans l'Angleterre de la fin du XVIIe et du début du XVIIIe siècle. Ébauche de préface de Victor Hugo, écrite le 22 mai 1868 dans son oeuvre Choses vues : Si l'on demande à l'auteur de ce livre pourquoi il a écrit L'homme qui rit, il répondra que philosophe, il a voulu affirmer l'âme et la conscience, qu’historien, il a voulu révéler des faits monarchiques peu connus et renseigner la démocratie, et que, poète, il a voulu faire un drame.Émile Zola, dans Le Gaulois du 4 janvier 1869 (journal quotidien littéraire et politique français fondé le 5 juillet 1868) en fait une critique très élogieuse :
L'Homme qui rit est supérieur à tout ce que Victor Hugo a écrit depuis dix ans. Il y règne un souffle surhumain.(Source : Wikipédia)
2 - Les 74 citations et pensées de Victor Hugo :
Toute la femme, quel gouffre !
Lucifer passait tranquille, il a aperçu la femme : Il est devenu Satan.
Qui n'avoue rien confesse tout.
Qui lit pense, qui pense raisonne.
Qui se soustrait à l'interrogatoire vole la vérité.
Sur ta vie, ne parle pas avant qu'on t'interroge !
L'insomnie est aussi pleine de songes que le sommeil.
Le roucoulement est pour les jeunes et le gémissement pour les vieux : Hélas ! je gémis.
L'arrogance froissée est tout de suite colère.
Ne te mêle pas des autres, afin qu'ils ne se mêlent pas de toi.
Le sommeil de l'enfance s'achève en oubli.
Deux cœurs qui s'aiment, n'allez pas chercher plus loin la poésie ; et deux baisers qui dialoguent, n'allez pas chercher plus loin la musique.
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches.
L'égoïsme est une bonne racine du bonheur.
La nudité, c'est de se voir nu.
Aie des mioches, torche-les, mouche-les, couche-les, barbouille-les et débarbouille-les, que tout cela grouille autour de toi ; s'ils rient, c'est bien ; s'ils gueulent, c'est mieux ; crier, c'est vivre ; regarde-les téter à six mois, ramper à un an, marcher à deux ans, grandir à quinze ans, aimer à vingt ans : Qui a ces joies, a tout ; moi, j'ai manqué cela, c'est ce qui fait que je suis une brute.
Être riche, dans les bas-fonds, c'est n'être plus misérable.
Qui a la médaille a le revers.
L'amour vrai ne se blase point : Étant tout âme, il ne peut s'attiédir.
La brûlure du diable invisible qui vous touche, c'est le remords d'une mauvaise pensée.
L'esprit, comme la nature, a horreur du vide.
Être très petit et s'attaquer à quelqu'un de très grand est une action d'éclat.
La coquette et le pédant sont deux voisins ; leur adhérence est visible dans le fat.
Qui est farouche n'est pas sévère.
Être trop sur la défensive, cela indique un secret désir d'attaque.
Persévérer, secret de tous les triomphes.
On commence par être dupe, on finit par être fripon.
Attirer l'attention, c'est manquer de respect.
La fausse science est l'excrément de la vraie.
Le bon Dieu, un faiseur de beaux poèmes !
Être possédé du diable, c'est l'exception ; être possédé de la femme, c'est la règle.
Le tigre qui est dans le destin fait parfois patte de velours.
Le destin n'ouvre point une porte sans en fermer une autre.
La destinée nous tend parfois un verre de folie à boire.
Parfois vouloir éclaircir, c'est empirer.
La hardiesse dans le guet, c'est la bravoure des timides.
Dieu mesure la grandeur du bonheur à la petitesse des heureux.
Quand on s'aime, ce qui est exquis, ce sont les silences.
Babil d'amoureux, caquetage de moineaux !
L'orgueil, c'est là le talon où tous les héros sont vulnérables.