Dans la vieillesse la force manque mais la volonté reste.
La vieillesse regrette le passé, et la jeunesse dévore le présent, pour anticiper sur l'avenir.
La vieillesse est, chez les hommes comme chez les femmes, une sorte de décrue des eaux de la vie : Selon les êtres, se découvre en eux un fond de roche, de sable ou de boue.
La richesse rajeunit, et la vieillesse malaisée enlaidit.
Les pavots de la vieillesse s'interposent entre la vie et la mort pour nous faire oublier l'une, et nous assoupir sur l'autre.
Il n'y a point de vieillesse pour la véritable affection.
D'un certain âge, qui vient vite, la vieillesse c'est l'âge qu'on n'a pas encore.
La vieillesse avancée ne prétend rien pour elle ; n'ayant plus rien à espérer, plus rien à convoiter, elle est si près de la fin des choses qu'elle les voit sous leur jour véritable, sans illusion et sans colère.
Il faut bien que vieillesse se passe.
La vieillesse paraît hideuse tant qu'on n'a pas à choisir entre elle et la mort.
Mon Dieu ! Que la vieillesse est donc un meuble inconfortable !
La vieillesse viendra effacer les fleurs de votre visage.
La vieillesse chaque mois n'apporte avec elle qu'une déperdition nouvelle. On constate chaque jour une lézarde de plus, une fêlure, une brèche quelconque dans sa chair ou dans ses facultés. Bref, l'homme extérieur se détruit, et l'homme intérieur se renouvelle de moins en moins.
On ne meurt pas de vieillesse, on vieillit de mourir.
Les maux de la vieillesse ne sont pas nouveaux : ce sont les maux de l'existence, mais aggravés.
Comprenez qu'un jour la vieillesse viendra, et que c'est une bénédiction, non une malédiction.
Ce qui rend parfois la vieillesse très triste, c'est que nous vieillissons fragmentairement. Une partie de nous-mêmes, encore dans sa vigueur, assiste consternée à la décadence de l'autre. Trop souvent un cœur resté jeune n'a plus pour organes que des sens caducs ; quelquefois des sens ardents font le tourment et la honte d'une âme glacée.
La vieillesse donne naissance à une médiocrité qu'on a tendance à occulter par respect.
La vieillesse aux mortels n'apporte qu'un défaut, c'est de chérir l'argent un peu plus qu'il ne faut.
La vieillesse n'est pas une question d'âge, mais bien plus une certaine façon de regarder les autres.
La vieillesse n'est pas une question d'âge, mais bien plus une façon de regarder les autres.
Il faut que la vieillesse soit sainte, sinon elle est obsédée.
La vieillesse, c'est la perte progressive de nos sens et par suite, celle du goût de la vie.
La vieillesse sourit aux grâces de l'enfance.
Respecte les cheveux blancs ; cède la place à la vieillesse ; ne dispute pas les honneurs dus à cet âge respectable.
Une vieillesse saine ou infirme est la récompense ou la punition d'une jeunesse sage ou déréglée.
C'est le cri de l'humanité, cri de salut ou de détresse : Aimer dans sa jeunesse, penser dans sa maturité, se faire aimer dans sa vieillesse.
La vieillesse est un naufrage.
La vieillesse est honorable pour tout cœur bien né.
Tout sert à rendre notre vieillesse triste et mélancolique : les amis nous quittent, les plaisirs nous fuient : notre imagination n'est plus aussi vive, aussi forte. Nous ne sommes plus susceptibles de ces nobles sentiments qui caractérisent une belle âme ; à leur place naissent en nous une infinité de petites passions intéressées, qui nous rendent ridicules, et resserrent les mouvements de notre cœur. Nous mourons enfin, peu regrettés même de nos proches ; les dégouts et l'ennui que la vieillesse traîne après elle l'emporte sur le devoir, sur les droits du sang et de l'amitié.
Toute misérable qu'est la vieillesse, on ne fait pas moins de vœux pour y atteindre, et cependant nous ne l'accueillons pas avec reconnaissance, quand elle vient à notre appel ; mais quel est l'homme qui la verrait s'éloigner sans vouloir la retenir ?
Les joies de la vieillesse ! un racontar !
La vieillesse est l'antichambre de l'éternité : qu'elle soit propre !
La vieillesse est amie de l'ordre, par cela même qu'elle est amie du repos. Elle aime l'arrangement au tour d'elle, comme un moyen de commodité, comme épargnant la peine, et facilitant les souvenirs.
Le bonheur et la vieillesse se rencontrent rarement sur la même tête.
La vieillesse est toujours austère : la tristesse est son apanage.
Devons-nous faire une navigation de quatre jours, nous ne négligeons pas de pourvoir à tout ce qui nous est nécessaire, mais nous mettons moins de soins à nous ménager des ressources pour la vieillesse. C'est un voyage que nous avons le temps de prévoir, et pour lequel nous ne faisons aucun apprêt.
Tous les maux se réunissent autour de la vieillesse, comme auprès de leur asile ordinaire.
On trouve des douceurs de la plus sage espèce dans la vieillesse.
La vieillesse nous prend par la peau du cou.
Même quand on ne tient pas à la vie, il est amer de baisser. Tandis que la mort délivre, l'amoindrissement humilie. L'oiseau qui sent tomber ses plumes se cache : il ne veut pas ajouter à l'outrage que lui fait la nature, l'affront des jeunes de son espèce. Ce qui rend la vieillesse lourde à porter maintenant, c'est que la société actuelle ne sait qu'en faire.
L'enfer pour les femmes qui ne sont que belles, c'est la vieillesse.
La vieillesse est la mère du doute.
Ce qui rend la vieillesse morose n'est pas la perte de ses joies, mais celle de ses espérances.
Il est encore des jours souriants pour la vieillesse, si elle s'intéresse à tout et se désintéresse d'elle-même.
L'enfer des femmes, c'est la vieillesse.
Une belle vieillesse est le salaire d'une vie saine?