En vivant continuellement ensemble, on se découvre mutuellement mille petits défauts dont on ne se doutait pas.
L'habitude de vivre auprès de toi, voilà le bonheur qui ne s'épuisera pas. Avoir des souvenirs communs, des secrets communs, un langage commun, s'entendre à demi-mot, se parler sans rien dire, tout deviner dans un geste, dans un sourire, savourer les douceurs de cette solitude peuplée que crée l'intimité, penser ensemble et sans quitter son coin de feu, posséder l'univers et ne lui point appartenir.
Pour apprendre à cohabiter, à se rapprocher, encore faut-il accepter de vivre ensemble la magie, les dérives ou les obstacles du quotidien. C'est l'espérance de beaucoup, la volonté de certains, la mienne en tout cas.
Tous les genres d'incertitude sont accumulés comme à plaisir sur le mariage, non seulement celles des infortunes à supporter ensemble, mais celle de la possibilité de vivre ensemble, de dormir ensemble : n'est-ce pas trop à la fois ? On s'épouse pour s'entraider en s'entr'aimant ; et peut-être tout le château de ces espérances va s'écrouler en une semaine. Quelle terrible loterie !
Quand on commence à vivre ensemble on découvre toutes nos différences et même des incompatibilités. C'est terrible, ensuite, tout le chemin qu'il faut parcourir pour se rapprocher de nouveau !
Il ne suffit pas pour vivre ensemble d'appartenir au même peuple, d'être citoyens d'un même pays, de vivre dans la même ville, le même village ou sur la même île. Il ne suffit pas pour vivre ensemble en bonne entente d'être voisins, d'avoir quelques connaissances communes, de témoigner de sensibilités proches autour d'une action ou d'un centre d'intérêt communs, ni de se saluer lors de brèves rencontres au détour d'une avenue, chez l'épicier ou de boire un café sur la place du village. Encore faut-il accepter d'aller au-delà de la rencontre ou d'une reconnaissance visuelle vers les possibles d'un échange, vers une communication susceptible de déboucher sur des partages et de créer ainsi des liens.
Il y a une plastique morale : à force de vivre ensemble, le braconnier et son chien finissent par se ressembler.
S'aimer donne envie de vivre ensemble, mais s'aimer ne suffit pas pour être heureux. Il faut encore que les goûts se ressemblent, que les caractères se complètent, et que les âmes se vaillent.
À mesure que nous vivrons ensemble, ce sera comme une étreinte chaque jour plus complète.
Les hommes ne peuvent pas vivre longtemps ensemble sans éprouver bientôt du penchant ou de la répugnance les uns pour les autres, et sans se grouper conformément à leurs inclinations.
Dans le mariage il faut un peu de liberté, un peu d'indépendance pour qu'on puisse vivre ensemble, tous les jours de la vie, dans la même maison.
L'emportement arrive toujours à propos, quand il s'agit de séparer des gens qui ne peuvent plus vivre ensemble.
Vivre ensemble consolide les rapports affectifs mais, simultanément, divise.
C'est un lien fort que la parenté et l'habitude de vivre ensemble.
La difficulté de bien vivre ensemble provient de ce que nous voulons qu'on nous passe toutes choses et que nous ne voulons rien passer aux autres.
La femme et l'homme vont ensemble comme la chaîne et le boulet.
Pour vivre à deux, il importe plus de bien dormir que de bien coucher ensemble.
Avec ma femme, on a des relations sexuelles ; mais dans l'ensemble y viennent pas souvent.
Un contrat de mariage est souvent, entre les parties, l'engagement de ne point vivre ensemble.
Le mariage est un engagement sacré où la nécessité de s'aimer, je veux dire de vivre ensemble comme si l'on s'aimait, produit nécessairement le contraire.
Il y a des gens qui vivent ensemble faute de pouvoir se passer l'un de l'autre.
Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction.
Un homme et une femme qui passent leur vie entière ensemble, qui finissent par ne faire plus qu'une seule et même âme, qu'un seul et même être, est l'une des plus belles réussites humaines.
Vivre ensemble, c'est se meurtrir l'un l'autre.
L'art conjugal, c'est de trouver la distance et l'aération qui permettent de faire vie qui dure entre époux, c'est surtout de découvrir le moyen de rétablir la paix et l'affection après les querelles et les satiétés réciproques.
Boire, manger, coucher ensemble, c'est mariage ce me semble.
C'est un prodige qu'un homme et une femme faits pour vivre ensemble puissent vivre ensemble.
Lorsqu'un amour est notre vie, quelle différence y a-t-il entre vivre ensemble ou mourir ensemble ?
Prends un ami ; il est doux de vieillir deux ensemble sous le même toit.
Vivre complètement tous les instants ensemble, ceci est le meilleur du mariage.
À toi, à moi, à notre amour, au temps qui veut qu'on se ressemble ; à toi, à moi, jour après jour, à la chance de vieillir ensemble.
Vivre ensemble, quelle expérience ! que de larmes, de luttes, de méprises !
La vie conjugale est simplement une habitude, une mauvaise habitude.
Les gens qui s'aiment ne devraient pas vivre ensemble !
Ce n'est pas une raison parce qu'on vit ensemble nuit et jour pour ne pas s'assurer, au moins de temps en temps, qu'on éprouve toujours l'un pour l'autre un sentiment.
Heureux ceux qui ont aimé tôt et trouvé de bonne heure la femme de leur jeunesse !
En amour, en réalité, les deux vont rarement ensemble.
Apprendre à vivre ensemble, cela devrait faire l'objet d'un cours.
Mes parents avaient vécu quarante ans ensemble, mais par pure animosité.