L'amour ardent, profond, vrai, s'augmente des difficultés qu'on lui oppose et se nourrit des larmes qu'il répand, et comme celui de Juliette et de Roméo, il ne voit d'autre dénouement à sa durée que l'autel ou la tombe.
L'amour du vrai, du bien et du beau ennoblit et exalte le cœur, mais c'est peu de chose si une âme sympathique n'est de moitié dans tout ce que nous sentons. Jamais cette conviction n'a été si forte en moi qu'à l'instant où je me sépare de toi avec l'incertaine espérance de te revoir.
La pudeur est un phénix qui se consume dans l'amour mais pour renaître du bûcher. La pudeur est le sphynx qui garde les trésors de l'amour vrai et celui-ci seul a le mot magique qui se fait donner les clés du trésor interdit.
L'amour vrai résiste au temps, mais avec les années il devient moins exigeant ; il se contente du sentiment de durer encore, d'être toujours là, de faire à jamais le fond de la vie.
Plus l'amour est vrai et moins l'amour est exigeant.
L'amour vrai et durable ne peut s'établir que sur l'échange des sentiments. Cet échange n'est possible qu'entre deux êtres capables de se comprendre et de s'absorber l'un dans l'autre.
L'amour vrai se désole et s'enchante pour un gant perdu ou pour un mouchoir trouvé, et il a besoin de l'éternité pour son dévouement et ses espérances. L'amour vrai se compose à la fois de l'infiniment grand et de l'infiniment petit.
L'amour, quand il est vrai et profond, atteint le plus haut degré de la félicité.
L'amour pur, l'amour vrai devient, maître du sort, plus vivant que la vie et plus fort que la mort.
Le vrai amour est satisfait de soi-même, il ne veut point d'autre récompense que l'objet qu'il aime.
Être aimé sans mérite, c'est la preuve d'un vrai amour.
L'amour vrai ne se blase point : Étant tout âme, il ne peut s'attiédir.
L'amour vrai, c'est le plaisir que nous donne le plaisir de l'autre.
L'amour vrai repousse le cœur rassasié de froides voluptés.
Le vrai amour s'expose et se livre sans rien exiger, il n'a pas de dépit, il ne craint pas le ridicule.
L'amour vrai ne calcule ni ne marchande ; il subit les rigueurs, il attend la confiance.
L'amour vrai, l'amour sacré, l'amour de l'âme n'habite point le cœur de l'incrédule.
Un amour vrai n'a qu'un langage : les baisers.
L'amour vrai est le fruit mur de la vie ; à dix-huit-ans on ne le connaît pas, on l'imagine.
Dans l'amour vrai, on est deux, et il faut savoir préférer l'autre à soi-même.
L'amour vrai ne vit pas de probabilités, mais de certitude.
Un vrai amour de petite femme, grosse comme le poing et grasse à point !
L'amour vrai vit des sacrifices qu'il s'impose ; l'amour faux, de ceux qu'il exige.
Le vrai amour ce n'est pas de vivre avec une femme parce qu'on l'aime, mais de l'aimer parce qu'on vit avec elle.
L'amour vrai ne pose pas de conditions.
L'amour vrai rend toujours meilleur, quelle que soit la femme qui l'inspire.
Le premier symptôme de l'amour vrai chez un jeune homme c'est la timidité, chez une jeune fille c'est la hardiesse.
Le caractère de l'amour vrai, c'est de donner tout ce qu'il a pour enrichir ce qu'il aime.