Les citations de Wilhelm Wander.
Biographie courte : Enseignant, pédagogue et germaniste allemand né le 27 décembre 1803 à Fischbach près de Hirschberg, Karl Friedrich Wilhelm Wander est décédé le 4 juin 1879 à Quirl en Silésie à l'âge de 75 ans. Considéré comme un pionnier du libéralisme vers le socialisme, l'école pédagogique de Dresde et les lycées de Magdebourg et de Leipzig portent son nom. En tant qu'enseignant, Wilhelm Wander commence à collecter des proverbes et à les utiliser à des fins pédagogiques. Il publie plusieurs recueils de proverbes, d'abord pour les enfants, puis à partir de 1862, il crée son Deutsches Sprichwörter-Lexikon qui, avec plus de 250.000 proverbes, est la plus grande collection de proverbes, sentences et adages à ce jour. Pour de nombreux proverbes allemands, Wander donne leurs équivalents dans de nombreuses langues étrangères. (2 - Les 32 pensées et citations de Wilhelm Wander :
Cent heures d’inquiétude ne remboursent pas un centime de dette.
Mieux vaut en garder la moitié que de tout perdre.
Mieux vaut se casser une jambe que se briser le cou.
Les jambes sont légères quand la volonté est bonne.
Qui commence plusieurs choses en achève peu.
Il vaut mieux ne pas commencer que de ne pas finir.
Pauvre en désirs rend riche en richesse.
Celui qui réfléchit longtemps ne choisit pas toujours le meilleur.
Mieux vaut réfléchir tôt que regretter tard.
La prévenance est fille de la sagesse.
Plus l'arbre est haut, plus la chute est dure.
Plante souvent transposée ne pousse ni ne prospère.
On reconnaît facilement un arbre à ses fruits et une personne à ses mœurs.
Le premier pas engage au second.
Quand un arbre se penche, les chèvres aussi y grimpent.
Les arbres qui ont le plus de feuilles portent souvent le moins de fruits.
La vengeance est un plat qui gagne à être mangé froid.
Les neutres marinent par-dessus et rôtissent par-dessous.
Qui dit la vérité ne trouve pas à se loger.
Les proverbes ressemblent aux papillons ; on en attrape quelques-uns, les autres s'envolent.
Dieu nous rend les biens au prix du travail.
Ce qu'on accoutume de jeunesse, dure jusqu'à la mort.
Paresseux en jeunesse, souffreteux en vieillesse.
La gloire d'un jeune homme est d'avoir la prudence d'un vieillard.
Si tu veux te venger de ton ennemi, gouverne-toi bien.
Le chien ronge sa courroie, et finit par prendre goût au cuir.
Le roi des rêveurs est à l'hopital.
On ne pend pas un homme deux fois.
La prudence est la mère de l'armoire à porcelaine.
Les petits voleurs sont pendus, les grands sont salués.
Quand vient un saint nouveau, on oublie l'ancien.
Qui porte le feu dans son cœur, sa tête s'enfume.