Un bon politicien est celui qui est capable de prédire I'avenir et qui, par la suite, est également capable d'expliquer pourquoi les choses ne se sont pas passées comme il I'avait prédit.
Mieux vaut périr en combattant que d'affronter le spectacle de l'outrage.
Le vrai génie réside dans l'aptitude à évaluer l'incertain, le hasardeux.
La politique, c'est comme quand on se réveille le matin : on ne sait jamais la tête de qui on va trouver sur l'oreiller.
Tenter d'entretenir de bonnes relations avec un communiste, c'est comme faire la cour à un crocodile : on ne sait jamais s'il faut le chatouiller sous le menton ou lui taper sur la tête ; quand il ouvre la bouche, on se demande s'il essaie de sourire ou s'il s'apprête à vous dévorer.
Quand on doit tuer un homme, ça ne coûte rien d'être poli.
Si un asticot est nourri de gelée royale, il se prend pour la reine abeille.
Il existe une règle selon laquelle, avant d'acheter un nouveau livre, on doit lire un vieux classique. Mais en tant qu'auteur je ne recommande pas d'observer cette règle trop rigoureusement.
Tout le monde est favorable à la liberté de parole. Il ne se passe pas un jour sans qu'on la porte aux nues. Toutefois, l'idée que s'en font certains, c'est qu'ils sont libres de dire ce qu'ils veulent, mais quand quelqu'un leur répond ils trouvent que c'est un scandale.
Là où règne une grande liberté de parole se disent toujours beaucoup de sottises.
Imbattable dans la défaite, imbuvable dans la victoire.
La seule chose qui doit guider un homme, c'est sa conscience ; la seule chose qui doit protéger sa mémoire, c'est la droiture et la sincérité de ses actes.
Je suis toujours prêt à apprendre, mais je n'aime pas toujours qu'on m'apprenne.
La démocratie des conservateurs c'est une démocratie au service des conservateurs.
Un directeur d'école dispose de pouvoirs dont jamais Premier ministre ne fut investi.
J'évite toujours de faire des prédictions à l'avance : il vaut beaucoup mieux prédire un événement une fois qu'il s'est produit.
La politique est presque aussi palpitante que la guerre, et au moins aussi dangereuse. À la guerre, on ne peut se faire occire qu'une fois ; en politique, maintes et maintes fois.
Ce qui caractérise un grand homme, c'est sa capacité à laisser une impression durable aux gens qu'il rencontre.
C'est une bonne idée, pour qui manque d'instruction, de lire des recueils de citations.
S'il faut céder, mieux vaut le faire avec la meilleure grâce possible.
Les crimes des vaincus trouvent leur origine et leur explication – mais non, bien sûr, leur excuse – dans les folies des vainqueurs. Sans ces folies, il n'y aurait eu ni tentation ni occasion de commettre le crime.
Toutes les générations qui se succèdent finissent par entonner avec conviction la chanson du collège de Harrow : « Dans l'ancien temps, il y avait des géants prodigieux. » Espérons tous que l'avenir prouvera qu'elles ont raison.
Il est une bonne chose de lire des livres de citations, car les citations lorsqu'elles sont gravées dans la mémoire vous donnent de bonnes pensées.
Pour s'améliorer, il faut changer ; pour être parfait, il faut avoir changé souvent.
Un avancement doit être dû au mérite et non à l'âge.
La guerre est horrible, mais la servitude est pire.
Ne me faites pas d'objections. Les difficultés en feront assez d'elles-mêmes.
Manger mes mots ne m'a jamais donné d'indigestion.
Constituer un nouveau gouvernement, c'est comme faire un puzzle avec les morceaux d'un kaléidoscope.
La démocratie est un mauvais système, mais elle est le moins mauvais de tous.
La grande leçon de la vie, c'est que parfois, ce sont les fous qui ont raison.
Construire peut être le fruit d'un travail long et acharné ; détruire peut être l'œuvre d'une seule journée.
Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l'opportunité dans chaque difficulté.
La déception engendre l'animosité.
Mieux vaut périr plutôt que d'accepter une violation de la Constitution.