Courtoisie tardive est discourtoisie.
Un grand parleur est un homme sans fond.
Ne reprends jamais personne en public quand tu peux le faire en particulier.
Il n'est bon maître qui ne faille.
Qui loue saint Pierre ne blâme pas saint Paul.
On oublie plutôt le bien que le mal.
Femme sans dot et mari sans argent, tous deux vivent en grand tourment.
Le flatteur est méprisé de tout le monde, même de ceux qu'il flatte.
L'avare est l'ennemi des pauvres et de ses semblables.
La trop bonne opinion de nous-mêmes écarte de nous les autres hommes.
Trop tard est-il de conseil prendre, quand en bataille il faut descendre.
Le babillard n'aime pas son semblable.
La meilleure pénitence est de ne plus retomber dans la même faute.
Il faut laisser suer ceux qui ont chaud, et trembler ceux qui ont froid.
Ne redoute pas la calomnie, elle ne s'attache qu'à la vertu.
Cent ans de chagrin ne payent pas un liard de dettes.
Tel paraît honnête homme de jour qui la nuit est un coquin.
Brebis trop apprivoisée, de trop d'agneaux est tétée.
D'une femme à un moulin, il n'y a de différence qu'un brin.
Il n'est pas d'ami sans défauts.
On connaît mieux les autres quand on se connaît bien soi-même.
La langue du muet vaut mieux que celle du menteur.
Celui-là est heureux qui sait vivre avec tout le monde.
Les grandes dépenses amènent la pauvreté.
Les paroles rapportées sont bien souvent envenimées.
Est assez riche qui n'a de dette.
Du riche prospère et opulent, chacun est cousin et parent.
De se vanter l'on doit prendre garde.
À un moulin, à une horloge et à une femme, il y a toujours à refaire.
Fais par bon conseil tout ce que tu feras, jamais après le fait ne t'en repentiras.
Grand prometteur, petit donneur.
Qui entreprend de bâtir s'abuse presque toujours sur le montant de la dépense.
Les grands discours font les longs jours.
À celui qui a plusieurs maîtresses, il manque une maîtresse.
Mieux vaut avoir le diable pour voisin qu'une mauvaise femme.
Les femmes sont la plus belle moitié du monde.
Il ne faut jamais louer sa femme et son cheval, de peur que la louange ne tourne à mal.
Le feu, la fumée et la femme revêche, chassent l'homme de la maison.
Le bon mari fait la bonne femme, et la bonne femme le bon mari.
La chatte qui chatonne en hâte, fait ses chatons aveugles.
La fille paresseuse est rarement vertueuse.
La femme, la fortune et le vent, changent promptement.
La femme qui a plusieurs amants, a aussi plusieurs médisants.
La femme qui naît belle ne sera jamais pauvre.
Qui a une belle femme et plus de trois enfants ne connaît point le repos.
Une femme bonne n'est jamais oisive.
Qui se marie à la hâte languit doucement.
Qui prend l'anguille par la queue, la femme par la parole, peut dire qu'il ne tient rien.
À femme folle, les violons plaisent plus que la quenouille.
Mieux vaut avoir soin d'un sac de puces que d'une seule femme.
Emprunter de l'argent fait perdre la mémoire.
Plus aisément qu'on n'entre en la vie on en sort.
On ne saurait faire du feu sans fumée.
On ne peut pas plaire à tout le monde.
Où force domine, la raison n'a pas lieu.
On sait ce qu'on laisse, et l'on ne sait ce qu'on prend.
Qui néglige son bien est frère de qui le dissipe.
Activité est mère de prospérité.
En grande vanterie, grande menterie.
Qui est fier de son pays vante toujours trop sa patrie.
Chaque potier vante sa cruche.
Une réponse douce désarme la colère.
Dieu punit quand il lui plaît.
La langue ne doit jamais parler sans congé au cœur demander.
Honore les grands sans mépriser les petits.
D'un mauvais payeur on tire ce qu'on peut.
En ce monde fortune et infortune abondent.
En chaque pays vertu a son prix.
En espérance et patience fait bon vivre.
Fol est qui veut ce qu'il ne peut avoir.
Fortune sourit aux hardis.